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Murat, la biographie-dossier qui fait coup de boule

Jean-Louis Murat, dont un niveau visage se dessine en un livre explosif (photo DR)

Jean-Louis Murat, dont un visage précis se dessine en un livre explosif (photo DR)

Pour en avoir sans doute lu quelques unes, vous savez qu’il n’y a pas une matrice une et unique pour rédiger une biographie, pas de grille, de modèle déposé. Hors le talent (ou non), chacun fait à sa guise, use de sa liberté éditoriale. On le fait du vivant de l’intéressé(e), à sa mort parfois. Un biographie peut être « autorisée », parfois même écrite en collaboration avec l’artiste (exercice périlleux et éprouvant : il faut alors être d’une certaine trempe pour affirmer et maintenir sa liberté de plume, l’exemple de Jean Théfaine avec Hubert-Félix Thiéfaine étant à ce titre un superbe cas d’école), elle peut aussi ne pas être « autorisée » quitte à s’exposer à la vindicte du biographé quand il n’approuve pas. Les morts posent bien moins de problèmes.

38 pages compilant des coups de gueules de Jean-Louis Murat, anthologie de formules assassines d'un qui aime « faire preuve de créativité langagière » : « Pour un bon mot, je suis prêt à déclencher une guerre mondiale ! » Extraits : « Ce qu'on peut reprocher aux français, c'est qu'ils ont la vie intérieure d'un teckel, avec l'idéal d'un teckel. » « Je pense qu'il y a trop de nanas dans l'espace public et qu'on accorde trop d'importance aux pulsions des femelles. Il faut recommencer à leur mettre des mains sur les fesses et à leur mettre une torgnole si elles nous emmerdent. » «  Je pense que des Voulzon Souchyn des Souchy Voulzon, des gards comme ça c'est des prédateurs. Ils sont à peu près à la chanson française ce que les produits Monsanto sont pour les abeilles. » «  Après, t'as l'autre imbécile de Jacques Brel qui va chanter Ne me quitte pas, du coup c'est le Christ au Galogotha qui pleurniche « Père, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Mëme technique, même délire. Brel en Jésus, un genre d'artiste très répandu : « Je souffre tant pour vous sauver. » Quelle blague ! » « Baudelaire est le dernier poète chantable. Mallarmé est inadaptable. Aragon c'est du sous Baudelaire. Je déteste Prévert. Après c'est la dégénérescence, on arrive au néant à Grand Corps Malade... » « Je n'aime pas la démocratie qui se transforme en tyrannie des imbéciles. Celà fait de moi un antidémocrate. » « Renaud est si con qu'il pourrait s'appeler Citroën. » « Pour moi la France est une ménopausée dépressive et imbaisable. La preuve, c'est qu'il n'y a plus que Johnny et Patrick Bruel pour la faire crier. Quand je pars en tournée, j'ai vraiment l'impression de baiser une morte. »

38 pages compilant des coups de gueules de Jean-Louis Murat, anthologie de formules assassines d’un qui aime « faire preuve de créativité langagière » : « Pour un bon mot, je suis prêt à déclencher une guerre mondiale ! » Extraits :
« Ce qu’on peut reprocher aux français, c’est qu’ils ont la vie intérieure d’un teckel, avec l’idéal d’un teckel. »
« Je pense qu’il y a trop de nanas dans l’espace public et qu’on accorde trop d’importance aux pulsions des femelles. Il faut recommencer à leur mettre des mains sur les fesses et à leur mettre une torgnole si elles nous emmerdent. »
« Je pense que des Voulzon Souchyn des Souchy Voulzon, des gars comme ça c’est des prédateurs. Ils sont à peu près à la chanson française ce que les produits Monsanto sont pour les abeilles. »
« Après, t’as l’autre imbécile de Jacques Brel qui va chanter Ne me quitte pas, du coup c’est le Christ au Golgotha qui pleurniche « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Même technique, même délire. Brel en Jésus, un genre d’artiste très répandu : « Je souffre tant pour vous sauver. » Quelle blague ! »
« Baudelaire est le dernier poète chantable. Mallarmé est inadaptable. Aragon c’est du sous Baudelaire. Je déteste Prévert. Après c’est la dégénérescence, on arrive au néant à Grand Corps Malade… »
« Je n’aime pas la démocratie qui se transforme en tyrannie des imbéciles. Cela fait de moi un antidémocrate. »
« Renaud est si con qu’il pourrait s’appeler Citroën. »
« Pour moi la France est une ménopausée dépressive et imbaisable. La preuve, c’est qu’il n’y a plus que Johnny et Patrick Bruel pour la faire crier. Quand je pars en tournée, j’ai vraiment l’impression de baiser une morte. »

