CMS

Paroles & Musiques 2017. Le rire est le sale de Didier Super

Didier Super (phpto Ugo Schimizzi)

Didier Super (photo Ugo Schimizzi)

6 juin 2017, salle Jeanne-d’Arc à Saint-Etienne,

 

Qu’on s’entende bien. Même avec sa guitare pourrie dont du chatterton bon marché fait office de sangle, Didier Super n’a rien à voir avec un chanteur : « On ne peut pas vraiment dire qu’il sait chanter » lit-on sur la brochure du festival. Lui-même le lance à un spectateur : « Si t’entends le moindre rythme dans ce que je fais, c’est juste un malentendu. » Parole d’expert, Super n’est pas un chanteur. Rabaisser la chanson à ce point serait la nier, presque l’humilier. Des trouvères et troubadours à ce qu’elle est devenue aujourd’hui, même dans son pire statut commercial, la chanson est bien plus respectable que ça. Là, ce n’est que de l’humour, et pas le meilleur. Hanouna ferait le même que le CSA aurait fini, avec raison, par le dégommer.

Que des festivaliers aient jugé, en connaissance de cause on suppose, qu’ils puissent se rendre à ce spectacle avec leur progéniture ne nous concerne pas : la DDASS a pour mission de s’occuper de parents irresponsables au nom de la « sauvegarde de l’enfance ». Qu’elle le fasse !

D’ailleurs, faut-il parler de Didier Super, de sa tronche de sous-doué en vacances, de son bide, de son nombril qu’il personnifie, qu’il anime même, ventripotent et ventriloquent ? Certes éloquent mais… Est-ce bien nécessaire ?

C’est, lit-on (je me fie à ce qui est écrit dans le programme), « un olibrius irrévérencieux, atypique et scandaleux ». C’est bien le moins. En quoi ce que dit Super sur les juifs, les arabes, les « bamboulas » et les pédés est-il plus respectable, moins condamnable que les mêmes mots s’ils sortaient de la bouche de Dieudonné ? C’est de l’humour, donc… Dieudonné aussi, paraît-il. Si un candidat du FN aux législatives reprenait de tels propos en réunion publique ou sur sa page facebook, ce serait légitime tonnerre d’indignation. Ça ne l’est pas avec Didier Super. Doit-on alors en conclure que son public, la totalité de son public, est capable d’analyser ses propos, de les filtrer ? Car supposons que ce Super (avec ou sans plomb) fonctionne au 73e degré, tout le monde est-il capable de décoder, de faire la part des choses ? Permettez-moi d’en douter.

Bon, j’avoue. Si je n’ai pas applaudi, ou pas bien fort, j’ai souri. J’ai même parfois ri. Comme tout le monde dans la salle.

Soyons fous, rions pas propre ! Rions de ce qui est affreux, sale et méchant, rions à toutes les grossièretés, les horreurs. Les beaufs et les bœufs rient bien, eux en privé, enfoncés dans leur canapé, devant Hanouna. Nous, nous rions ensemble, en public et c’est super, s’exorcisant en se traînant dans la fange ; nous nous roulons avec lui dans la boue, le lisier, la merde. C’est sa fonction sociale de pire bouffon ; admettons que ce soit notre régulation. Comme le sont un dessin de Vuillemin, un trait de Reiser.

Admettons que Didier Super soit un acte de soin pas remboursé, un lavement pour récurer nos fondements, un traitement à l’alcali pour tenter de ravoir nos neurones engourdis. Qu’il soit un peu l’équivalent de La Gloïre (de L’arrache-coeur de Boris Vian) qui, sans cesse, doit digérer la honte de tout le monde. Si le rire est le propre de l’Homme, il est le sale de Didier Super. Pitre d’utilité publique, le Super ? Le doute est tout de même permis, de quoi transformer une piètre prestation en apparence, digne d’une soirée estudiantine désargentée, en phénomène culturel que même Télérama et Inter peuvent célébrer.

 

Le site de Didier Super, c’est ici.

