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Sauvez vos enfants : faites leur écouter Aldebert !

Aldebert (photos Vincent Capraro)

Aldebert (photos Vincent Capraro)

J’avais bien l’intention de vous dire combien le spectacle d’Aldebert, Enfantillages 3, à la Cigale, avait été une expérience extraordinaire. Et puis voilà que je lis sur Facebook une publication de l’auteur, compositeur et interprète, Vincent Baguian, qui nous fait part de ses réflexions sur Enfantillages 3. Alors, quand un artiste parle si bien du travail de son collègue et avec autant de talent et sensibilité, on s’incline et on laisse la place. Tout est dit, que dire de plus, de mieux ? Vincent a gentiment accepté qu’on publie son texte. Il est le bienvenu sur NosEnchanteurs. Vincent Capraro.

 

DSC-1807b,medium.crop.2x.1509815590Je n’aime pas trop dire du bien. D’abord parce j’ai souvent le sentiment de paraître plus brillant en disant du mal ; ensuite parce que diriger la lumière vers quelqu’un d’autre que soi-même est un exercice diamétralement opposé aux réflexes d’un artiste ordinaire.

Mais voilà, j’ai écouté Enfantillages 3, le dernier album d’Aldebert et de sa bande. Puis je suis allé les voir en concert hier soir à la Cigale. Et j’ai été bouleversé.

À longueur de temps depuis leur plus jeune âge, nos enfants sont des cibles. Le marketing s’emploie à faire d’eux des consommateurs imbéciles, compulsifs. On les attire à grands renforts de sucre, de facilités, de vulgarités. Pour vendre absolument et le plus possible, on attise les plus bas instincts de nos bambins. Pour les parents, résister à la force maléfique qui tente de s’immiscer est un exercice de tous les instants. Et parfois on baisse les bras. C’est là qu’intervient, Aldebert, notre sauveur.

Le tour de magie consiste à remporter l’adhésion du jeune public en distillant un propos intelligent et sophistiqué. C’est tellement brillant que l’on aimerait que bien des chansons destinées aux adultes soient déjà de ce niveau de vocabulaire et de poésie. Les mélodies sont imparables, les arrangements formidables, le son parfait. Alors en voyant ma progéniture bouche bée, puis euphorique, puis émue, en observant cette salle comble et ces enfants comblés, en prenant conscience qu’ils s’armaient d’idées nouvelles, qu’ils échappaient avec enthousiasme aux formatages, que leurs références prenaient de la hauteur, j’ai eu les larmes aux yeux. Aldebert est incontestablement un vrai chanteur, parce qu’il a une exigence, un propos, l’envie d’élever le niveau, la conscience de la responsabilité qui incombe à celui qui parle à nos enfants. Il s’adresse à eux comme à ses propres enfants, avec la même empathie, en les considérant comme notre avenir, pas comme des consommateurs. C’est devenu tellement inhabituel quand cela devrait pourtant être une évidence. On voit la lucarne, la porte de sortie, l’espoir et l’énergie de cette résistance joyeuse emballe tout le monde. Quand l’humanité se conjugue avec le talent, le miracle se produit. On est touché, transformé, meilleur après qu’avant. Vincent Baguian.

Voir toutes les photos d’Aldebert par Vincent Capraro, c’est ici.

 

DSC-2328b,medium_large.2x.1509815958Interview de Guillaume Aldebert

 

NOSENCHANTEURS : Déjà dix ans de cette aventure Enfantillages : toujours un formidable appétit du bonheur ?

ALDEBERT : Oui ! on y est carrément ! Je n’y avais pas pensé, 2008-2018. En 2007 je commençais à enregistrer le premier, c’est vrai.

NE : Aujourd’hui, douze dates à la Cigale, une tournée marathon, c’est un succès incroyable. Je me souviens sur la tournée précédente, les gamins debout sur les sièges, ils connaissent tous les paroles par cœur ! C’est quelque chose !?

