CMS

Manoukian et Varrod, deux ânes et des âneries !

André Manoukian, propos stupides pour suicide linguistique (photo prélevée au site de Gala)

André Manoukian, propos stupides pour suicide linguistique (photo prélevée au site de Gala)

Voici une chronique d’André Manoukian, Nouvelle star sur M6, ACI de la chanson et plein d’autres choses encore, pour l’heure préposé à la « chanson » sur France-Inter, station radio financée par notre redevance : « Didier Varrod m’avait prévenu, ça n’est pas évident de trouver des nouveautés en français. Les mômes aujourd’hui, encouragés par la french touch, veulent tous chanter en anglais. La faute à la langue de Molière qui ne fait marcher que trois petits muscles autour de la bouche quand l’anglais ou même le québécois fait marcher les résonateurs du nez, du front, de la gorge. Rentrez dans un pub anglais, le volume sonore est 20 db de plus que dans un café français. Nous avons une des langues les moins musicales du monde, avant derniers avant les japonais, c’est dire… Alors le premier réflexe d’un apprenti chanteur pour maquetter c’est le yaourt, de l’anglais de contrebande.  Après, il faut se torturer les méninges pour trouver des mots français qui sonnent et fassent sens alors que le moindre chanteur briton qui dit « passe-moi le sel » a l’air de vous faire une déclaration d’amour. D’un côté, des chanteurs à textes mais à la voix anémique et de l’autre des chanteurs à voix aux textes indigents. »

Tout ça pour nous vendre Laurent Lamarca et son album Nouvelle fraîche : « Lamarca a œuvré pour la réconciliation des genres, le retour de la musicalité dans la chanson française. » Rien que ça !

Pourquoi embauche-t-on à la pelle des imbéciles sur l’antenne publique ? Si, au lieu d’attendre leur livraison quotidienne de yaourts, ils allaient, ces prétendus « spécialistes » à la noix en quête de la chanson, là où elle nait, là où elle vit ; si, au lieu de n’écouter que la livraison des gros labels et de leurs satellites, ils daignaient (c’est vrai que ça prend du temps et le temps c’est leur argent) écouter les maquettes, autoproduits et petits labels qu’ils reçoivent chaque jour et qu’ils jettent sans même les ouvrir (certains les revendent direct sur PriceMinister), ils sauraient que la chanson française existe et existe bien. Que cette langue (qui est celle des Varrod, Val et Manoukian et de leurs marmots, putain !) est aussi musicale que bien d’autres, l’anglais notamment. Bande de courges molles, comment expliquez-vous Higelin (père et fils mais pas la fille), Bécaud, Nougaro, Magny, Ribeiro, Lavilliers, Couture, Thiéfaine, Souchon, Yacoub, Béa Tristan, Clarika, Mano Solo, Cabrel, Trenet et bien d’autres (j’en ai encore pas mal sur le bout de la langue) si ce n’est par la remarquable musicalité de leur art autant que de leur langue ?

Eh, Manoukian, Varrod, prétendus spécialistes de je ne sais quoi, connaissez-vous Jérémie Bossone, Frédéric Bobin, Buridane, Lola Lafon, Thomas Pitiot, Madjid Ziouane, Marion Rouxin, Mell, Iaross, Romain Dudek, Noof, Nicolas Bacchus, Volo, Cristini, Christopher Murray, Pascal Rinaldi, Flow, Wladimir Anselme, Yoanna, Camel Arioui, Audriel et j’en passe et des tout aussi bons ?

Entendre une telle connerie sur l’antenne publique c’est attester de votre totale ignorance, de votre fainéantise, de votre insondable bêtise, de votre soumission totale au diktat des labels qui, c’est vrai, signent moins  qu’avant du français, préférant le yaourt, y pataugeant dedans. Messieurs, vous vous chiez dessus et vous participez activement à un suicide linguistique. L’Histoire vous en tiendra pour responsables.

Ceci dit, j’écoute Lamarca en rédigeant ce billet et, pour reprendre la même logiciel yaourt de ces jeunes cons qui tournent le dos à leur langue au seul prétexte que tout le monde le fait : not to make a fuss !

A Manoukian et Varrod, s’ils savent encore lire leur langue maternelle, je leur recommande cet article pour longtemps encore d’une triste actualité : « Je chante faux en français ».

 

Lecteurs, vous pouvez soutenir financièrement NosEnchanteurs,
le site de la chanson francophone. Cliquez ici pour tous renseignements.

