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Hoze « Je danse sur les toits »

Hoze 2020Je m’fous des modes, des tendances et des lois
De tous ces codes qui ne m’amusent pas
Adolescente je m’ne foutais déjà
J’embrassais Hugh Grant
Je dansais sur les toits
Peu m’importe le vent
D’où il vient où il va
Je pars devant
Qui m’aime me suivra

Hoze

©Yann Orhan

Paroles et Musique Carine Erseng (Hoze). Extrait du Six titres « Hoze » paru le 15 juillet chez OVNI Productions (CD)

Après trois albums sous le nom de Carine Erseng et des premières parties à l’Olympia, le premier EP en tant que Hoze nous est annoncé comme un tourbillon pop de musique acidulée entraînante. Ce qui, a priori, ne me disait pas grand chose, tant les ondes sont saturées de « musiques actuelles » faciles et sans saveur sur lesquelles bouger son body.

Seulement Hoze ce n’est pas que ça. Sur la pochette bleue comme un ciel d’été, son allure sportive par la coupe de cheveux et le survêtement bleu roy rayé orange noir et blanc, mais féminisée  par le maquillage yeux de biches, bouche rouge éclatant style années 60 sur dents hollywood chewing-gum, mèche en vague souple sur le dessus du front, regard de côté et sourire franc, généreux et malicieux, donne une idée de la complexité du personnage, à l’écart des clichés .

Si les mélodies sont effectivement entêtantes, à garder en tête mais pour autant sans facilités, les sujets vont plus loin qu’il n’y paraît. Soif de liberté à l’écart des normes, rêves romantiques, déclarations d’amour jouant avec les graphies modernes (JTM JTM)* et expression originale « Un pt’it tour au cinéma / Je t’embrasse pas sur la joue / J’fais comme si j’avais déjà / Vu le loup », rupture traitée avec délicatesse, Parle-moi « Qu’est-ce que tu n’aimes plus chez moi ? ». Un mélange de simplicité, de hardiesse, l’angle original et la musique rythmée d’électro fraîche et lumineuse.

Mais aussi sous le rythme dansant l’inquiétude d’une planète une seconde avant la fin du monde « Des nuages noirs dans les yeux / Des mers où s’éteint le bleu (…) Regarde la trop grande image / De tous nos ravages », et sous le Hello Ola (shalom salamalekum) une seule issue, il faut qu’on s’aime.

« Au feu les pompiers / Y a mon cœur qui brûle » est le chant d’une jeune femme qui a dépassé ses angoisses pour trouver sa voie d’autrice, compositrice, interprète, et on lui souhaite le succès qu’elle mérite.

 

* Prochain clip annoncé.

 

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