 

Joyeux-Urbains-Cinq-MJC-2017-N-BlanchardAu programme de la même soirée festivalière de Paroles et Musiques, il y avait aussi… Les Joyeux Urbains, excellentissime prestation maîtrisée de bout en bout, même dans l’improvisation où Joyet et Urbanet trouvent par terre le fond de capote éclatée de Didier Super et en expertisent la troublante semence. Mais nous avons déjà chroniqué ce spectacle il y a moins d’un mois, et nous y reviendrons peut-être pour la soirée finale de Barjac m’en chante. Vous pouvez découvrir ou relire ce joli récit de Catherine Laugier. C’est ici.

Image de prévisualisation YouTube

50 Réponses à Paroles & Musiques 2017. Le rire est le sale de Didier Super

  1. Pol de GROEVE 11 juin 2017 à 10 h 17 min

    Je n’ai encore jamais vu Didier Super sur scène. La seule fois où j’ai tenté le coup, je n’avais pas acheté ma place à l’avance et je me suis retrouvé gros-jean comme devant, le concert étant sold out : le gars a une popularité que j’avais totalement sous-estimée.
    Mais j’avoue avoir son 1er CD et je le réécoute volontiers de temps à autre, tant les provocs à deux balles qu’il contient continuent de m’enchanter (ah, son « Petit caniche, peluche pour vieux »…). Avec les limites que cela suppose aussi (par ex., je n’ai jamais ressenti l’utilité d’acheter ses CD suivants). Mettons qu’il est à la chanson d’humour ce que Didier Wampas est au rock : de l’énergie revigorante avant toute chose !

    Répondre
  2. Jacques 12 juin 2017 à 16 h 17 min

    Bonjour,
    Il y a quelques temps déjà, je vous avait fait le « reproche » de ne pas vous intéresser à certains artistes d’une génération dans l’ombre médiatique malgré des carrières au long cours, parallèlement à la récurrence de certains autres chroniqués ou cités abondamment ici. Vous m’aviez répondu, de mémoire, manque de temps, absence d’actualité… ne revenons pas sur le passé…
    Mais que diable alliez vous faire dans cette galère, en allant voir cet olibrius de Super, bien ordinaire? Voilà me semble t-il, beaucoup de temps perdu, entre le spectacle et l’écriture de votre chronique!
    Du temps que, pourtant, vous n’avez pas trouvé pour aller à la rencontre des artistes cités dans ma précédente intervention!
    De mémoire encore, il s’agissait d’Isabelle Mayereau et de Jean-Pierre Réginal!
    C’est pourtant autre chose que Super, non ?
    Sans rancune, mais avec déception,
    Cordialement.

    Jacques

    Répondre
    • Michel Kemper 12 juin 2017 à 17 h 28 min

      Pourquoi ce Super ? Parce qu’il passait à côté de chez moi, dans le cadre d’un festival que nous suivons. Et que le sujet est bien plus intéressant que ça. Que Réginal passe à côté de chez moi, et je le suivrais : si je dois aller à Paris pour le voir, qui paye les frais ? Nous avons actuellement un manque de collaborateur(s) sur Paris (pas facile de trouver de bonnes plumes, disponibles et bénévoles.) Quant à Isabelle Mayereau, nous aurons prochainement l’occasion de la chroniquer, mais pour son prochain album. Si vous regardez le nom de tous les artistes que nous chroniquons, avouez que ça en fait pas mal dans l’année (au minimum un par jour). Des connus, des franchement pas connus, c’est notre équilibre. Durant l’été, nous allons voir des gens déjà chroniqués sur NosEnchanteurs et d’autres qui ne l’ont jamais été ; ça me semble bien. Difficile de faire plus. Au plaisir, Jacques.