Le livre sur Jean-Louis Murat de Sébastien Bataille est, lui, extra ordinaire. Car différent. Il tient de la biographie parce qu’une partie de ce livre l’est, biographie assez neutre d’ailleurs malgré quelques exaltations, quelques considérations que l’auteur semble partager avec l’artiste, assez pâle aussi, en tous cas d’une écriture inégale. A de très rares exceptions près, cette biographie égrène, disque après disque, les étapes professionnelles du chanteur. Les seuls reliefs étant les interviews contenues dans cette partie biographique même. À ce titre, l’entretien avec Jean-Bernard Hebey, ancien de RTL, est une pépite, une bombe en soi, qui nous décrit l’impossibilité de travailler avec Murat et dépeint le personnage tel qu’il est : détestable.

Biographie ? Oui et non. L’ensemble du livre s’apparente plus à un dossier sur l’artiste. Un dossier complet, avec des pièces. Notamment à charge, C’est ça qui titille, aiguise notre curiosité. A la lecture de ce livre étrangement passionnant, nos a priori sont fortifiés : Murat est un loup solitaire qui hait le genre humain et le lui fait bien sentir, un asocial qui n’a pas assez de formules assassines pour ses congénères (à plus forte raison s’ils sont chanteurs et qu’ils ont réussi), d’une prétention, d’une suffisance sans bornes. Un « génie » certes (le terme revient souvent et semble convenir) mais associable, qui vomit tout ce qu’il peut et tout le temps. Dont les albums restent volontairement presque à l’état de « maquettes » qui jamais, à de rares exceptions près, ne rencontrent le succès malgré leur intérêt et c’est peu dire.

C’est ça qui fera grande presse à ce livre. Chaque interview de Murat, depuis toujours, nous amène son lot de relatives ignominies : Murat n’aime personne si ce n’est lui, et encore. Mettre bout une bout ces détestations, en faire florilège, était tentant : Sébastien Bataille l’a fait pour nous. Certes c’est pas Sartre, mais ça tient quand même parfois de la nausée, formules assassines et méchantes d’un qui se la pète plus haut que les volcans de son Auvergne.

Un seul regret dans ce livre que paradoxalement nous nous recommandons : la partie « discographie » n’est que sélective là où on aurait aimé la totale, comme un utile guide. Quitte à faire il faut bien se raccrocher à une part de Murat. Et la seule part qui vaille est sa discographie, guère la scène où il n’ y est pas plus sympathique qu’ailleurs.

Ce qu’écrit d’ailleurs Dominique A, dont on appréciera la préface, qui nous dit qu’il faut oublier Murat et s’en tenir à ses disques : « La beauté de ses chansons le permet. Et c’est peut-être la meilleure façon de les écouter. »

Étonnant livre que celui-ci dont Murat ne sort pas grandi mais qui donne envie d’aller plus loin dans son œuvre, de l’apprécier à son insu, de le conspuer pour ce qu’il est mais de fiévreusement écouter ses disques, faire le nécessaire distinguo entre l’œuvre et le bonhomme.

 

Sébastien Bataille, Jean-Louis Murat, Coups de tête, éditions Didier Carpentier 2015, 212 pages. Ce que NosEnchanteurs a déjà écrit sur Jean-Louis Murat, c’est ici ; la chronique de l’album « Babel » par Michel Kemper sur le site WeLoveMusic, c’est là.