96 Réponses à Manoukian et Varrod, deux ânes et des âneries !

  1. Marc Pommier 27 septembre 2013 à 9 h 39 min

    Je ne portais pas beaucoup d’espoir en Didier VARROD, lorsqu’ il était le chouchou de Jean Louis FOULQUIER qui lui en avait fait découvrir des dizaines… dommage. Ce la ne doit pas être sa volonté ni celle d’inter.

    Répondre
    • Olivier Clément 6 juillet 2021 à 12 h 14 min

      Bonjour à tous! Quand tous les avis vont dans le même sens, il est difficile d’avoir un autre avis et il est facile de croire que cet avis est le seul valable. Méfions-nous de l’effet de masse.

      Les insultes envers monsieur Manoukian discréditent les propos de l’auteur des insultes. Les insultes ne disent pas qui a raison!
      Celui qui écrit sans écouter ne veut, ne peut entendre que lui-même.

      Monsieur Manoukian peut avoir un avis et comparer des caractéristiques de deux langues: ne lui faites pas dire que le choix d’une langue va générer de plus beaux textes.
      Tout ce qui peut-être dit ne peut nous enlever nos plus beaux textes.
      Oui, les sonorités de l’anglais permettent plus de choses vocalement que les sonorités du français, point!
      Pour les idées pour trouver de bons mots, on utilisera son cerveau, sa sensibilité et son vécu.
      La langue française n’est pas la plus belle langue, mais elle est bien NOTRE plus belle langue!
      Accueillir un avis par la maîtrise du débat est un art; insulter est le dernier coup porté par celui qui sait qu’il va perdre, c’est un aveu!
      Les poissons s’en fishent et les pieds s’en footent (Jean-Luc Fonck).
      Olivier.

      Répondre
  2. Horla Horla 27 septembre 2013 à 9 h 41 min

    Il n’est pas le seul à penser ça. Pour ma part je préfère crever avec mes quelques chansons et ma voix anémique que d’écouter ce … ! Et Bruno, souvent quand il y a de la musique sur inter je baisse le volume… Cette radio qui devrait être (aussi) au service de la culture musicale française ne fait que lui creuser un joli p’tit trou… avec un peu de chance elle, ou univers sale, nous offrira le cercueil !

    Répondre
  3. Marc Pommier 27 septembre 2013 à 9 h 44 min

    Philippe VAL est passé de prisonnier à geôlier… il détient les clés qu’ il fait tinter cyniquement pour enfermer la chanson de tant et tant d’ artistes de talent que tu as cité Michel. Je rabâche encore que l’ ouverture pourrait se faire et laisser le paysage s’ embellir aux yeux d’ un public larqe qui pourrait choisir. Monsieur VAL le censeur, il me reste un disque dont j’ai oublié de me séparer mais je vais le faire sans tarder, vous ne m’ êtes plus crédible.

    Monsieur MANOUKIAN, un tel nom devrait vous inspirer de l’ « affiche rouge » et de tout ce dont il en résulte de beau ! j’ ose espérer que vous écoutez chez vous !

    Répondre
  4. Norbert Gabriel 27 septembre 2013 à 9 h 44 min

    Laurent Lamarca

    Y a du son c’est de l’indie rock me dit Itunes, Nouvelle fraîche serait donc le nec plus ultra de la chanson qui fait sonner la langue française. De fait ça sonne bien, en français, mais en quoi ça dépasse Louis Ville, Jérémie Bossone, et quelques autres flamboyants aux textes bien souvent plus costauds ? A vouloir faire de Lamarca le nouvel Higelin ou le néo Thiéfaine, on lui taille un costard trop grand pour lui. Non je déconne, en parlant d’Higelin ou Thiéfaine, mais en parlant de son aventureux comme dit Columbia, c’est aventureux comme l’ont fait Simon et Garfunkel, il y a 40 ans. Ou Caradec, ou Hervé Cristiani dont le talent de compositeur n’a pas été égalé souvent. Et quand je dis souvent, je devrais dire pas souvent. Le point de vue de Manoukian dans son extrême dithyrambe ne rend pas service à Laurent Lamarca, en le portant au pinacle, et quand je lis ça « D’un côté, des chanteurs à textes mais à la voix anémique et de l’autre des chanteurs à voix aux textes indigents. » je constate que Manoukian a dû un peu trop forcer sur les produits télé crochets et qu’il a oublié le chemin des salles où on découvre les Thiéfaine de demain, qui sont déjà bien affûtés pour la scène d’aujourd’hui. Mais au temps où Thiéfaine traçait sa route en solo, il y avait sur les ondes des palanquées de pop bien foutues, assez anodines, celles qu’on ressasse dans les années bonheurs comme un vieux chamallow, mais qui ne restent pas forcément dans les top à réécouter.
    Cet album est très bien produit, bien écrit, dont acte. Mais dans le genre, Voulzy et Souchon ont fait sonner les mots et les notes en français, avec autant de talent… il y a 30 ans … Et ils ne sont pas les seuls …
    Au crédit de Laurent Lamarca, pas de « soleil-le » dans le « ciel-le » sur le « por-re » ou sur le « trottoir-re » (sic) dans le « soir-re » , c’est déjà ça…

