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Hexagone et Je Chante !, la presse chanson

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FRANCOFANS . En kiosques et sur abonnement. Situation difficile pour le bimestriel « indé » FrancoFans, affaibli par le manque de recettes publicitaires (conséquence du coronavirus) mais aussi par l’effondrement de son diffuseur Prestalis (FrancoFans est pour l’heure introuvable en kiosques sur de nombreux départements). Si la qualité rédactionnelle de ce magazine pêche parfois, il n’empêche que ce titre est important, indispensable même, dans le paysage de la presse chanson. Equipe rédactionnelle pour l’essentiel bénévole.

FRANCOFANS
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En kiosques et sur abonnement. Situation difficile pour le bimestriel « indé » FrancoFans, affaibli par le manque de recettes publicitaires (conséquence du coronavirus) mais aussi par l’effondrement de son diffuseur Prestalis (FrancoFans est pour l’heure introuvable en kiosques en de nombreux départements). Si la qualité rédactionnelle de ce magazine pêche parfois, il n’empêche que ce titre est important, indispensable même, dans le paysage de la presse chanson. Equipe rédactionnelle pour l’essentiel bénévole.

 

Cette épée qu’on attribue à Damoclès est toujours suspendue sur le sort d’Hexagone. C’est en ce début de l’été, à la sortie de ce numéro 16, qu’on devait être informé de la suite ou non de l’aventure, que la décision devait être prise. Report ou sursis de trois mois. Sept cent abonnés, c’est pas assez, trop fragile, trop lourd. Il faudrait être plus (deux postes salariés ne seraient pas de trop) pour que cette revue poursuive, persiste, résiste. On ne le dira jamais assez : si vous aimez cette revue, si vous la croyez utile, si elle vous est indispensable, abonnez-vous. Et, quitte à inviter vos amis en des réunions style Tupperware, présentez-leur Hexagone, passez des disques, faites-les s’abonner : c’est une fieffé service que vous rendrez à la chanson. Donc, le numéro 16 d’Hexagone vient d’arriver sans encombre dans votre boîte aux lettres. Encore une bien belle livraison : dix-huit pages (dont de très belles photos) sur Chloé Lacan, un entretien avec Phanee de Pool, des portraits de Cali et de Bertrand Betsch, des nouvelles de Benoît Dorémus, Sage comme des sauvages passé à la loupe. Ainsi qu’une enquête sur « la culture au temps du coronavirus ». Le dossier de ce numéro, jamais encore abordé de cette façon, est sur « cette chanson qui dégenre » : lesbienne, gay, bisexuelle ou trans. Avec la participation de Nicolas Bacchus, de Clément Bertrand, de Pauline Paris et Léa Lootgieter (auteures du livre Les dessous lesbiens de la chanson), de la québécoise Samuelle, de Patachouille et de Monsieur K… beau casting pour traiter de ce sujet dans sa diversité, dans le sensible, dans sa réalité et le regard des autres. Un dossier introduit (si on peut s’exprimer ainsi) par ce trublion de Bacchus, l’auteur de Ton fils (…dort avec moi), ne peut qu’être que franchement passionnant. Est-ce la place libérée de pubs hélas absentes, est-ce le soucis de procéder à un bilan, toujours est-il que ce numéro fait rétrospective photographique des seize précédents, et publie un utile index pour retrouver facilement les article publiés. On revient sur Hexagone dans moins de trois mois. Dans l’entre-temps, nous pouvez en toute confiance remplir votre bulletin d’abonnement.

Équipe rédactionnelle pour l’essentiel bénévole. Le site d’Hexagone, c’est ici.

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VINYL (Musique hors-bizness) . Uniquement sur abonnement. Ce titre fort sérieux et documenté à la forme très artisanale, style fanzine, ce qui n’est pas désagréable. 127 numéros à ce jour, ce qui tient de la performance. Situation financière néanmoins critique : chaque nouveau numéro est – et de plus en plus – conditionné à l’état des abonnements, d’où, au moins sur la page facebook de Vinyl, des relances peu aimables, agressives souvent. Equipe rédactionnelle entièrement bénévole.

