Étienne Daho et Jeanne Moreau « Le condamné à mort »
Le vent qui roule un cœur sur le pavé des cours,
Un ange qui sanglote accroché dans un arbre,
La colonne d’azur qu’entortille le marbre
Font ouvrir dans ma nuit des portes de secours.
Un pauvre oiseau qui tombe et le goût de la cendre,
Le souvenir d’un œil endormi sur le mur,
Et ce poing douloureux qui menace l’azur
Font au creux de ma main ton visage descendre.
Ce visage plus dur et plus léger qu’un masque,
Et plus lourd à ma main qu’aux doigts du receleur
Le joyau qu’il convoite; il est noyé de pleurs.
Il est sombre et féroce, un bouquet vert le casque.
Étienne Daho et Jeanne Moreau
Paroles Jean Genet, Musique Hélène Martin, extrait de l’album « Le condamné à mort » (2010).
La vidéo de cette chanson a été supprimée, voici un court extrait du spectacle enregistré à Avignon , en 2011, et l’intégralité de l’album en audio.
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