    Tiens un p’tit coup de « Cinémas » plus proche de Bukowski que de Marc Lévy (pour la rime)

    http://www.youtube.com/watch?v=UypAn93zMEk
    Un album que je réécoute régulièrement depuis 3 ans…

    Répondre
  5. Hubert Limet 27 septembre 2013 à 9 h 52 min

    Consternant le « monsieur » Chanson Française ! »

    Répondre
  6. Norbert Gabriel 27 septembre 2013 à 10 h 01 min

    Quand la musique est bonne, c’est pas tout neuf, mais ça tient bien the road with a Gibson, et c’est en français.. Etonnant non?

    http://www.youtube.com/watch?v=-boDeijWuOY

    Répondre
  7. vincent cros 27 septembre 2013 à 10 h 51 min

    C’est une vérité brutale, les jeunes français ne semblent plus aimer leur langue, il ne la connaissent pas, n’ont aucune idée de sa profondeur, de ses nuances et de la beauté de sa complexité. La langue que nous parlons chaque jour est celle des média, de la publicité et du marketing. Ne parlons même pas des émotions qu’elle peut procurer et de son intensité quand elle est au service de la poésie. Pour ce qui est de la chanson en français, il me semble, je ne suis pas un spécialiste, juste un pratiquant de longue date, qu’on a oublié les rapport étroit qu’elle entretient depuis son origine avec la poésie justement, mais aussi avec l’esprit, cette façon de faire télescoper le sens les sons et de faire fleurir dans notre cerveau et parfois dans tout notre corps des images porteuses de sensations. Nous vivons une époque décilbelliqueuse, ou l’intensité sonore, visuelle, ont pris les commandes. On ne sait plus se poser et attendre, attendre d’être envahi en douceur par une atmosphère, par une voix. C’est un peu comme si on disait que l’aquarelle ou le pastel n’ont plus besoin d’exister parce qu’on a inventé l’imprimerie !

    Répondre
    • Horla Horla 27 septembre 2013 à 11 h 18 min

      Vincent, des gens qui chantent de la poésie en français il y en a dans chaque ville (pour ne pas dire village). C’est simplement qu’il n’y a pas de vitrine pour la vendre en masse (ce qui est plutôt bien). Et puis les jeunes français bouffent ce qu’on leur dit de bouffer… faudrait peut être les gaver de Victor Hugo :) !

      Répondre
  8. Michel Kemper 27 septembre 2013 à 10 h 59 min

    Mon ami Thomas Pitiot me signale ce billet sur (l’excellent) blog de Baptiste Vignol. ça parle aussi de cette chronique de Manoukian ! http://delafenetredenhaut.blogspot.fr/2013/09/maitre-manoukian.html

    Répondre
  9. Claude Fèvre Festiv'art 27 septembre 2013 à 11 h 11 min

    Fais gaffe l’ami ! ça ne te va pas du tout d’écouter la radio !!

    Répondre
  10. Mickael Clement 27 septembre 2013 à 11 h 13 min

    Ca m’étonne beaucoup de Didier Varrod, cette réaction, Manoukian je m’en doutais, Varrod je suis surpris, quand on voit les bons bouquins qu’il a écrit sur la musique française ou des chanteurs français.

    Répondre
    • Norbert Gabriel 27 septembre 2013 à 11 h 23 min

      je suis d’accord, j’ai l’impression que Manoukian s’est un peu emballé en mouillant Varrod dans une déclaration pour faire le buzz. Dans les premiers albums soutenus par France Inter cette année, Maissiat et Lisa Leblanc récemment dans Live me do, Claire Denamur l’an dernier, Camille, et pas mal d’autres 100% français ET vocalement-textuellement au niveau.