A : C’est magnifique, ça a évolué de façon très douce et très saine finalement. C’est grâce aux gens. Pas de gros médias, pas de TV, pas de prime-time, pas de radio. Les gens en parlent et, aujourd’hui, on peut prétendre à faire douze fois la Cigale quasi complète. C’est super ! Tu verras ce soir, en général ça se passe vraiment bien. Les gens sont à fond et on commence même à faire des Zénith. Avec Enfantillages 2, nous avons fait une tournée de dingues, 345 représentations sur trois ans. On faisait une grande ville et cinq petites villes autour. On a bossé comme des fous et aujourd’hui ça paye vraiment, les gens viennent et nous suivent.

NE : Vous êtes votre propre média en fait ? la fidélité se crée par le spectacle ?

A : C’est exactement ça, et puis Enfantillages 2 est arrivé chez Sony et le label Jive Epic a beaucoup bossé avec nous. Ils ont compris comment on fonctionnait. Il n’y a pas eu de décalage comme il peut y en avoir parfois entre les artistes et les maisons de disques. On a vraiment rencontré de belles personnes, de beaux humains. Sans vouloir leur passer du cirage, du coup on est devenus amis et on travaille vraiment ensemble.

NE : Du coup tu restes complètement libre pour la création, il n’y a pas de formatage ?

A : Oui c’est très ouvert. On se propose des choses mutuellement, on échange beaucoup tout en étant très libre dans la création.

NE : La recette de ce succès c’est finalement s’adresser aux enfants comme à des êtres intelligents, avec une vraie poésie, de l’humour et des musiques, comme on s’adresse à des adultes en devenir ? Tu t’adresses à la fois à des enfants que tu tires vers le haut et aux parents qui y trouvent parfaitement leur compte. On est très loin des mièvreries habituelles…

A : C’est comme ça qu’on m’en parle en tout cas. C’est vrai que j’ai une volonté de proposer quelque chose d’alternatif par rapport à ce qui se fait dans la chanson pour enfant, qui a une image cul-cul, on le sait. J’essaye d’être loin de ça, peut-être aussi parce que je ne sais pas faire de la chanson pour enfants comme on en faisait avant, exclusive, qui s’adresse uniquement aux enfants. On infantilisait… Moi, je ne sais pas ! J’aime bien mettre des mots compliqués, jouer avec la langue, sortir des vieux mots des tiroirs, j’adore ça. C’est vraiment un outil.

headerNE : Tu jongles avec les mots. Je me souviens de ton spectacle avec le Cirque Plume, le mariage entre le visuel, les mots et la chanson, c’est un peu ta patte personnelle que tu mets à la portée des mômes dans Enfantillages ?  Finalement mômes, quand on écoutait les cassettes de Brassens de nos parents, on adorait, pourtant on ne comprenait pas tout et cela raisonne toujours en nous bien plus tard… pour les ani-mots c’est un peu ça non ?

A : Ah oui à fond ! Moi j’ai été tatoué Brassens par mes parents, on écoutait ça tout le temps. Je dis souvent que c’est mon troisième grand-père imaginaire qui était là tout le temps. Du coup ça m’a aidé à aimer le texte, la langue, jouer avec et bosser dessus. Aujourd’hui, Enfantillages c’est un mélange de tout ce que j’ai traversé, enfant, ado, adulte. Ado, il y a eu toute ma période Métal qui aujourd’hui me sert. J’ai aussi envie de proposer l’énergie rock, c’est aussi très enfantin. Proposer un truc très Rock and Roll où ça bouge, de l’acrobatie, du saut, de la vitalité…

NE : Hyperactif c’est presque du Led Zepp’ ?

A : Oui (rires) et l’énergie du rock m’a servi pour la scène. Sans oublier l’image. Mon père était dessinateur, mes études photos, vidéos, tous ces médias qui servent à raconter des histoires me servent aujourd’hui, à raconter et écrire des chansons.

NE : Je me souviens, sur tes albums avant Enfantillages, l’univers de l’enfance était déjà très présent finalement. Je pense à Dis-moi dimanche : (album l’année du singe) la rentrée des classes (album sur place ou à emporter)

A : Bien sûr ! toi tu connais le répertoire adulte, Tête en l’air aussi (album sur place ou à emporter)

NE : Tu as une sensibilité particulière qui te permet de capter un peu mieux que d’autres l’univers de l’enfance ? Pourquoi les artistes ont cette faculté plus que les autres ? Certains qui nous sont chers comme Renaud (Les dimanches à la con, C’est quand qu’on va où, Le petit chat est mort…) mais aussi Thiéfaine (Demain les Kids, La ruelle des morts…) sont aussi très proches de cet univers.

