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Marie Volta « Paris-Bamako »

VOLTA Marie 2015 paris-bamakoMon père on m’a donné
Un petit magnéto
Avec les touches usées
Mais tu recevras bientôt
Avec le son de sa voix
Les nouvelles
De ton fils Birahima
Ô mon père
On a mis les tapis
Sur le trottoir pelé
On y écoute la nuit
Les tout nouveaux arrivés
Qui apportent du pays
Les nouvelles
Une photo un gri-gri
Ô mon père
Cet avion qui passe dans le ciel de Montreuil
Cet avion c’est le Paris–Bamako

Marie Volta

Paroles et Musique Marie Volta. Extrait de l’album éponyme (2015). Le titre est issu d’un premier projet /album, Niger 2006.

Le jongleur paraît en 1997 (Sous le nom de Miquette), dont elle écrit tous les textes sauf une reprise de Robert Desnos, et déjà des compositions, écouter Heureusement il pleut. Puis vient Chanson de Toile en 2005, où elle reprend aussi l’Estaca de Luis Llach. Elle participe au Collectif de sept interprètes de Brassens en 2005, Brassens et Cie, où elle interprète avec esprit Les croquants et Le Vieux Léon, et en collectif La file Indienne. Puis au Collectif de poètes (en musique) Héliopolis en 2008.

Marie Volta interprète Brassens, Barbara, Anne Sylvestre, Boby Lapointe, Serizier… André Labeur l’a longtemps accompagnée sur scène à la guitare et à la voix, écouter en 2014 A tout-petits pas de Sérizier ou Si le Bon Dieu l’avait voulu de Paul Fort/Brassens. Elle a également fait partie du Collectif La chanson c’est la Vie avec Jean Dubois, Gwenaëlle Guillerm et Flo Zink.

En 2015 Marie publie Paris-Bamako où paraissent sept de ses compositions sur douze titres. Elle y reprend également deux traditionnels danois et balte, des poèmes de Roselyne Fritel, Dana Shishmanian et Jean Richepin (Ce que dit la pluie) qu’elle a mis en musique. Deux titres bonus sont chantés avec André Labeur qui vient de disparaître, et qui l’a encouragée à publier ce remarquable album : Les suites d’un premier lit, chanson coquine de 1908,  et Il y aura toujours (Marie Volta). On y trouve un poème, si fort, Il a dit rien, issu du recueil de Poésies J’ai avalé un arbre (2010). «Vous pourrez y aller de vos massacres inépuisés / J’inventerai la rédemption / l’éthéré absolu dans un geste solaire / l’organisme non organique / l’organisation indésorganisable »
Ecoutez l’odyssée gouleyante de l’eau transfigurée en vin,
Vin en vers,  « Eau que je prie à genoux / Viens te transformer l’été / En vin rosé parfumé / En grenache ou en tuilé / En petit rouge léger », ou l’émouvante Prière de Quasimodo à Esmeralda.
Enfin cette mélancolique et délicate (Est-ce qu’il y a) Un ciel, qui garde espoir : « Un petit coin secret / Où pourraient monter / En guise d’Adieu / Nos chants et nos vœux »

Marie Volta n’est pas qu’une interprète à la voix ronde et claire, bien placée, expressive, une autrice, une compositrice, une écrivaine (
L’Odyssée de la Baltique, récit historique impliquant son grand père, est paru en 2018), une poétesse, une chanteuse. Mais aussi une organisatrice d’évènements – l’Intégrale Brassens, de 2006 à 2014, puis en 2017, à Paris à la Mairie du IXeme ; l’Intégrale Serizier, avec Nathalie Solence, Claude Gaisne, Vania Adrien Sens, Nicolas Duclos et une vingtaine d’artistes, en janvier 2018 à La Vieille Grille, puis en janvier 2019 au Forum Léo-Ferré – et une animatrice d’atelier d’écriture. C’est aussi une comédienne, tant elle exprime de sentiments en chantant… De la chanson médiévale à la chanson jazz, en passant par le traditionnel, l’engagé, la chanson tout simplement, l’amour des mots et des notes.

Le site de Marie Volta, c’est ici

 

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