      Répondre
  11. Danièle Sala 27 septembre 2013 à 11 h 18 min

    Je ne le connaissais pas ce Laurent Lamarca , je suis en train de l’écouter , là dans une chanson de Bashung  » La nuit je mens » . Je préfère quand même l’original . Mais  » La main » par exemple j’aime bien . De là à dire : »le retour de la musicalité dans la chanson française. » , il n’a rien inventé et c’est en effet très excessif et c’est méconnaître une foule de chanteurs français qui ont prouvé que leur langue n’était pas la pire du monde et la moins musicale ! dont ceux cités plus haut et bien d’autres . Et pour un  » prétendu spécialiste » de la musique et de la chanson sur France Inter , c’est impardonnable . Il me déçoit bien, Manoukian . J’avais pourtant aimé son émission d’été  » La vérité est dans le jukebox » , et ben voilà, la vérité elle est pas seulement dans le jukebox, elle est sur la scène , et il faut y aller pour entendre la musicalité de la langue française et éviter de dire des conneries .

    Répondre
  12. vignol 27 septembre 2013 à 11 h 26 min

    Sans nous concerter, Michel, la même colère, avec Thomas Pitiot qui nous relie. J’étais au volant quand j’ai entendu ça hier matin, je n’avais jamais écouté la chronique de Manoukian dont le perpétuel sourire faux-jeton m’agace fort, sans parler des citations qu’il délivre à tour de bras et qui sont de la philosophie de petite pointure, et j’ai pensé: « Purée, Inter en est là? ». Ça va être dur, les gars.
    Ici, mon billet à moi, sur le blog « Mais qu’est-ce qu’on nous chante? »:
    http://delafenetredenhaut.blogspot.com/2013/09/maitre-manoukian.html

    Répondre
    • Norbert Gabriel 27 septembre 2013 à 11 h 43 min

      j’aime beaucoup cet extrait « Dédé devrait en parler à BabX, Alex Beaupain, Alexis HK, L, Loïc Lantoine, Maissiat« … Didier, une réponse à Dédé ? Qui dans ces artistes, serait un chanteur sans voix, à texte indigent, ou l’un ou l’autre ? Ne demandons pas les deux à la fois, ce serait de la gourmandise …

      Répondre
  13. Ben Vover 27 septembre 2013 à 11 h 29 min

    Affligeant… Dans quel monde est on ? Quelle claque pour le parolier qui cherche le mot juste en français !

    Répondre
  14. Norbert Gabriel 27 septembre 2013 à 12 h 21 min

    Dédé, si tu nous lis, cet article est aussi pour toi:
    «  »EDITO. Contrairement aux idées reçues, la langue française va être de plus en plus parlée dans le monde et donner à l’Organisation Internationale de la Francophonie une nouvelle influence. »
    La suite ici: http://www.france-amerique.com/articles/2013/09/26/a_l_onu_forte_progression_du_francais.html?utm_source=Newsletter+France-Am%C3%A9rique+-+NATIONALE&utm_campaign=a4cf76e50f-Newsletter_22_aout_2013&utm_medium=email&utm_term=0_7ae48566d7-a4cf76e50f-126411881

    Répondre
  15. Stéphane Balmino 27 septembre 2013 à 12 h 23 min

    Manoukian, Varrod, France Inter, TF1, M6, NRJ etc… Aucun combat, même mascarade.. Quelle perte de temps et d’énergie que d’attendre encore après ces gens là pour découvrir..

    Répondre
  16. Robinsonne Chanson 27 septembre 2013 à 12 h 31 min

    On peut difficilement cliquer sur « j’aime », là… France inter aurait elle perdu ce « quelque chose entre les deux oreilles » d’antan ?

    Répondre
    • Norbert Gabriel 27 septembre 2013 à 13 h 25 min

      ça me rappelle un temps où France Inter diffusait un chanteur québécois qui n’avait aucun album en diffusion, juste une cassette audio, on l’a entendu un an sur France Inter dans une vieille émission Pollen, un type nommé Richard Desjardins… indigent du texte ou insuffisant vocal?? autres temps…
      En voilà une tranche ….
      http://www.youtube.com/watch?v=Kv67u9l-3KQ

      Répondre
    • Xavier Besse 27 septembre 2013 à 16 h 13 min

      C’est pas faux !… la crasse, quoi ! Peut-être qu’un jour cette nouille de l’esprit, ce petit monsieur Manoukian aura l’idée de sortir un peu, histoire de s’aérer les quelques neurones qui se battent en duel au fond de sa petite cervelle, et, qui sait (mais n’en demandons pas trop), de…TRAVAILLER !