DSC-2207b,medium_large.2x.1509815875A : Oui, et je crois que c’est notre métier qui est très enfantin. Pour moi, la scène c’est un tarmac, une cour de récréation, où on s’amuse. Tu sais, les artistes, dans une proportion et des styles différents, sont tous des enfants en fait. Il y a un côté, je monte sur la table de chez ma grand-mère pour faire un p’tit numéro. Moi, je vois mon métier comme ça. Il y a plein de choses qui se rapprochent de l’enfance, par exemple, dans la façon de travailler, tu pars en tournée dans un bus avec des copains ! Nous, on est quinze maintenant sur la route dans un tour bus. C’est comme la classe de neige… Notre métier c’est aussi du divertissement. Donc, on s’amuse en travaillant. Je ne sais plus qui disait « il faut travailler beaucoup pour donner l’impression que c’est facile » mais c’est exactement ça. Moi, je me sens très proche de mon enfance. Les petits spectacles que je faisais dans l’immeuble pour les voisins du quartier chez mes parents, c’était déjà ça !

NE : Tu savais déjà que c’était ce que tu voulais faire ?

A : Oui. Je ne savais pas encore comment le faire. Si je n’avais pas fait de la chanson, j’aurais fait de la BD ou je ne sais pas quoi, mais j’aurais raconté des trucs.

NE : Anne Sylvestre et Steve Waring t’ont fait l’honneur de leur présence sur Enfantillages 1. J’imagine comme beaucoup de notre génération, qu’ils font partie de ceux qui t’ont fait découvrir la chanson à la période de l’enfance. On se souvient des fabulettes, des grenouilles, du matou… Ils ont ouvert la voie… (la voix) ?

A : Ce sont les deux premiers disques que j’ai eu à 4 ans, je crois. Pour moi, ce sont mes « Brassens jeune public ».

NE : Ils sont les précurseurs de cette chanson intelligente pour enfants. Comment ont-ils reçu ton travail ? Comment se sont faites ces rencontres ?

A : Les grenouilles de Steve Waring, c’est un truc qui marchera toujours parce que c’est complètement magique. Dans les fabulettes d’Anne, il y a des chansons magnifiques. Steve Waring, je l’ai appelé pour lui demander l’autorisation de faire une parodie du Matou revient, en l’occurrence le retour de Pepette, en reprenant la même trame du mec qui veut se débarrasser de son chat mais en le présentant plus à la façon Tex Avery, plus actuelle. Du coup, comme il était super sympa je lui ai demandé de chanter avec moi. Pareil avec Anne, c’était très fort, du coup j’ai commencé avec ces deux artistes dont les disques tournaient chez moi quand j’étais tout petit. Ces deux rencontres ont construit la baraque, ce sont les piliers, les murs porteurs !

NE : Après, tous les artistes qui sont venus te rejoindre…

A : Pour la plupart on se connaissait déjà. J’avais les contacts, et pour d’autres je suis passé par les maisons de disques. J’ai très souvent eu des réponses positives ce qui explique que, sur Enfantillages 1, on a eu beaucoup de monde. On s’est dit, on va faire pareil avec le 2. Les personnages prennent de la consistance parce qu’ils sont interprétés par d’autres donc les enfants ou les adultes écoutent d’autres voix, d’autres univers. Ça enrichie les chansons. Grand Corps Malade qui fait Simba, le petit lion, dans joli zoo ça donne vraiment du corps. Zaz fait la petite fille rêveuse avec sa gouaille dans Capucine… C’est la chanson qui va proposer l’invité, je fonctionne comme ça, je n’écris pas pour les gens au départ.