      Répondre
    • Michel Kemper 14 juin 2017 à 8 h 08 min

      Ne parler QUE de chanteurs inconnus n’est pas, je crois, la solution. Ce n’est d’ailleurs pas la réalité de la chanson que nous écoutons. Chacun de nous alternons plus ou moins entre la chanson qui a accès aux médias (je suis très amateur, entre autres, d’Alain Souchon) et celle, hélas plus confidentielle, dont on ne parle jamais dans les médias (la liste est longue). Chaque chanteur est en soi intéressant : c’est vrai que nous privilégions ici la découverte, mais sans jamais s’interdire de parler de plus connus : pourquoi pas Delerm, Biolay, Hardy ou Soan ? Ils ont leur place ici.
      Le cas Didier Super relève sans doute d’une autre catégorie : si, à titre perso, j’ai trouvé ce spectacle lamentable, il n’en est pas moins intéressant à « étudier », à tenter de comprendre, à se poser des questions : je pense que nous sommes là dans notre rôle. Je dois avouer aussi que c’est un plaisir personnel d’écrire un tel papier : le plaisir est-il partagé, je ne le sais pas.
      Gilles, je retiens de votre commentaire qu’il est utile d’indiquer directement les coordonnées pour se procurer le disque. Je vais essayer d’en tenir compte.

      Répondre
  3. Gilles 13 juin 2017 à 22 h 27 min

    En réponse à Jacques:
    Je consulte « nos enchanteurs » presque tous les jours.
    Bien que passionné depuis plus de quarante ans de chanson
    « qui ne passe pas à la télé », j’y découvre une foule d’artistes que
    je ne connaissait pas, plus les nouveaux venus.
    J’y trouve aussi des nouvelles des « anciens » comme par exemple:
    Jean-Louis Blaire récemment. (Merci d’avoir indiqué directement
    les coordonnées pour se procurer le disque).
    Michel, merci pour tout – ne changez rien!

    Répondre
  4. Jean-Luc 14 juin 2017 à 16 h 48 min

    J’ai vu Didier Super en co-plateau samedi dernier avec… Laurent Viel.

    Pour avoir vu les deux un certains nombre de fois en spectacle (Une dizaine pour Viel), je m’attendais à quelque chose de détonnant…

    Cela l’a été avec trois « duos » fracassants pour finir (Il venait d’avoir 18 ans – Dalida, Que je t’aime – Johnny et les Corons – Pierre Bachelet)

    Par contre un peu triste du peu d’intéret pour ce spectacle parisien.. Une quarantaine de spectateurs, dont la majorité de bobos bruyants amis de l’organisateur de la soirée.

    JLuc

    Répondre
  5. Zoé 10 juillet 2017 à 12 h 51 min

    Bonjour, je partage assez votre avis … Je trouve que nous sommes déjà dans une société sexiste et des paroles grasses, notamment au sujet des femmes (même au 10 ième degré), via la vulgarité +++ apporte quoi à part stimuler les bas instincts de certains ?. Je me suis faite traiter de Télérama et en gros de coincée quand j’ai critiqué.

    Répondre
  6. Arjuna 12 juillet 2017 à 21 h 37 min

    C’est quoi ce snobisme social et culturel couvert de politiquement correct?

    Pète un coup Michel!

    Répondre
  7. Aledar 12 juillet 2017 à 21 h 52 min

    Hola jeune lycéen prépubère, tu sors d’une manifestation de jule et ton badge en marche arbore fièrement ta veste, tu te sens en pleine révolte je comprends, mais la c’est pas un article que tu écris mais de la merde fermé d’esprit et dénué de réflexion.. la seul chose vrai c’est en effet si un homme du fn prend un humouriste décalé il est mal barré..
    Bon parlons reac, les inconnus, coluche?? Non ça dérangeait pas à l’époque mais aujourd’hui leur humour dérange..
    Bref on appel ça l’ouverture d’esprit, et quand on ce torche sur du papier on ne peut pas parler de conscience professionnelle, ni d’articles, ni même lire en faite..
    Allé à une prochaine pour négocier des frites à la cantine..

    Répondre
  8. Ludwig 12 juillet 2017 à 22 h 21 min

    Quelle horreur cette chronique ! Vous êtes méprisant du début à la fin. Depuis le temps qu’il tourne, quand on va voir Didier Super, on sait à quoi s’attendre. Son public est nombreux et raffole de son humour « rentre-dedans ». Bien sûr, pour lui la chanson n’est pas une fin en soi, mais juste un vecteur. Et son personnage est dérangeant. C’est le but. Vous méprisez aussi son public, dont je fais partie, en supposant qu’il ne capte pas le « 73e degré ». Dans son spectacle, il aborde des thèmes graves de société par le biais de l’humour noir, et on se les prend en pleine face. Alors oui, il fait preuve de salubrité publique pour ça. Comme il le dit lui même : « Vaut mieux en rire que s’en foutre ». Monsieur Kemper, avec cette chronique, vous me donnez l’image d’un sombre réactionnaire à la pensée courte et etroite. Je ne vous salue pas.