      Répondre
  17. Corinne Cabrillon 27 septembre 2013 à 12 h 45 min

    Il paraît évident maintenant que m Manoukian n’écoutait pas Levaillant… ne connaît pas non plus les bons blogs de chanson française… S’il est vraiment journaliste ou animateur de chanson, il aurait dû ! C’est une faute professionnelle, non ?

    Répondre
  18. eyraud 27 septembre 2013 à 13 h 19 min

    http://facebook.com/damnemortel cest de la chanson française et on passe pas sur France Inter

    Répondre
  19. tijo 27 septembre 2013 à 14 h 00 min

    il doit écouter BARIO POPULO ! un groupe français qui chante du rock et des textes de leur composition en anglais, du texte de révolte!

    Répondre
  20. Odette Estorgues 27 septembre 2013 à 15 h 02 min

    Je me suis plongée dans ce débat avec passion, à en oublier que j’avais un énorme pain sur la planche, pour préparer une interview littéraire que je dois faire à radio libertaire. Tant pis, tant mieux, tant le remue-méninges que vous avez activé me paraît salutaire. Je me coucherai plus tard ce soir… Ça en vaut vraiment le coup ! Et grand merci à MK ainsi qu’à tous les contributeurs.

    Répondre
  21. Laurence Mézal 27 septembre 2013 à 16 h 32 min

    De qui ce Monsieur Manoukian tient-il sa légitimité ? Et que disent Messieurs Hees et Val de ce discours foireux et irresponsable sur la langue française dans la chanson ? Ce Manoukian fait-il vraiment un travail de recherche et d’écoute ou n’est-il que la courroie de transmission d’Universal and Co ? Que pensent Monsieur Manoukian et ses patrons des attaques sans précédents (même et surtout de l’intérieur) contre la culture française, contre notre langue ? N’ont-ils pas honte de participer comme ils le font à ce massacre organisé ? Chez eux, osent-ils écouter les mêmes merdes que celles qu’ils diffusent sur l’antenne ?

    Répondre
    • Norbert Gabriel 27 septembre 2013 à 17 h 01 min

      Je ne me souviens pas de ce qu’il y avait dans la play list il y a 10 ou 20 ans, je ne crois pas que ça ait beaucoup changé, ce qui a changé ce sont les émissions spécifiques chanson francophone et les 5 ou 6 heures hebdo dont elles bénéficiaient à l’antenne, pour une heure en 2013, mettons 2, avec Live me do, qui est à moitié francophone. Et du coup, ce déficit génère des frustrations chez les auditeurs qui ont été nourris de Pollen, depuis 30 ans (Pollen, et les autres émissions de Foulquier à des heures de grande écoute)
      Manoukian a fait une très bonne émission cet été, mais là, il dit une imbécillité, peut-être après une nuit difficile ?

      Répondre
  22. Chanson de Proximité 27 septembre 2013 à 16 h 36 min

    Même si je n’adhère pas toujours aux excès de langage de mon ami Michel, je suis volontiers la route de Kemper !
    Cette affaire est d’autant plus grave qu’elle s’inscrit dans une espèce de normalisation européenne soumise à l’anglais d’affaires. Tous les gens nommés dans notre pays à des postes clés de la culture sont passé sous les fourches caudines de la soumission à l’Europe anglo-saxonne.
    https://www.youtube.com/watch?v=_HyzT4bvTTY

    Répondre
  23. catherine Laugier 27 septembre 2013 à 17 h 27 min

    Etonnante cette sortie de Manoukian après son excellente émission de cet été (une surprise pour moi car j’avais à son égard un préjugé défavorable). Il y a au contraire beaucoup de jeunes qui chantent en français avec une belle voix,de superbes musiques et des textes pleins de subtilité (Nicolas Jules, Nicolas Bacchus, Iaross, Dimoné (!), Loraine Felix, Guillaume Barraband, Sarah Olivier, La belle Bleue, la rue Kétanou, Syrano, Dyne, les ogres de Barback, BatpointG, Loïc Lantoine et tant d’autres et jusqu’à Stromae, mais la plupart ne sont pas dans un label commercial). C’est ce qui a été dit à l’un deux par un animateur de France Inter, qu’il ne serait jamais programmé sur leurs ondes s’il n’appartenait pas à un label…

