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A Blanzat on chante soir et matin

(photo Claude Fèvre)

(photo Claude Fèvre)

18 juillet 2015. Repas chantant au foyer rural,

 

Les Rencontres Marc-Robine 2015 se sont achevées et d’expérience l’on sait quel vide on ressent quand il faut revenir à son ordinaire, quitter cet espace protégé du festival,  quoi qu’il en coûte de fatigue pendant. Un festival c’est une association, une équipe qui, une édition à peine close, va se remettre à la tâche pour la suivante. On aimerait lui dire simplement merci.

On ne reviendra pas sur les concerts dont on a dit déjà beaucoup. Mais on aimerait conclure en rappelant que même si la scène est ce qui mobilise toutes les attentions et ferveurs, chaque festival porte en lui son idéal, son éthique qui ne manque pas de s’exprimer ailleurs que pendant les concerts.

Ici, à Blanzat, On connaît la Chanson, on en parle partout,  tout le temps : au Foyer Rural qui rassemble festivaliers, équipe et  musiciens pour les repas –  certains offrent des apéros chantés ! – dans la salle de la Muscade où Radio Arverne, 100.2, débat chaque après–midi à partir de 17h, à la médiathèque Aimé-Césaire où rendez-vous est donné à 15h. Même autour de la buvette, lieu névralgique s’il en est.

On connaît la Chanson, certes mais on la chante aussi. Soir et matin !   

Chaque  jour en effet une quarantaine de spectateurs-choristes dont on ne saurait trop souligner l’abnégation – c’est aimer la chanson à la folie ! – rejoint à 10 h un musicien tout aussi fou, en l’occurrence Frédéric Bobin. Assisté d’Agnès Mollon (chef de chœur des Gaperons rouges) il prépare le repas chantant du dernier jour.

On terminera donc (*) en évoquant ce moment là de fraternité et  de générosité qui nous a offert d’entendre une version inattendue de Singapour de Frédéric  Bobin, l’émouvante Maria Suzanna de Michèle Bernard, Des coups de pied au cœur de Rémo Gary, et La complainte de Pablo Neruda de Jean Ferrat  qui vous donne une furieuse envie de lever le poing au refrain.

Mais ensuite vingt quatre textes ou chansons encore illustreront le repas, interprétées dans leur grande majorité par des amateurs. Certains  en seront tout simplement les auteurs, témoignant ainsi du précieux travail qui s’effectue dans les ateliers d’écriture, ici ou là !

Et que dire du choix des textes et de leurs créateurs ? Jugez-en : Bernard Dimey, Gaston Couté, Michel Bühler, Rémo Gary, Claude Nougaro, Félix Leclerc, Anne Sylvestre…

Laissons Gérard Pierron, venu présenter le documentaire de Paul Champart qui lui est consacré, Sillons Sillages, rendre hommage à cette noble passion pour la chanson  qui s’est exprimée là :

« C’est le travail des amateurs qui fera vivre cette chanson qu’on aime. »

 

* Un  événement indépendant de notre volonté nous a empêchés de mettre en ligne à temps nos dernières chroniques de ce festival. Que les organisateurs et les musiciens veuillent bien nous en excuser !

 

En vidéo un extrait du documentaire sur Gérard Pierron :

2 Réponses à A Blanzat on chante soir et matin

  1. Gallet 23 juillet 2015 à 15 h 20 min

    Merci pour cet extrait du documentaire sur Gérard Pierron. Savez-vous comment on peut se le procurer, ce documentaire ?
    JPaul Gallet

    Répondre
    • Michel Kemper 23 juillet 2015 à 17 h 25 min

      Le commander auprès de Merlin Prod ou de « Le Petit Chariot » sur leurs sites respectifs.

      Répondre

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