    Répondre
  9. Samuel 12 juillet 2017 à 23 h 04 min

    Ah tiens ? Un journaliste bien-pensant et qui ne laisse pas son esprit être pollué par la vilenie de la plèbe, visiblement…
    Effectivement, si vous ne savez pas faire la part des choses entre désacralisation de l’Art musical (car à la lecture de vos propos, on se dit qu’il faut un grand A) et les ‘Con’ventions de la Musique Françaiiiise et de bon goût, pourquoi êtes-vous allé le voir et pourquoi écrire un papier à son sujet ?
    D’autant plus, que j’ai un gros doute sur le fait que vous ayez fait un travail de fond sur l’historique du personnage.
    Il n’a rien à voir avec Dieudonné, Dieudonné parle sérieusement et après moult buzz dit que c’est de l’humour. Didier Super, lui se grime volontairement (vous l’avez constaté sur scène) pour que ses propos volontairement outranciers passent pour ridicules, justement pour faire remonter ce que certains pensent tout bas et que ces personnes commencent à se poser quelques questions.
    Quand Coluche parlait des Arabes, etc… L’auriez-vous fustigé à l’époque ?

    Ah et si ça c’est de l’humour de haut-vol : « Car supposons que ce Super (avec ou sans plomb) »; vous êtes autoentrepreneur d’après votre profil LinkedIn, alors proposez des blagues chez Carambar ou contentez-vous d’écrire des livres sur Barbelivien, Jonnhy etc…
    Des valeurs sures, quoi.

    Répondre
  10. Pierrot 12 juillet 2017 à 23 h 45 min

    Les DDASS ne gèrent plus la protection de l’enfance (et non « sauvegarde de l’enfance ») depuis 1983, et n’existent même plus du tout depuis 2010. Article minable écrit par des gens incapables de s’informer, pas la peine d’aller plus loin. Et vive Didier, un artiste qu’il faut savoir comprendre pour comprendre !

    Répondre
  11. Syl 13 juillet 2017 à 2 h 49 min

    Un article pitoyable par un plumitif qui ne l’est pas moins… quand les oeillères de la bien-pensance frappée de puritansme interdit de fait la compréhension d’une démarche iconoclaste.

    Répondre
  12. Pierre 13 juillet 2017 à 7 h 18 min

    Comparer Didier Super à Hanouna????
    Halala les cartes de press se donnent si facilement…

    Répondre
  13. Bertrand Bourrique Capp 13 juillet 2017 à 8 h 07 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Je cite :  »Car supposons que ce Super (avec ou sans plomb) fonctionne au 73e degré, tout le monde est-il capable de décoder, de faire la part des choses ? Permettez-moi d’en douter. »
    1) moi aussi j’en doute
    2) la vanne sur le sans-plomb est mortelle.

    Répondre
  14. Laure Bayon 13 juillet 2017 à 8 h 12 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    C’est quoi cet article et ce pseudo journaliste qui prend les choses au degré le plus extrême…. C’est bien ce que je me tue à rabacher la France à perdu son humour il y a bien longtemps et il est pas près de revenir…. Ne change Didier.. Tu es Super..

    Répondre
  15. Frédéric Salvi 13 juillet 2017 à 8 h 25 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Voilà la fange même de ces pseudos donneurs de leçons, intellectuels à la Henry Lévy et défenseurs du bon gout.
    Pour eux, le « public » est un con, incapable de séparer le bon grain de l’ivraie… Mais il oublie que le public des sans dents l’encule ! Et à sec en plus ! Une telle déclaration grossière devrait le faire frétiller de bonheur, lui qui se sent tellement plus intelligent que les autres.