    Répondre
  24. Courtial Eric 27 septembre 2013 à 17 h 39 min

    C’est comme si on nommait responsable du rayon boucherie un végétarien. Ou, comment un crétin incompétent pourrait te flinguer des années de travail pour permettre à des artistes de chanson française, remarquables au demeurant, de pouvoir faire sereinement leur boulot. Lui, le boulot, il devrait le lâcher et le laisser à ceux qui aiment et défendent la chanson française. J’arrête là sur ce sujet, car je pourrai finir par dire des noms d’oiseaux… Trop tard : « Perroquet, Coq en pâte, Autruche, Pigeon Ramier, Busard, Vautour… » Je n’ai jamais rencontré cet usurpateur dans aucune salle de la région Auvergne. Il n’a jamais écouté Julien Estival, ni Kandid, pas plus Chanane, Sébastien Polloni, Guillaume Guillaume, ou Sarahpsody. Ce c.. parle d’un sujet qu’il ne connait manifestement pas.

    Répondre
  25. Norbert Gabriel 27 septembre 2013 à 17 h 50 min

    Un « couple »de chanteurs français a une réponse sur les chansons qui passent à la radio .. ou pas… ça reste d’actu, et pour Vive la reprise, y a une piste à suivre

    http://www.dailymotion.com/video/xawt33_font-et-val-on-s-en-branle_music

    vosu n’allez pas en croire vos oreilles, mais Philoppe Val chantait,
    ça : http://www.dailymotion.com/video/xax5u7_font-et-val-a-brassens_music ça parait incroyable non ?

    Répondre
  26. Raoul Bellaïche 27 septembre 2013 à 19 h 01 min

    Un bon coup de gueule qui fait plaisir !

    Répondre
  27. Philippe Thivet 27 septembre 2013 à 19 h 03 min

    Ma langue

    Ma langue est comme une île
    Battue par tous les vents,
    La force de l’exil,
    Le poids de l’isol’ment.
    C’est une citadelle,
    Que chaque jour assaille,
    Une dame en dentelle
    Au pays des GI.

    Que tangue ce fétu,
    Ballotté, négligé,
    Cette terre inconnue,
    Ma langue naufragée.
    Trop belle et volubile
    Pour les affair’s du monde,
    C’est une fleur fragile
    Aux racines profondes.

    Et je tourne sept fois
    Ma langue dans ma bouche,
    Embrassant à la fois
    Tous ses mots qui me touchent.

    Ma langue est un oiseau
    Dans le soleil couchant,
    La plume de Rimbaud
    Trempée dans l’océan.
    C’est un champ de galets
    Où roulent ses accents,
    L’accord plus que parfait
    Et de l’encre et du vent.

    Que volent les voyelles
    Contre vents et marées,
    Les mots à tire d’aile,
    Ma langue chamarrée.
    D’aussi loin que reviennent
    Les premières paroles,
    C’est sa chanson lointaine,
    Qui me berc’, me console.

    Et je tourne sept fois
    Ma langue dans ma bouche,
    Embrassant à la fois
    Tous ses mots qui me touchent.

    Ma langue est un écho
    A l’autre bout du monde,
    Sans frontièr’ ni drapeau,
    Des voix qui se répondent.

    Et que tournent sept fois
    Nos langues dans nos bouches.

    Répondre
    • gérard 30 septembre 2013 à 14 h 29 min

      Très beau texte, merci de nous l’offrir. Mr Manoukian aurait bien dû s’inspirer du refrain avant de proférer ses pédantes stupidités !

      Répondre
  28. Eva Daugey 27 septembre 2013 à 19 h 18 min

    Et quand on entend sur cette même radio vénérer Stromaé qui a des textes si pauvres, et qu’ils l’apparentent à Brel…. A chaque fois j’avale mon steak de travers, faudrait que je pense à mettre des CD quand je mange moi….

    Répondre
  29. Christian Camerlynck 27 septembre 2013 à 20 h 34 min

    J’ai immédiatement envoyé un message à Radio France et sur Facebook. Insupportable, y’en a ras le bol de ces incompétents, non pas incompétents, sectaires.

    Répondre
  30. Eric Guilleton 27 septembre 2013 à 23 h 09 min

    Nous vivons dans un pays de collabos et c’est quoi donc un collabo ? Un mec, une gonzesse, au service du pouvoir qui est en place. Et aujourd’hui le pouvoir qui est en place c’est l’argent. CQFD.

    Répondre
    • Henri Chazot 29 septembre 2013 à 20 h 59 min

      Manoukian, Varrod et Val seront-ils tondus à la Libération ?

