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Ben Mazué sème l’espoir à la SEMO

Ben Mazué Photos ©Marc Schaefer

Ben Mazué Photos ©Marc Schaefer

Vendredi 11 juillet 2025, festival de La Semo (Enghien – Belgique),

 

Pas étonnant que dans un immense parc aux multiples univers de ce festival nous puissions récolter des graines d’espérance avec Ben Mazué. Il est la première tête d’affiche de ce festival à venir fouler la grande scène du Château, lui qui était déjà venu ici il y a trois ans. Il n’est que 16 h 30 en ce vendredi après-midi et pourtant la pelouse n’est plus visible tant elle est foulée par ces fans dont les trois quarts, selon un sondage à main levée, organisé pendant le concert par le chanteur, ont pris des congés pour être là.

Une heure et quart de quasi-intimité avec ce chanteur à l’énergie débordante qui parle au cœur de son public. Dans ses chansons, Ben Mazué se dévoile, partage sa vie mais aussi la nôtre : l’amour, la Famille, son divorce (Rupture), l’admiration pour cette femme qui n’est plus son épouse (Revoir son ex), la garde des enfants (Semaine A / Semaine B), le nouveau départ pour ce couple (C’est l’heure), cette fille qu’il n’aura plus mais à qui il écrit une chanson (Cécile Gagnant). 

Durant cette tournée des festivals, il a en effet choisi d’incarner les chansons préférées de son répertoire, entouré de huit musiciens, dont les choristes belges de Just Vox, spécialistes habituellement de reprises a cappella — découverts en 2024 dans La France à un incroyable talent  avec notamment L’Enfer du belge Stromae. Ils reçoivent un très bel accueil du public de La Semo.

Ben Mazué débute avec son tube de 2018 extrait de son album Les femmes idéales : J’arrive. Il nous invite ainsi à toujours y croire : « Je réveillais l’espoir. J’arrive, j’arrive, j’arrive. Change, invente, arrache, crée. Charge, cogne, balafre-les. Dès qu’ils te disent que c’est foutu… Tu les fais taire. »

BEN MAZUE 4 850x638 ©Marc SchaeferUn message à ne rien lâcher distillé tout au long du spectacle, à découvrir la vraie liberté en s’accordant le droit de se tromper. Le « docteur » Mazué exhorte à faire de nos erreurs des expériences qui permettent d’avancer : « Mais tout c’qui ne tue pas te rend plus fort. Et si tout ce qui n’me tuait pas m’usait. »

La joie de la technologie nous permet d’ajouter des duos (Pomme et J’attends) ou encore des trios avec ses amis Grand Corps Malade et Gaël Faye pour Tailler la route  magnifiés par le superbe solo de trompette en direct de Guillaume Poncelet. Ce dernier l’avait déjà accompagné au piano en 2017 sur le titre qu’il partage aussi face au château : 10 ans de nous.

Tout ce concert se vit dans un univers scénique qui fait penser à la pochette de son album Paradis écrit à la Réunion, sorti en plein COVID mais qui est un album qui, selon ses propos, l’a guéri. C’est la gratitude qui l’a sauvé annonce-t-il. Une grâce qui rappelle qu’« Il n’est jamais trop tard pour demander pardon » tout en admirant autour du nous tout ce qui donne de l’espoir.

C’est cet ensemble qui donne pour moi une très belle résonnance qui éveille mes émotions sur Cette guerre, sommet du concert, où je ne peux que souhaiter comme Ben Mazué à tous les combatifs, qu’ils aillent la gagner cette guerre dont ils ne parlent à personne…

 

Le site de Ben Mazué, c’est ici ; Ce que NosEnchanteurs a déjà dit de Ben Mazué, c’est là. Prochain concert le 18 juillet 2025 au World Festival à Ambert (63), autres dates sur le site.

 

Guillaume Poncelet, Ben Mazué, « 10 ans de nous » 2020 Image de prévisualisation YouTube
Grand Corps Malade, Ben Mazué et Gaël Faye, « Tailler la route » 2022 Image de prévisualisation YouTube

« Cette guerre », Session C à vous 2025 Image de prévisualisation YouTube

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