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Carmen Maria Vega fada (et maso) de Vian

Carmen Maria Vega (photo Yann Orhan)

Carmen Maria Vega (photo Yann Orhan)

Vedette de « variétés », possible star-rock, évidente nouvelle diva, idole de notre ami et collaborateur Norbert Gabriel, telle est la lyonnaise Carmen Maria Vega : deux albums au compteur, jolies réussites et tout l’avenir pour elle. Le monde lui appartient que, déjà, elle se permet une pause, histoire de mettre sa voix au service d’un de ses auteurs fétiches : le dénommé Boris Vian. Ça s’appelle « Fais-moi mal, Boris ! » tant il est vrai que du chaos naissent les bleus et autres délicats hématomes. Vous pensez bien qu’avec un titre comme ça, avec une chanteuse comme elle, ce ne peut être un concert de tout repos. A défaut de l’avoir vu, on se contente de la déclaration d’intention que nous apprend que le lyonnaise « se prépare à métamorphoser les ambiances jazz et rock de Vian en un happening des plus tonitruant, mélangeant la chanson au théâtre, le langage du corps à l’effeuillage. Un spectacle chargé d’émotions diverses, qui bousculent les genres et qui vous fera découvrir ou redécouvrir l’inventeur du mot tube. » Qui nous apprendra aussi que tout ce qui est tube n’est pas forcément creux, même le sanguinolent tango des bouchers de la Villette (l’hémoglobine sied si bien au teint de la Maria Vega…) On dit que le choix des titres pour pour Carmen un autre casse-tête (fais mois mal !…), qu’elle aurait aimé toutes les chanter. Le recensement actuel portant à 535 le nombre de chansons de Boris Vian, c’était effectivement difficile de toutes les interpréter d’autant que la dame aurait aimé dire aussi deux ou trois textes de l’auteur de L’écume des jours.

La tournée est en cours et un EP est disponible sur la tournée ou en téléchargement sur toutes les bonnes plateformes. Qui comprend bien sûr la chanson-titre, Fais-moi mal, Johnny, ainsi que Les joyeux bouchers, L’âme slave, Quand j’aurais du vent dans mon crâne, Alhambra rock, Strip rock et Eléments d’une biographie de Boris Vian.

Le site de Carmen Maria Vega, c’est là. En tournée le 18 octobre à Vénissieux (69), 19 à Cluses (74), 15 et 16 novembre à Nouméa (Nouvelle Calédonie à 28 Lannion (22), 29 à Bouguenais (44), 30 à Viarmes (95), 5 décembre à Firminy (42), 17 à Haguenau (67).

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2 Réponses à Carmen Maria Vega fada (et maso) de Vian

  1. Norbert Gabriel 18 octobre 2013 à 10 h 36 min

    eh oui, c’est mon idole … Faut bien dire que des filles de scène comme elle, on n’en trouve pas tous les jours sous les pavés de la Croix Fousse ou de la place Bellecour…. Avec sa quadrilla qui assure un  » max » (!) chaque concert est un moment explosif, une fiesta lumineuse… Comme sa frangine andalouse; près des remparts de Séville, chez mon ami Lillas Pastia, nous danserons la séguedille et boirons¨du manzanilla… ou du Beaujolais entre la place des Terreaux et le Gros Caillou …

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  2. Danièle Sala 18 octobre 2013 à 11 h 30 min

    Boris Vian , équarrisseur de première classe, et la flamboyante Carmen Maria Vega , c’est sûr que ça doit déménager ! pas vue encore sur scène à cause d’un escalier assassin, mais je l’attends au tournant .

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