    Répondre
  16. Christopher Supertramp 13 juillet 2017 à 8 h 28 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Moi je dis que quand on te compare à vuilemin et reiser, c est que t’as réussi ta vie comme le chantait si bien Bernard tapie

    Répondre
  17. Laetitia Jenny 13 juillet 2017 à 8 h 30 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Il est à côté de la plaque, Michel Kemper. Faire l’amalgamme entre Didier Super et Hanouna et Dieudonner montre bien qu’il n’est limité intellectuellement, il n’a pas compris les subtilités. En plus il a la prétention, l’arrogance de douter des capacités de compréhension du public. Mais il se prend pour qui ce mec?

    Répondre
  18. Ali Babao Rum 13 juillet 2017 à 8 h 31 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Didier super, c’est pas un chanteur, c’est une philosophie. Tout le monde peut pas comprendre !

    Répondre
  19. Pascal Regoli 13 juillet 2017 à 8 h 42 min

    Et c’est là que l’on découvre que Michel Kemper révèle qu’il regarde Hanouna et Dieudonné ! L’incarnation de la Haine et l’incarnation du génie humoristique télévisuel !! Et pire, pour Didier Super : « Si je n’ai pas applaudi, ou pas bien fort, j’ai souri. J’ai même parfois ri. Comme tout le monde dans la salle. »
    Heureusement que votre gazette est fort peu lue car si vos pairs étaient amenés à lire votre chronique votre carrière connaitrait un cruel arrêt ! Car vous doutez Michel, le bien, le mal, vous doutez ! Et pour faire parti de l’Élite de la presse engagée contre le Mal il ne faut pas douter !
    « Certes éloquent mais… Est-ce bien nécessaire ? » Oui est-ce nécessaire ? Là est toute la question… Le propre, le sale, le beau, le moche, mais comment pouvez vous vivre dans un tel monde ? Cette question « est-ce bien nécessaire » montre que vous êtes en proie au doute. Alors qu’une solution, l’exorciste ! Courage Michel mais après adieu le doute. Et merci à Didier Super qui en mettant sur sa page FB le lien de cet article permettra si vous lisez ce commentaire à aborder une saine et salutaire rédemption. Là le début de la solution http://exorcisme-sacre.com
    Encore une fois courage Michel, après vous ne verrez plus que le beau, le bien, le juste.

    Répondre
  20. Michel Kemper 13 juillet 2017 à 8 h 53 min

    N’empêche que je ne suis pas tout-à-fait d’accord, tu as un talent de musicien indéniable, il est juste très punk, dans le sens sale et irrévérencieux de tout, y compris de la musique. Pour faire progresser la conception de la musique, on la nie, la plupart du temps par l’électro, mais toi t’es un musicien antimusical accoustique !

    Répondre
  21. Pascal Regoli 13 juillet 2017 à 9 h 07 min

    Dans un autre commentaire il est dit « iconoclaste » et c’est exactement ça. « Punk » n’a rien à voir. Que reste-t-il de puissamment iconoclaste dans le paysage de la chanson française ? Les Brigandes ? Oh secours, non ! Au delà de l »‘image »Il y a une réelle finesse dans les propos de Didier Super qui trifouillent tous les fonds. Certains rient aux Deschiens, Didier en est un fils caché. Comme Yolande Moreau, issue de la même région…, le Nord est froid mais il réveil.

    Répondre
  22. Pascal Regoli 13 juillet 2017 à 9 h 19 min

    De l’engagement à la manière de Didier….https://www.facebook.com/didiersuper/?hc_ref=ARTggxXHDDPA8SyaThgC32gFDJ5oANn5EWJZaQMPS_AwDT4L40bZoXXt1EzgN0sQVQo&fref=nf

    Mais attention il y a d’autres vidéos ou il n’y va pas de mains mortes ! Atypique, violent, engagé, un FTP résistant illuminé par toutes les conneries du Monde !

    Répondre
  23. Nemraz Diepe 13 juillet 2017 à 9 h 49 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Je me demande si le pire dans l’article n’était pas les commentaires de ses lecteurs, finalement… (sont cités Souchon, Hardy…)

    Répondre
  24. Michele Ragazzaccio Moretti 13 juillet 2017 à 9 h 56 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Tout le talent de cet artiste réside dans le fait de partager ce genre de merde et d’accepter la critique autour de soi. Ça a moins le mérite d’être humble. J’adore ce travail, j’adore cette tenue à la radio, j’adore cet humour détaché sans prendre les choses au sérieux alors qu’on traite du sérieux. J’adore ce travail en général.