NE : Tu parlais de Fabien dans Joli zoo, je pense aussi à Madame nature avec Tété, on est clairement dans l’écologie. Aux âmes, Citoyens c’est une belle leçon de civisme. Sur ce troisième opus, on trouve un nouvel axe, plus basé sur des sujets de société, plus engagés, plus sérieux tout en restant dans la légèreté et la « déconne » ?

A : Il fallait que pour le troisième album, je me renouvelle et que j’ouvre le champ à d’autres trucs. Je ne pouvais pas faire que des chansons marrantes sur l’école. C’est un peu la nouveauté que d’installer des choses plus citoyennes ou des engagements sur des choses de la vie. La chanson sur le zoo, c’est une chanson triste qui vient d’un traumatisme de l’enfance. Je voyais toujours le même jaguar qui tournait en rond dans une cage quand j’étais petit. Je vois toujours ça dans certains zoos… Je ne généralise pas mais c’est comme dans les delphinariums, il y a eu pas mal de campagnes là-dessus. J’avais envie de dénoncer ça. D’ailleurs, les enfants comprennent très, très, bien et voient tout de suite de quoi on parle. Aux âmes, Citoyens c’était au lendemain de la vague d’attentats du Bataclan. J’avais très envie de parler de tout ça. Trouver un axe, les codes, c’est difficile. Il fallait éviter le côté frontal, du coup j’ai parodié la Marseillaise en mettant en évidence le vivre ensemble, en prenant le contrepied de la chanson guerrière. On ne parle pas d’armes, de sang impur et d’égorgements… c’est plutôt devenu une chanson d’amour, une sorte de Marseillaise pour les parents.

NE : C’est particulièrement l’exemple où tu parles aux enfants et aux parents. Il y en a pour tout le monde.

A : Il y a même des chansons clairement pour les parents, comme On ne peut rien faire quand on a un p’tit (avec Tryo) qui est le pendant de On ne peut rien faire quand on est petit du premier album. Là, c’est clairement pour le couple qui vient d’avoir un enfant.

NE : On sent qu’il y a du vécu là-dedans !

A : Ça, c’est clair.

NE : Justement, la paternité est un moteur à la création, j’imagine ?

A : A fond ! La chanson, La vie c’est quoi, a été écrite juste quand mon deuxième est arrivé. Ce fut une espèce d’explosion, de choc joyeux. Du coup, la chanson est arrivée d’elle-même, je n’avais plus rien à faire. C’était, comme si on me la donnait, c’était bizarre. Parfois ça fait ça, pas tout le temps, malheureusement. Il y a des périodes où il ne se passe rien et puis de grosses émotions, joyeuses ou tristes, deviennent des chansons.

NE : Alors, tu as gardé aussi cet univers des monstres, de la peur, avec des personnages drôles et flippants, l’apprenti Dracula, Welcome le zombie qui s’invite à la maison et vient dormir sur le canapé, ce n’est pas banal. On retrouve cet univers des personnages flippants chez Perrault, Andersen, Grimm, tu t’en moques gentiment d’ailleurs dans Les contes de fées ça craint ?

DSC-2030b,medium_large.2x.1509815780A : Moi, j’adore écrire des trucs comme ça. Pour L’apprenti Dracula on a travaillé avec Mathias Malzieu qui m’a proposé des arrangements. Il s’est investi à fond. C’est lui qui nous a proposé la cantatrice à la fin, une chanteuse lyrique qui fait des houhouhous. C’est un bonheur.  La couv’ de l’album c’est une image de nuit, je ne sais pas si c’est inconscient mais, dans l’album, il y a pas mal de personnages de la nuit, c’est marrant. Du coup on a travaillé ça aussi sur scène, tu verras.

NE : Sur scène, il y a des surprises ? des invités sur les dates de la Cigale ?

A : Il y a Malou, la fille d’Hubert (le guitariste) qui est venu chanter avec moi, Oldelaf est venu, demain on a Claire Keim, après-demain Grand Corps malade et puis Carmen Maria Vega qui va venir faire J’ai peur du noir.

NE : On a parlé des textes mais la musique est vraiment soignée, choisie. On évolue sur les trois albums Enfantillages avec un éveil permanent à la musique de tout horizon, du zouk, du reggae, du jazz manouche, du rock sur du gros son ou hyperactif dont on parlait tout à l’heure. On sent que vous, musiciens, vous prenez plaisir à ça, mais c’est aussi une volonté de proposer différents styles ?