VINYL (Musique hors-bizness)
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Uniquement sur abonnement. Ce titre fort sérieux et documenté a une forme (mise en pages et impression) très artisanale, style fanzine, ce qui n’est pas désagréable. 127 numéros à ce jour, ce qui tient de la performance. Situation financière néanmoins critique : chaque nouveau numéro est – et de plus en plus – conditionné à l’état des abonnements, d’où, au moins sur la page facebook de Vinyl, des relances peu aimables, agressives souvent. Equipe rédactionnelle entièrement bénévole.

Si ce n’étaient les papiers sur Marie-Paule Belle, Jean-Max Rivière, Gauvain Sers, Gilles Olivier, Pierre Eliane, Les Compagnons de la Chanson et l’hommage à Eva, on croirait tenir entre les mains un de ces hors-séries dont le magazine Je Chante ! nous a déjà gratifié. En l’occurrence un hors-série « Maxime Le Forestier ». Trente-deux pages à retracer son parcours, à s’entretenir avec le chanteur de San Francisco et de Né quelque part. Avec, dans la marge des pages, des témoignages, des éclairages : Ganaël, Joan Baez, Nicole Croisille, Pierre Goldman, des extraits d’articles et de livres… En fait un dossier quasi idéal, dont il serait vain ici d’en extraire quelques lignes tant c’est dense. Un dossier sous le sceau du sérieux de ce magazine, Je Chante !, qui nous avait habitué ces dernières années à un rythme annuel : là c’est le second en six mois, faudra penser au contrôle anti-dopage. Parmi les autres artistes de ce numéro, on s’attardera sur le portrait du chanteur Pierre Eliane, ancien rockeur entré dans l’ordre mendiant d’un Carmel, pour qui le terme de parcours atypique est bien peu au regard de cet étrange et fabuleux itinéraire. Hommage à Fred Mella, récemment disparu, occasion s’il en est de revisiter le parcours des fameux Compagnons de la Chanson par quatre pages érudites qui s’étalent de l’automne 1941 à leur tournée d’adieux qui s’est achevée le 10 mai 1983 à l’Olympia. Entretien avec Gauvain Sers à l’occasion de la sortie de son deuxième album, Les oubliés ; coup de chapeau à Régine au prétexte de la sortie d’un coffret de dix CD ; rencontre avec Marie-Paule Belle tant pour la parution de son livre Comme si tu étais toujours là, chez Plon, que la sortie d’une nouvelle compilation, Mes premières années 1969-1976. Enfin, un hommage conséquent à la chanteuse Eva, « une voix venue des brumes de la Baltique », disparue en mars dernier à Montréal. Sept pages de reconstitution de carrière qui ne peuvent que nous donner furieusement envie de nous replonger dans l’œuvre de cette artiste d’origine allemande.

Équipe rédactionnelle entièrement bénévole. Le site de Je Chante !, c’est ici.

 

Cholé Lacan « La pêche au bonheur »

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Maxime Le Forestier « Date limite »

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Eva « Il fait bon vivre »

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2 Réponses à Hexagone et Je Chante !, la presse chanson

  1. Patrick Engel 7 juillet 2020 à 17 h 52 min

    Mille mercis pour la belle mise en lumière de ce nouvel opus d’Hexagone, revue effectivement plus que jamais indispensable en ces temps troubles et troublés. (Message subliminal : « ABONNEZ VOUS ! ») Qui d’autre en effet pouvait présenter un dossier complet sur la chanson, le genre et les thématiques LGBTQIA+, dossier auquel j’ai eu le plaisir d’apporter quelques modestes éléments. Je me permet, en cette qualité, de préciser que le sous- titre n’est pas « La chanson qui dérange », mais bien « La chanson qui dégenre », petite subtilité qui trouvera tout son sens à la lecture de ce numéro estival…

    Répondre
    • Michel Kemper 7 juillet 2020 à 18 h 49 min

      Oups, j’ai écrit une bêtise ! Mille excuses, ami Patrick ! (c’est déjà corrigé !)

      Répondre

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