    Répondre
  25. Damiens Ruth Zepol 13 juillet 2017 à 11 h 21 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    La merde que fait Didier Super est majestueuse tel un vol d’étourneau dans la lueur du petit matin. Il a du génie dans la crasse et ce journaliste peut pas le comprendre parce qu’on lui a vaguement dit que l’art était beau et consensuel. S’il commence à apprécier Didier Super, il devra se jeter dans la Seine…

    Répondre
  26. Vincent Fontenaille 13 juillet 2017 à 11 h 23 min

    C’est qui, Hanouna ? Elle fait du Didier Super ?

    Répondre
  27. VJ Dawoin Waktp 13 juillet 2017 à 13 h 51 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Pas mal de gens dégomment l’article. Je vois pas pourquoi. C’est une super analyse sur l’humour noir et sur le personnage de Didier super. Le tout écrit de manière satirique. J’ai du mal à voir si ça troll ou si c’est vous êtes des fanatiques.

    Répondre
    • Pierrick Bader 13 juillet 2017 à 16 h 14 min

      Je pense que les fans de Didier n’ont lu que la première partie de l’article.

      Répondre
      • Jean Moissonnier 13 juillet 2017 à 16 h 15 min

        Pas bête finalement, cette idée de mise en abyme.

        Répondre
  28. Raisin Malin 13 juillet 2017 à 13 h 52 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Une chanson sur les noirs et en plus avec une guitare pourrie, bah mince alors… Effectivement c’est une vraie honte pour notre belle chanson française. Heureusement qu’on peut compter sur des critiques digne de ce nom pour pouvoir passer à côté de Didier Super, ouais, y’en à des biens

    Répondre
  29. François Sailor 13 juillet 2017 à 13 h 53 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Allez Didier, fais ton troubadour, écris une chanson du genre « pète un coup Michel »; contre les bourgeois et le politiquement correct.

    Répondre
  30. Jacques Bertrand 13 juillet 2017 à 13 h 55 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    …un journaleux du 16ème (arrondissement ou siècle, comme on veut)!

    Répondre
  31. Jean-Francois Supiot 13 juillet 2017 à 13 h 57 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    C etait un spectacle en suisse non? On dirait un chrétien démocrate zurichois accroc a l humour de lionel jospin

    Répondre
  32. C. Manigaud 13 juillet 2017 à 14 h 57 min

    Je cite : « Car supposons que ce Super (avec ou sans plomb)
    [je suppose que votre culture et votre sens de l'information vous font oser cette galéjade en référence au fait que l'auteur , Olivier Haudegond, affirme aimer voyager au tiers monde parce que là bas on sent cette essence avec plomb qui ramène à l'enfnace et à la pauvreté. ]
    fonctionne au 73e degré, tout le monde est-il capable de décoder, de faire la part des choses ? Permettez-moi d’en douter. »
    Ben non, tout le monde n’en est pas capable, les gens sont tellement cons. C’est pourquoi je suggère un mécénat de Didier Super par les fondations Cartier, enfin ces fondations de super riches qui investissent dans l’art médiocre mais cher pour payer moins d’impôts, afin que les places soient vendues à plusieurs centaines d’euros, afin que les gens qui y viennent aient la capacité de de « décoder ».
    Votre chronique est assez médiocre pour dire que puisque Sganarelle bat sa femme, il faut mépriser Molière.

    Répondre
  33. Sed Rik 13 juillet 2017 à 16 h 08 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    « Soyons fous, rions pas propre ! Rions de ce qui est affreux, sale et méchant, rions à toutes les grossièretés, les horreurs. Les beaufs et les bœufs rient bien, eux en privé, enfoncés dans leur canapé, devant Hanouna. Nous, nous rions ensemble, en public et c’est super, s’exorcisant en se traînant dans la fange ; nous nous roulons avec lui dans la boue, le lisier, la merde. C’est sa fonction sociale de pire bouffon ; admettons que ce soit notre régulation. Comme le sont un dessin de Vuillemin, un trait de Reiser. »
    Si ça c’est pas une ode à Didier …!

