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Valentin Vander « Les grands lacs »

©yeshe.henneguelle

©yeshe.henneguelle

Tu te réveilles sans un bruit
Dans une chambre trop grande,
Le soleil, là haut s’est enfui
Sans que tu le demandes
Sans que tu vois les jours 
Qui filent comme les heures
Oh les grands lacs dans tes yeux
Où personne ne se noie
Cœur en vrac, coupé en deux
Où est passée ta joie

Valentin Vander

Paroles et Musique Valentin Vander(haegen). Monotitre 2025

Ce 11 juin 2025 paraît ce premier extrait du futur album solo de Valentin Vander, sur les images de Jordi Honoré. Cette chanson qui débute par un texte extrêmement mélancolique vire ensuite à un encouragement à ne pas se renfermer dans sa solitude « Mais ne reste pas le cœur à l’envers à attendre qu’on t’ouvre enfin les bras », car « on est tous et toutes un peu comme ça ». 

On a tant vu Valentin nous faire sourire (bien que quelquefois plutôt jaune !) avec les Goguettes (samedi 14 juin à Bordeaux, et du 5 au 26 juillet au Off d’Avignon  à 20h au Théâtre des Lucioles, sauf le mercredi) que l’on pourrait oublier qu’il est aussi un auteur sensible, celui de son précédent album Mon étrangère, celui qui a choisi La tendresse pour nous faire oublier l’isolement de la pandémie. Celui aussi, capable de transcrire les tourments d’un Vissotsky, ou de chanter Victor Hugo et son Vent de la mer, si doux et nuancé. Le prochain album, qu’il nous annonce tendre et apaisant, sort cet automne.

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