A : Complètement, tu sais, c’est cette forme de chanson qui nous offre ça. On n’est pas compartimenté, cloisonné. Avec le jeune public, tu peux faire ce que tu veux en fait. Tu peux parler de tout, installer des trucs imaginaires, et le style. Comme tu dis, tu peux faire du zouk du post punk, du batcave, une valse musette…

NE : Et ça passe de façon incroyable, sur chacun des spectacles que j’ai vus, les mômes dans la salle s’éclatent, ils viennent vraiment au concert. C’est vraiment très émouvant cette euphorie et ces moments de joie.

A : C’est une belle communion à chaque fois. On est surpris tous les soirs de ce qui se passe. Il y a des trucs de dingue. C’est magnifique !

NE : Pour moi, c’est vraiment singulier, je ne connais pas d’équivalent.

A : Je pense que vraiment, artistiquement, je me suis trouvé maintenant avec cet univers-là.

NE : L’univers pour adultes, tu y penses quand même ?

DSC-2253b,medium_large.2x.1509815914A : Oui j’y pense, je ne veux pas le déserter ce répertoire-là. Pour l’instant, il n’est pas dans mes sensibilités. Après avoir eu deux petits garçons, j’ai une petite fille qui arrive, ce sont aussi des muses. Je grandis avec eux, enfin je vieillis ! Eux, ils grandissent… Du coup, dans ma vie privée, je suis aussi dans Enfantillages, d’une autre façon, mais c’est génial. Mais, ce n’est pas exclu que je revienne avec des chansons pour adultes mais c’est un peu compliqué. Entre Enfantillages 1 et 2, j’ai fait l’album Mes meilleurs amis. Pour les gens, c’était un peu déstabilisant, le public ne savait plus trop. En France, c’est compliqué de passer d’un univers à l’autre, quand t’es identifié. Après, il y a plein de gens qui me connaissent et qui savent que j’ai aussi un regard et une sensibilité d’adulte mais, pour l’instant, je n’ai pas encore la réponse. On a fait des concerts en parallèle des deux univers et on s’est planté. On a arrêté, c’est trop compliqué. Dans Enfantillages, on décloisonne et on a parfois les grand-parents qui viennent, on a trois générations dans la salle. Pour l’anecdote, hier, on avait une famille au troisième rang qui s’était fait des T-shirt, des costumes et, sur différentes chansons, ils changeaient leur fringues. Ils illustraient la chanson avec leurs fringues. Il se sont mis en zombies, en vampires. Ils avaient des masques d’animaux sur ani-mots, hyperactifs, ils avaient fait les lettres sur leur T-shirt. On a halluciné ! J’en ai parlé sur scène, je leur ai dit : « c’est bien, moi aussi, je suis au spectacle ! » Les gens viennent et ils s’investissent, participent, c’est vraiment marrant.

NE : je suis impatient de voir ça tout à l’heure.

A : Tu verras en plus en photos tu vas t’éclater il y a plein de choses…

 

« Si la jeunesse est un vilain défaut, on s’en corrige bien assez vite »                              (Adulescent, G.Aldebert)

 

Le site d’Aldebert, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs a déjà dit de lui, c’est là

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Une réponse à Sauvez vos enfants : faites leur écouter Aldebert !

  1. Jean HUMENRY 27 novembre 2017 à 16 h 02 min

    J’aime bien ce que fait cet homme mais pourquoi dire qu’avant lui nous faisions un travail désuet avec des mots du passé ?
    Pourquoi mettre de côté et ignorer à tout prix notre travail, nous : les Pierre Chêne, Jacky Galou, Mannick, Jo Akepsimas, Christiane Oriol, Patrick Di Scala et tant d’autres ?
    Votre serviteur a passé sa vie (j’ai 72 ans) à faire découvrir un immense univers de poésie, dans le respect, l’engagement…justement pour leur éviter la « consommation débile.
    Ces mots sur France-Inter ce matin m’ont attristé…

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