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21 Réponses à Murat, la biographie-dossier qui fait coup de boule

  1. Danièle Sala 11 février 2015 à 12 h 01 min

    Sûrement un livre passionnant pour qui s’intéresse à Murat. C’est un ours, d’accord, mais il a écrit de si belles chansons ! Et, à sa décharge, il a dit aussi « Je préfère travailler avec les filles ». (…) « Une femme rend les mecs plus intelligents ».

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  2. Danièle Sala 11 février 2015 à 12 h 58 min

    Et cette vidéo montre qu’il peut avoir de l’humour, et qu’il ne dit pas que des  » bêtises » …
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=e0ifcTBk9pg

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    • Norbert Gabriel 11 février 2015 à 13 h 48 min

      En effet, ça pose aussi la question des extraits et de leur contexte, qu’on ne connait pas forcément… Là, on a une séquence vidéo sans déformation, et un personnage plutôt sympathique, mais parfois avec le temps …

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  3. Marc Rebond 11 février 2015 à 17 h 29 min

    En bien vingt ans de lectures de journaux et de magazines et sans jamais les chercher plus que ça, j’ai lu je crois pas mal d’interviews du sieur Murat, sur Libé, Télérama, Paroles et Musique, Chorus, Les Inrocks notamment, avec chaque fois l’appréhension de savoir qui et comment il allait cartonner. Si ce type est un chanteur de premier plan, c’est aussi un personnage infiniment détestable par ses propos hors les rimes. Il faut voir comment il traite les musiciens, les gens du métier, tous les intermittents, les organisateurs qui l’invitent, son public aussi. Murat c’est à lui tout seul un jeu de massacre, un type puant. Oui, il n’est consommable que sur disque, pas autrement.
    Mais ce bouquin me tente beaucoup.

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  4. surjeanlouismurat 12 février 2015 à 14 h 00 min

    Encore un peu en colère après UNIEUX en 2013? Comme vous le dites, la bio est plutôt neutre voire louangeuse, et si elle avait voulu être à charge, il aurait fallu un peu plus de travail.. Aucun témoignage de responsable de salles, de techniciens, de présentateurs, même s’il n’y avait qu’à se baisser pour en avoir peut-être… Il est un peu affirmé que Murat serait menteur… mais la démonstration est mince… et s’appuie sur deux choses, dont une est une erreur. 1) Contrairement à ce qui est écrit, Murat a bien été photographié par Bettina Rheims. 2) Bataille pointe une imprécision sur un voyage à Londres en 1970… c’est bien mince. Amusant de dire que Murat est un peu menteur mais de construire toute la bio à partir de ses déclarations. La plus grosse charge donc est JB HEBEY… mais il n’est pas précisé que JB HEBEY avait « capturé » dans un contrat le jeune Murat. Vous trouverez les éléments de mise en perspective ici: http://www.surjeanlouismurat.com/2015/02/jean-bernard-hebey-et-jean-louis-murat-et-bettina-rheims.html Quant aux déclarations de Murat, elles sont une compilation sur 30 ans. Murat aurait un jour décidé suite à une remontrance des attachés de presse, qu’il devait faire le buzz… Il a parfois expliqué également que c’était une forme de résistance, de secouer les cocotiers. C’est peut-être plus difficile mais en 30 ans, on pourrait aussi faire une liste de ses déclarations autour de l’amour de la musique et des gens (Vanot, camille, anne Sylvestre, Malicorne, JP nataf, Manset…) ou trouver des propos nettement moins abruptes sur Brel ou Brassens.

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    • Norbert Gabriel 12 février 2015 à 14 h 49 min

      Intéressantes précisions, (le lien) je n’ai jamais vu Murat en concert, en revanche, je l’ai souvent entendu en interview sur France Inter, en direct, et je n’ai jamais entendu de dérapage. Peut-être que la façon, et par qui on est reçu, change aussi la façon dont on se comporte.

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  5. surjeanlouismurat 12 février 2015 à 15 h 01 min

    Jean Théfaine avait le projet d’écrire sur Murat, avec l’accord de ce dernier…quel dommage qu’il n’ait pas eu le temps.