      Répondre
  31. claude semal 28 septembre 2013 à 0 h 06 min

    Il y a deux difficultés « techniques » quand on écrit en français : les « e » muets et, ce qui est souvent lié, l’usage d’une foule de petits « moellons » grammaticaux sans sens ni sonorités (les pauvres « que de le »). Mais certains s’en accommodent très bien en réinventant leur propre syntaxe (comme Gainsbourg ou Souchon). A cette aulne, on peut donc dire que l’italien ou le russe sont, d’un point de vue purement sonore, des langues plus « musicales » que le français — mais ce n’est pas pour ça qu’on les entend plus sur les ondes. La seule qui explique la préséance de l’anglais sur les antennes, ce sont ses liens historiques et commerciaux avec l’industrie du disque (et avec les deux grands courants musicaux que sont le jazz et le rock). L’anglais est la langue du business, ce n’est pas celle de la musique.

    Répondre
    • Hervé Wuyts 28 septembre 2013 à 15 h 42 min

      Il ne faut pas enfermer l’anglais dans le « business » car il existe de merveilleuses chansons dans cette langue (comme dans tout langage)…il faudrait s’ouvrir à toutes les musiques et ce dans tous les parlers mondiaux (et intersidéraux s’il le faut)…et pas se soumettre au totalitarisme des « MODES » qui regroupent les gens (principalement les jeunes) vers des stéréotypes, mais ça tu le sais mieux que moi…

      Répondre
  32. Pol de Groeve 28 septembre 2013 à 1 h 42 min

    Ce qui est marrant, c’est son jugement péremptoire : « d’un côté, des chanteurs à textes mais à la voix anémique et de l’autre des chanteurs à voix aux textes indigents ».
    Dans quelle catégorie place-t-il sa protégée de jadis, Liane Foly ???

    Répondre
  33. Michel Trihoreau 28 septembre 2013 à 7 h 16 min

    Non, ils ne sont pas incompétents. Ils sont bien à la place qu’on leur a attribuée.
    Un cultivateur syrien dirait-il d’un militaire qu’il est incompétent ? Le cultivateur attend qu’on cultive. Le militaire obéit à ses supérieurs. Il s’agit de deux logiques totalement différentes.
    Manoukian n’est pas là pour promouvoir de la belle chanson, il est là pour assurer la promotion des labels, pour faire gagner quelques auditeurs jeunes et peu cultivés à la chaîne qui l’embauche, pour répondre à la normalisation européenne décidée à Bruxelles (ou à Washington ?), pour durer le plus possible à son poste. Vous ne croyez pas que ça lui fait assez de boulot et de soucis comme ça ?

    Répondre
  34. Michel Kemper 28 septembre 2013 à 15 h 26 min

    Au courrier ce matin, trois disques de groupes et chanteur français très tonalité rock. Tous en… langue française ! Comme quoi ça existe, Manoukian ! Citons Vison (« Les mots précieux » chez Absilone), Pendentif (« Mafia douce » chez Discograph) et Le Coq (« Paradis » chez Discograph). Ça sonne bien : je crois que la langue française est musico-compatible (en fait je triche : je le sais depuis bien longtemps !).

    Répondre
  35. Frédéric Dussenne 28 septembre 2013 à 15 h 45 min

    Une langue, c’est un instrument d’émancipation, de lutte. Les mots tournent autour de l’indicible, formulent l’utopie qui vient, libèrent la colère en mêlant le sens et les vibrations. La langue est maternelle. On l’entend déjà dans l’utérus. Elle accompagne la gestation. Elle a nommé nos premières découvertes, nos premier éblouissements, nos premières déchirures. Elle est en nous avant la connaissance. Elle nous rend le temps perdu. Cristallise l’instant. Le français est une langue de consonnes. On y entend le souffle. ça frotte, ça siffle, ça s’étrangle. C’est une langue rythmique. Les accentuation y sont contrastées. Plus fort, moins fort, plus vite, moins vite, plus long, moins long.