    Répondre
  34. Sebastien Caret 13 juillet 2017 à 16 h 10 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Alors c est moi qui comprend mal ou c est en deux parties ?
    La première ou il crache abondamment sur Didier et la deuxième ou il dit qu en fait il à kiffé ?
    Pour moi le journaleu à fait un article qui colle à l image de Didier, une grosse daube en apparence mais qui percute quand on écoute le texte ?
    Vive Didier super !

    Répondre
    • Sed Rik 13 juillet 2017 à 16 h 11 min

      J’ai cru que j’étais le seul…. On est d’accord c’est un putain d’article à la gloire de Didier !

      Répondre
      • Sebastien Caret 13 juillet 2017 à 16 h 12 min

        Le début fait peur et j’ai failli pas aller au bout

        Répondre
  35. Estelle Rbt 13 juillet 2017 à 17 h 36 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    ca commence mal mais ca finit bien, avec de jolies references, le gars savait pas ou il mettait les pieds: faut une initiation pour etre en phase!

    Répondre
  36. Vincent Capraro 13 juillet 2017 à 19 h 20 min

    J’ai lu une bonne partie des commentaires sur l’article. C’est affligent ! Et si on disait aux fans de Didier Super, d’aller voir Giedre, Oldelaf, etc. Ils auraient un aperçu de ce qu’est l’humour noir au 73eme degré fait avec talent. J’aurai quand même appris à la lecture de ces commentaires que Michel était un journaliste réac, bobo du 16eme, bourgeois, sans humour… Mort de rire ! Les fans sont désolants…

    Répondre
    • Michel Kemper 13 juillet 2017 à 19 h 40 min

      Je me suis forcé à les lire tous (sur la page facebook de Didier Super comme sur NosEnchanteurs) et c’est souvent bien pire que ça, Vincent. Désolé si ça renforce l’article quant à mon appréciation d’au moins une partie (mais pas tous) du public de Didier Super (si l’échantillonnage est fiable, le pourcentage est hélas très élevé). Quand on ne sait pas lire un article, on s’abstient de le faire et surtout d’en faire commentaire. Qu’en dit l’idole de tels pitoyables supporters ? Qui a dit « C’est dur d’être aimé par des cons » ?
      Quant à moi, oui j’ai appris… de moi. C’est à la fois drôle, puéril, imbécile, dérisoire. Vous ne me connaissez pas et osez porter un jugement. Lisez au moins tout ce que j’ai pu écrire sur ce site ou ailleurs avant de taper vos conneries et diffamations sur le clavier. De plus, je n’apprécie pas les lâches qui se cachent sous un pseudo : moi je signe de mon nom et ceux qui se parent d’un pseudo je les emmerde.

      Répondre
  37. Camille Goeusse 13 juillet 2017 à 22 h 01 min

    (réponse publiée sur la page facebook de Didier Super)

    Nan mais z’avez pas tout lu ? S’il déglingue Didier au début, c’est pour mieux l’encenser en deuxième partie, et c’est super bien fait !

    Répondre
  38. Lecomte 13 juillet 2017 à 23 h 20 min

    Lui même ne se prend pas au sérieux, alors pourquoi diable une chronique si sérieuse pour quelque chose d’aussi léger.
    Oui, dix fois oui, son humour est gras nul pseudo raciste et franchouillard, certes on est à des lieues de la virtuosité humoristique d »un Desproges ou de la maitrise instrumentale d’un Satriani mais il n’a jamais prétendu être ni l’un ni l’autre! Pourquoi vouloir comparer un vin de table honnête avec un Pétrus 1989 ?

