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Bouchery fine et poire Williams

Le duo se nomme L’Espoir Williams et vient tout juste d’autoproduire sa première galette. Que l’étourdi prendra pour le nouvel album d’Entre 2 Caisses. Encore un ! Car la voix ne trompe pas. Pas plus que le registre d’ailleurs. Bernique, ce n’est que Bouchery, l’un des quatre, en complicité, causeries et chansons avec un autre acolyte (à cet instant précis, faire attention de ne pas écrire alcoolique, cause à la poire qui déjà distille son effet), un grand Gaillard qui du reste porte ce patronyme. On se les imagine, ces deux-là, avachis sur un zinc, et paradoxalement dignes, un peu comme les personnages de Gourio, ceux des Brèves de comptoirs. Ou au balcon d’un théâtre à l’italienne, un peu comme les vieux du Muppets show, très chauds. Que font-ils ? Ils devisent gaiement, mais pas sans inquiétude. Ça philosophe bruyamment, avec répartie. Et rare intelligence politique. Non sur le temps qu’il fait mais sur la marche du monde, qui marche sur la tête. Et ainsi introduisent les chansons qui suivent. C’est anar en diable, et canard dans le verre. J’y reviendrais prochainement, dans le webzine qu’on vous concocte avec amour. Dans cette attente, ne buvez pas toute la poire : laissez-moi en au moins l’espoir !

L’Espoir Williams, Les Rongeurs, 2010, autoproduit. A commander sur le site de L’Espoir Williams, et c’est ici.

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