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    • Michel Kemper 12 février 2015 à 15 h 40 min

      Si ce livre de Bataille (ce livre porte bien son nom…) est singulier dans sa conception, il n’en est pas moins intéressant : c’est sans doute pour ça qu’il l’est d’ailleurs. Bataille, dans une bio bien sage, apporte des pièces au débat. C’est habilement construit. Ces pièces sont pour la plupart tranchantes, très à charge. Mais tel est Murat. Bien qu’il ait de beaux albums, je ne suis pas un fou de Murat mais j’ai trouvé grand intérêt à ce livre.
      Jean Théfaine m’avait effectivement confié son souhait d’écrire un livre sur Murat. L’oeuvre aurait été forcément différente. Et nous aurait peut-être permis d’aller plus loin dans le personnage, de savoir qui vraiment réside à l’intérieur de Murat. C’est le seul reproche que je peux faire au livre de Bataille : qu’il n’aille pas plus loin. Car, entre la « tête de cochon » (là, je reste poli) qu’est à l’évidence Murat et le « génie » qu’il est aussi, il y a un espace énorme de jeu, de « je ».
      Pour autant, lisez ce livre !

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  6. surjeanlouismurat 12 février 2015 à 15 h 52 min

    « Pièces tranchantes, très à charge »…? On n’a pas lu le même livre…

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    • Michel Kemper 12 février 2015 à 16 h 30 min

      Comment qualifier l’interview de Jean-Bernard Hebey ? Ou encore ces Coups de gueule ?

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    • Daniel 12 février 2015 à 16 h 47 min

      Monsieur Kemper, vous ne devriez pas répondre. Ce monsieur fait de la pub partout pour son site et il est apparemment fan du chanteur en question. Débattre avec lui ne servira donc à rien comme vous pouvez le constater, d’autant que d’autres éléments permettent de se faire une idée concernant les problèmes de mensonges chez Murat.
      Pour ma part, j’ai aimé votre article et j’ai lu le livre de monsieur Bataille. Rien à redire, très bien écrit. Je suis en parfait accord avec ce que vous avez dit.

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      • Michel Kemper 12 février 2015 à 17 h 58 min

        Merci Daniel. Au demeurant, « fan » c’est pas une tare, c’est mieux que « fanatique » tout de même. Je débats rarement sur NosEnchanteurs (trop à mon goût déjà) mais encourage chacun à y aller de ses commentaires. Même un fan peut apporter au sujet même si, souvent, il sera plus enclin à défendre son « idole ». Et pis, entre nous, être fan de Murat et « avaler » un tel livre où l’artiste est quand même secoué, ébranlé, malmené (c’est pas rien ce qui est dit dedans!), ça doit faire un choc.
        Bonne journée.

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  7. surjeanlouismurat 12 février 2015 à 19 h 30 min

    Mon idée n’est pas de polémiquer (pour votre article sur Unieux, on avait discuté tranquillement).
    Comme l’a dit Norbert, je voulais juste apporter des précisions qui devrait être dans le livre!! Hebey a perdu de l’argent, il est aigri, et son témoignage ne me fait pas bouger une oreille. Sachez bien qu’il y avait bien pire à dire sur Murat!!
    Je suis fan mais critique, et je n’ai jamais encensé l’homme Bergheaud, d’ailleurs, rien dans le livre il me semble sur son homophobie supposée ou réelle (vincent josse y était allé d’un « jlm est un beauf »), ou sa récupération par l’extrême droite….

    Daniel (Sébastien peut-être?), quels sont les autres éléments concernant le mensonge? C’est un peu court Jeune homme, on aurait pu dire bien des choses en somme….

