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Pourchères 2017. La Chansonnade est déjà une référence

France Léa (photo DR)

France Léa (photo DR)

Parmi les petits festivals estivaux de la chanson « à la marge », la Chansonnade de Pourchères est devenue une institution, une référence dont NosEnchanteurs n’a cessé de faire la juste promotion. Pourchères est une petite commune en haut d’une montagne (nous sommes en Ardèche, « que la montagne est belle… ») pas loin de Privas. 142 habitants au dernier recensement, pour une densité de 19 habitants au km2. Mais la page Wikipédia consacrée à ce charmant village est bien vide, dépeuplée, qui omet ce qui, pour l’amateur de chanson, fait de ce lieu un endroit unique qu’il faut découvrir à tout prix : la Chansonnade.

Philippe Forcioli "Quatorze auteurs pour 14-18"  Forcioli est dans la boue des tranchées, où l’on ne sait ce qui est le plus dur, de tuer ou de mourir, où les cervelles giclent, où l’on souffre tant de la faim que de la soif, de la saleté, des rats, des gaz, des maladies et du froid. Il est ce grand noir devenu fou qui danse nu sous la mitraille et tombe sous les balles venues d’on ne sait où… Il est ces femmes, seuls espoirs des poilus… « Il a fallu la guerre pour nous apprendre que nous étions heureux. » Il est le Papé de Giono qui résiste à la réquisition des chèvres et nous donne un peu de baume au cœur, au milieu des soldats sacrifiés comme des moutons… Il est aussi l’instituteur Louis Pergaud donnant sa leçon d’instruction civique dans La guerre des boutons, il est Le Grand Meaulnes rencontrant Yvonne de Gallet, Charles Péguy nous parlant de l’Espérance et Apollinaire : « C’étaient des saints et des poètes égarés dans le firmament. » Tous morts pour la France. CATHERINE LAUGIER (NosEnchanteurs, 26 février 2015)

PHILIPPE FORCIOLI, 14 AUTEURS POUR 14-18
Forcioli est dans la boue des tranchées, où l’on ne sait ce qui est le plus dur, de tuer ou de mourir, où les cervelles giclent, où l’on souffre tant de la faim que de la soif, de la saleté, des rats, des gaz, des maladies et du froid. Il est ce grand noir devenu fou qui danse nu sous la mitraille et tombe sous les balles venues d’on ne sait où… Il est ces femmes, seuls espoirs des poilus… « Il a fallu la guerre pour nous apprendre que nous étions heureux. »
Il est le Papé de Giono qui résiste à la réquisition des chèvres et nous donne un peu de baume au cœur, au milieu des soldats sacrifiés comme des moutons… Il est aussi l’instituteur Louis Pergaud donnant sa leçon d’instruction civique dans La guerre des boutons, il est Le Grand Meaulnes rencontrant Yvonne de Gallet, Charles Péguy nous parlant de L’espérance et Apollinaire : « C’étaient des saints et des poètes égarés dans le firmament. » Tous morts pour la France.
CATHERINE LAUGIER
(NosEnchanteurs, 26 février 2015)

Car, parmi ces 142 habitants, il y a Monique et Sabine qui, toutes deux, aiment la chanson. « Il y a des maisons où les chansons aiment entrer… » disait Félix Leclerc, jolie constatation qu’elles ont faite leur. Elles les aiment tant qu’elles accueillent chez elles un concert chaque mois : il y a toujours du monde. Et, pour la 7e année consécutive, tiennent festival à la maison, comme d’autres inviteraient leurs amis pour un barbecue ou une soirée jeux de rôle.

REMO GARY, LES FALAISES DE BONIFACIO « Un jour, je donnais un atelier d’écriture à Corveissiat. On parlait de la craie. "C’est quoi de la craie ? Un peu comme du caillou, les falaises, Bonifacio etc…" » Une semaine après, il y a un gamin du fond de la classe, du genre avec un peu d’air dans la tête, qui me fait : "arrête d’écrire au tableau, tu uses les falaises de Bonifacio !" » S'il fallait trouver l'origine du titre de ce spectacle, c'est ici, dans cette école, qu'on le trouvera. « Les falaises de Bonifacio » de Rémo Gary est une conférence chantée, «  un spectacle poélitique" composé de chansons nouvelles et anciennes. « Et d’autres qui ne m’appartiennent pas ». C’est un spectacle « poélitique » composé des chansons que j’ai écrites et d’autres empruntées pour les besoins du propos. Comment on commence et comment on finit ; c’est quoi une chanson sociale, engagée, engageante, dégagée… A quoi ça sert les artistes, les chanteurs, la poésie, le chant, la musique … Comment ça se fabrique, où se situe la création, la récréation. Vous retrouverez donc dans ce spectacle des chansons que j’ai déjà chantées sur scène, et quelques nouvelles aussi. Le langage dédié qu’est la chanson est toujours un mélange d’intime et d’universel. De populaire philosophie. Dire « je » pour faire entendre « nous ». Et inversement. Et rester du mieux possible sur ce fil. Et pourquoi alors les falaises de Bonifacio ? Venez, je vous raconterai.

REMO GARY, LES FALAISES DE BONIFACIO
C’est un spectacle « poélitique » composé des chansons que j’ai écrites et d’autres empruntées pour les besoins du propos.
Comment on commence et comment on finit ; c’est quoi une chanson sociale, engagée, engageante, dégagée…
A quoi ça sert les artistes, les chanteurs, la poésie, le chant, la musique … Comment ça se fabrique, où se situe la création, la récréation.
Vous retrouverez donc dans ce spectacle des chansons que j’ai déjà chantées sur scène, et quelques nouvelles aussi.
Le langage dédié qu’est la chanson est toujours un mélange d’intime et d’universel. De populaire philosophie. Dire « je » pour faire entendre « nous ». Et inversement. Et rester du mieux possible sur ce fil.
Et pourquoi alors les falaises de Bonifacio ? Venez, je vous raconterai.

Un festival à taille réelle, avec chaque fois un plateau artistique épatant (cette année, Rémo Gary, Bernard Joyet, France Léa, François Buffaud, Nathalie Miravette…) et un grand professionnalisme. Un fond de scène « à perte de vue » (que vous ne pouvez imaginer si vous ne l’avez pas vu), une scène ouverte (deux après-midi) et désormais, si c’est pas du luxe, un stage d’écriture et de composition d’une grande tenue, animé par Anne Sylvestre (l’an passé co-animé par Gil Chovet, cette année par Christopher Murray).

 

Chansonnade de Pourchères,
du 7 au 9 juillet 2017

7 juillet : Reine + Rémo Gary « Les falaises de Bonifacio » ;

8 juillet : Liz Van Deuq « Pic et Notes
sur Piano noir » + Philippe Forcioli « Quatorze auteurs pour 14-18″ + Vivi Anne Boris / Bernard Joyet « AutodidActe II » ;

9 juillet : Buffaud trio + Nathalie Miravette « En toute modestie » + Henri Valette / France Léa « À qui on joue ? ».

 

Le site de la Chansonnade/DemeureS en Scène, c’est ici. Réservations demeuresenscene@orange.fr ; 04.75.64.14.57

 

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