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Philippe Guillard « Vincent le jaune »

philippe guillard cdC’est lui regarde bien, cet homme qui porte son frère,
Dans sa tête un tombeau, un lugubre cimetière
Cet homme, il est cela, un fucus étrangleur
Qui porte sous son bois le cœur d’un autre cœur
Il porte le même nom qu’un frère mort avant lui
Est né le même jour que celui de sa vie
Il est deux, et il crie, que dois-je faire de nos doigts
Et ou marcher vers qui, et quand marcher, pourquoi
Et fantôme dans sa viande, chercher son pèlerinage,
Quelque part en Hollande, région du Borinage

Philippe Guillard

Paroles  Philippe Guillard, Musique Christophe Barennes et Rudy Guillard. Extraite de l’album « Quand on me demande » (2014).

Vincent Willem van Gogh, né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert, aux Pays-Bas, est mort le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, en France, il y a 130 ans. La thèse généralement admise est qu’il se serait suicidé, après avoir peint un dernier tableau, des Racines d’arbre, dont on pense avoir récemment trouvé la localisation exacte à Auvers-sur-Oise. 

Une autre thèse, défendue par l’historien John Rewald dans les années trente et par deux biographes britanniques, Steven Naifeh et Gregory White Smith, en 2011, serait qu’il aurait été victime d’une balle tirée accidentellement par deux jeunes gens du pays qui jouaient avec une arme. 

Quoi qu’il en soit, le destin tragique du peintre génial et prolifique (plus de 2000 œuvres dont 900 peintures) mais atteint de troubles psychiatriques  a inspiré de nombreux biographes, réalisateurs de cinéma, auteurs de BD, compositeurs de musique orchestrale ou lyrique, et c’est sans doute le peintre sur lequel on a composé le plus de chansons, et par les plus grands auteurs, écouter cette playlist. Vincent Van Gogh a laissé de nombreuses lettres dont la majorité adressée à son frère Théo, d’un grand intérêt personnel, historique et artistique, librement accessibles grâce au Musée Van Gogh d’Amsterdam (écrites en français après 1886, choisir « original text », ou fac simile, la photo de la lettre d’origine, sinon les lettres sont traduites en anglais)

Philippe Guillard a écrit ici une longue épopée particulièrement émouvante de la vie de Van Gogh, bien mise en valeur par la musique, reprenant une analyse psychanalytique, celui-ci étant né à l’anniversaire exact de la naissance et de la mort de son frère mort-né le 30 mars 1852 de même nom et prénoms, d’où sa sensation d’être un usurpateur. 
Dans son album de 2014 figure une autre chanson sur Nicolas de Stael dont la vie s’est terminée tragiquement, et il a chanté Soutine également. Pour écouter Philippe Guillard (interprétations de Léo Ferré et de ses propres compositions) c’est ici

 

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