Aizac, sur la route des festivals d’été

Jean Guidoni (photo DR prélevée à la toile)

Les historiques du festival de Barjac sont des gens bien organisés, qui planifient et rationalisent leurs déplacements estivaux. Ils savent où ils dorment, ce qu’ils mangent, les bons plans, les bons commerces, les spécialités régionales, les stands d’abricots et de pêches sur le long de la route : ne croyez pas qu’ils ne vivent pas que de chansons et d’eau fraîche, loin de là.

Ainsi savent-ils d’expérience que, dès l’extinction des feux de Barjac, sitôt après Dimoné, les Ogres de Barback et le québécois complètement déjanté et talentueux qu’est Normandin, débute pas loin de là Aizac, en Ardèche. Un festival ? Non, des soirées de chanson : deux seulement… mais, diantre, quelles soirées !

Bon, ce n’est pas là que les artistes feront fortune : Aizac n’est pas un plan de carrière, c’est un choix du cœur avec, qui plus est, comme organisateurs des anciens du Forum Léo-Ferré d’Ivry-sur-Seine. Cercle de connaissances, donc. On chante sur scène puis on se retrouve à la table commune, à diner avec son public. C’est pas le Fouquet’s et c’est bien mieux : à la bonne franquette et les vers trinquent de bon cœur !

AUJOURD’HUI LE FESTIVAL DE BARJAC
Les fameuses Chansons de parole de Barjac débutent ce samedi avec une soirée belge composée de La Fanfare détournée (notre photo) et de Claude Semal, dans la cours du château.
Comme les années passées, NosEnchanteurs vous fera vivre, en léger différé, l’ensemble des concerts et animations de ce festival-étalon de la chanson. Ce sera pour nous l’occasion, informelle, de rencontrer nos lecteurs et recueillir leurs suggestions. Autour d’un pot sans doute tant il est vrai que, si un vers ça va, deux vers c’est déjà le début d’une chanson…

Au programme cette année : vendredi 2 août Nathalie Miravette (avec Jennifer Quillet au piano et à la trompette) son répertoire est certes un peu culcul mais qu’est-ce que c’est bon…) avec Frédéric Bobin en première partie. Puis, le lendemain, samedi 3 août, Lily Luca en levée de rideau de Jean Guidoni (ce dernier accompagné au piano par Fabrice Ravel-Chapuis). Bon, ça fait deux parigots (Miravette et Guidoni) pour deux lyonnais (Luca et Bobin) : intéressant remake culturel d’Intervilles en Ardèche, qui suscitera le plus d’applaudissements ?

Bien dans l’esprit des Chansons de parole, rien de mieux pour ainsi les prolonger, se donner deux soirs de rab’ avant de rejoindre son (morne ?) quotidien…

Sans compter les animations off et un marché de producteurs et d’artisans, la buvette et les repas… Dites, si c’est pas les vacances, ça ?

Renseignements au 04.75.38.73.58