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  8. Vignol Baptiste 13 février 2015 à 6 h 53 min

    Ça chauffe, ça rue dans les brancards! Normal, ça cause du père Murat. J’aurais beaucoup aimé aimer ce livre, et dire grand bien d’un ouvrage publié par les éditions Carpentier, l’une des dernières maisons à prendre des risques dans ce domaine si méprisé qu’est la chanson, et la première à oser « faire » un Murat. Hélas, un bouquin qui, sur 110 pages, pour dénoncer les mensonges prétendus de Jean-Louis Murat, accumule mensonge (oui, Bettina Rheims a photographié Murat contrairement à ce qu’affirme « après vérification » l’enquêteur Bataille) et approches approximatives ne peut séduire le lecteur exigeant, même si « Coups de tête » parvient à mettre un peu d’ordre dans les écuries muratiennes dont le rangement comptait au nombre des travaux d’Hercule. L’amateur que je suis aurait aimer lire les témoignages d’Élodie Bouchez, de Camille, d’Isabelle Huppert, de Marie Myriam (oui, Marie Myriam) avec laquelle Murat enregistra un duo jamais paru plutôt que les souvenirs aigris d’amertume d’un certain Hebey.

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  9. Norbert Gabriel 13 février 2015 à 12 h 30 min

    Je vais aller chercher ce livre, ça m’intrigue.. mais avec une lecture très « critique » concernant certains témoignages, peu fiables, comme celui qui dit que Bettina Rheims n’a jamais photographié Murat. Cette pochette de disque est bien faite avec une photo signée Bettina Rheims… Donc, ça relativise la crédibilité du témoin…

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  10. B.S 16 février 2015 à 21 h 52 min

    Est-ce vraiment intéressant de consacrer un bouquin aux délires d’un chanteur, de talent, certes, sans doute, qui tire sur tout le monde sans même s’en rendre au point que certains parleraient de pathologie ? Bon, au moins, il n’est sans doute pas totalement un mauvais bougre : sa chanson préférée est Un mur pour pleurer d’Anne Sylvestre (interview des Inrocks) et il a travaillé avec Mylene Farmer sur le très beau duo Regrets…quant à l’album Cheyenne Autumn, c’est une pépite. Comme le dit Dominique A, retenir ses disques, c’est l’essentiel.

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  11. Danièle Sala 16 février 2015 à 23 h 51 min

    N’empêche que ce livre a été écrit avec un parti pris évident, et un ton accusateur et méprisant , quand il dit par exemple de ceux qui apprécient Murat: » ceux déjà acquis à sa cause dans les coteries intellectuelles », Au fond, qu’est ce S B reproche à  » l’auvergnat » ? De ne pas avoir voulu être formaté , selon les normes admises pour être un bon chanteur de variétés , bien placé dans les Hits , et qui rapporte beaucoup d’argent aux majors de l’industrie musicale ?

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  12. Gallet 20 février 2015 à 8 h 46 min

    Étonnante, cette unanimité…. J’ai essayé une fois encore, d’écouter le dernier CD. Je ne comprends pas la plupart des mots, vaguement prononcés. Il y a tant de chanteurs qui s’appliquent à être compris que je retourne à ceux-là et rends le CD de Murat .
    JPaul Gallet

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  13. Norbert Gabriel 21 février 2015 à 15 h 17 min

    Ce livre me laisse sur une impression que je vais résumer par une métaphore gastronomique:
    - le menu est alléchant
    - le hors d’oeuvre est parfait (la préface de Dominique A)
    - le plat de résistance est assez roboratif, mais il laisse comme un sentiment insatisfait…
    - le dessert est assez gerbant, (les pages d’extraits genre Voicigala)

    Mon conseil, ça vaut ce que ça vaut, la préface suffit largement…

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  14. LZ 6 janvier 2019 à 14 h 07 min

    C’était une erreur de l’équipe de Bettina Rheims. ça ne discrédite rien du tout à mon avis, sauf qu’il aurait dû faire plus de recherches, mais le peut-on sur chaque détail comme on le devrait, dans la réalité? Par contre, les déclarations de Hébey, je prends ça avec beaucoup de pincettes.

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  15. LZ 6 janvier 2019 à 14 h 10 min

    @Gallet
    Certes, il n’articule pas. Et toutes ses chansons sont loin d’être des chefs-d’oeuvre. Mais si tu tombes sur les bonnes,les textes, et la voix qui les susurrent, c’est magique. Il y a un Murat que je déteste, et un Murat que j’adore. Il est habité par 2 personnes, tu es tombé sur la mauvaise, il te reste l’autre à découvrir.

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