    Enfin, je suis profondément opposé a l’argument selon lequel l’humour raciste n’est pas acceptable. Oui, on peut et on doit pouvoir faire des blagues racistes dès lors qu’elles ne sont pas faites dans la volonté de nuire. (Ce qui implique bien sûr qu’on doit pouvoir ne pas être choqué par des blagues sur notre propre appartenance ethnique religieuse etc). C’est le signe d’une certaine liberté d’expression et on doit pouvoir rire de tout, du moment qu’il s’agit juste d’en rire et que cela ne déclenche pas de haine gratuite. L’ennemi, c’est le racisme (et on est tous plus ou moins raciste si on en croit coluche), pas l’humour raciste.

    Répondre
  39. sarclo 14 juillet 2017 à 10 h 12 min

    Kemper a pour la chanson un amour un peu godiche que partage – hélas – une bonne partie des consomateurs de « chanson française de qualité » qui ne prennent la chanson que pour en contrôler l’obsolescence. « rien à foutre », la chanson de Didier Super est de la trempe des héros. après, il fait un autre truc. Kemper préfère les gars qui font le même truc depuis quarante ans. si Didier Super tirait sur la corde et faisait 12 titres comme « rien à foutre » Kemper trouverait ça formidable. et Schlaasss mon Kemper qu’est-ce que t’en penses?

    Répondre
    • Michel Kemper 14 juillet 2017 à 12 h 07 min

      Rien à foutre est une « chanson » lamentable ; Super en ferait douze comme ça que ce serait douze chansons lamentables.
      Et mon acceptation de la chanson est bien plus large, bien plus audacieuse aussi, que celle de Sarclo, à l’esprit borné et en ce domaine très limité. Suffit de me lire et de lire NosEnchanteurs pour s’en convaincre : les lecteurs le savent, eux. Seule limite : quand ça me semble être de la merde, je m’autorise à dire que ça pue.

      Répondre
      • Didier super 14 juillet 2017 à 18 h 22 min

        Salut michel,
        Permet moi de prendre part au debat, me sentant partiellement concerné…
        Oui michel, tu as raison, ce spectacle est lamentable,
        « Rien à foutre » est une chanson lamentable, les 5 spectacles que j’ai écris sont lamentables, les disques aussi le sont, les chansons que je n’ai pas encore ecrites le seront aussi, du moins j’espère !
        Et tu sais pourquoi ?
        Parce que pour pondre tout ca, je me glisse dans la peau d’un type lamentable (didier n’est pas mon prenom)
        Et c’est peut etre cette distance entre ce personnage et moi même qui peut éventuellement offrir un quelconque intérêt artistique aux yeux de certains…
        Contrairement à toi malheureusement, car j’en suis bien désolé, le public présent ce soir la était tout à fait conscient de cette distance, et contrairement a toi, il n’est pas passé à côté de ce spectacle affligeant.
        C’est dommage, avec un peu moins de condescendance vis a vis d’eux, tu aurais pu réussir ta chronique !

        Répondre
  40. Pol de GROEVE 14 juillet 2017 à 12 h 31 min

    Je ne compte pas intervenir dans le procès d’intention de Sarclo. Je remarque juste que Didier Super ne me paraît pas se renouveler autant que notre helvète favori l’affirme. Il a son truc à lui, son personnage, qui relève plus du sketch ou du théâtre de rue que de la chanson, qu’on aime ou pas (perso, je suis client, mais à petites doses) et il n’en sort pas vraiment. Alors, dire qu’il fait « rien à foutre » et qu’après il fait un autre truc… C’est quoi exactly l’autre truc ?

    Répondre
  41. Thomas Molich 14 juillet 2017 à 17 h 29 min

    Je découvre ce site par la lecture, un peu par hasard, du Facebook de Didier Super. Bravo pour cet article bien écrit et pondéré, comme on aimerait en lire plus souvent. Et honte à ces abrutis adeptes du gourou Didier Super. En donnant le lien de cet article à ses fans, Super sait tout à fait comment ceux-ci vont se conduire et déverser leur haine. Il ne peut pas l’ignorer depuis le temps qu’il les connait. Je ne sais pas si on peut comparer, comme vous le faites, Didier Super à Dieudonné ou à Cyril Hanouna mais ce qui est sûr c’est que leurs fans respectifs se conduisent exactement de la même façon : tout ce qui est critique envers leur idole est violemment et stupidement rejeté.

    Répondre

Répondre à Thomas Molich Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Archives