    Répondre
  36. Vincent Kenis 28 septembre 2013 à 15 h 47 min

    L’anglais swingue plus que le français parce que les mots sont plus courts, il passe mieux dans le mix parce qu’il emploie plus d’harmoniques (les vibrations des cavités nasales mentionnées dans l’article) et les module d’avantage (comparez la grimace que vous faites en disant « eh bien! » en français et « well! » en anglais)

    Répondre
  37. Jean-Michel Julien 28 septembre 2013 à 15 h 48 min

    Et à côté de ça, cette station a viré des pointures comme Serge le Vaillant Qui était un grand défenseur de la chanson Française et dont les programmations dérangeaient ces larbins de la téléréalité.De toute façon Inter est tombé bien bas… Quelle légitimité a donc Manoukian ? à part cachetonner en radio et télé poubelle pour essayer tout simplement d’exister… il Finira bien chroniqueur sur Fun…

    Répondre
  38. Angèle Bonvalet 28 septembre 2013 à 15 h 50 min

    Ils méconnaissent complètement la langue française. Ce qui est très dommage, c’est, effectivement, qu’on les laisse aux commandes. Ce n’est en tout cas pas ce genre de personnage qui contribue à nous faire découvrir ce qui se fait de vraiment bien en chanson française. C’est pourtant bien l’un des rôles des chaînes de radio, non ?

    Répondre
  39. Jean Hugues Mallot 28 septembre 2013 à 15 h 51 min

    Rendez nous Serge le Vaillant qu’il écrase ces cloportes !!!!

    Répondre
    • Norbert Gabriel 28 septembre 2013 à 16 h 34 min

      Oui, tiens… qu’en est-il de la mise en demeure des prud’hommes imposant à Radio-France de réemployer Levaillant ?

      Répondre
  40. Jean Debefve 28 septembre 2013 à 15 h 52 min

    L’avantage principal de la langue anglaise – outre sa grande musicalité – c’est qu’on peut écouter des textes stupides mais bien balancés sans être dérangés par ce qui s’y exprime et qui, souvent, ne dépasse pas la barre de flottabilité d’une poignée de neurones. C’est un produit d’exportation.

    Répondre
  41. Laurent Montagne 28 septembre 2013 à 15 h 57 min

    Ola, je vous trouve vraiment dur… avec le japonais. Personne pour prendre la défense de cette belle langue notée dernière au classement Manoukiantesque des langues musicales. Alors que je viens juste d’écouter à la fin d’un Miyazaki une petite sucrerie chantée dans ce délicieux idiome. Certes il y avait 20 db de moins que dans un fucking pub anglais mais ça m’a tout de même émoustillé le cœur même sans résonateur nasal !!!
    Je vous propose donc pour apaiser les tensions que Manoukian face dorénavant sa chronique en japonais. Il n’utilisera ainsi comme il le dit si bien que 3 petits muscles de sa bouche, ça lui laissera un peu d’énergie pour enclencher ceux qui entourent son cerveau. Même si à vrai dire, je m’en fous un peu car, à cette heure ci, I’m still sleeping ;)

    Répondre
  42. Courtial Eric 28 septembre 2013 à 18 h 41 min

    Un gros nul ce Manoukian. Pas d’oreille. Comment lui proposer cette place. Impensable !

    Répondre
  43. Vantès Pascal 28 septembre 2013 à 18 h 43 min

    Varrod en premier (depuis longtemps, celui-ci comme tant d’autres est un ignare total concernant la connaissance de la musique. Par contre, pour remuer du vide avec ses logorrhées intempestives, il se tient là), Manoukian le suivant (ses prétentions néo bobo de tout savoir alors qu’il fait avec ce qu’il a seulement, à baffer depuis de nombreuses années aussi), deux cuistres qui nous saoulent entre leurs prétentions de savoir, alors qu’ils ne sont que packaging et frimes médiatiques en chaleurs… Philippe Val nous connaissons ce qu’à pu faire ce renégat… même pas la peine de revenir là dessus.

    Répondre
    • Norbert Gabriel 29 septembre 2013 à 0 h 23 min

      permettez que je m’inscrive en faux sur votre jugement abrupt sur Didier Varrod. Que vous n’appréciiez pas ce qu’il fait actuellement est une chose mais le traiter d’ignare en matière de chanson, je ne peux vous suivre sur ce point. Quand il était dans Pollen avec Foulquier, et ça a bien duré 20 ans, il était plus qu’un collaborateur, un réel partenaire. Et autant par les documentaires qu’il a réalisés que par les livres qu’il a écrits, je le tiens pour un homme de talents (avec un « S »)
      Si des artistes aussi divers que Camille, Véronique Sanson, JJ Goldman, Dominique A, et pas mal d’autres le tiennent en estime, ce n’est pas pour rien, et ce n’est pas d’hier.
      Et même si j’ai eu des petites contrariétés récemment dont il y a eu des échos ici, mon point de vue ne change pas sur le fond.
      D’autre part, si vous avez écouté la grille d’été, autant pour Manoukian que pour Varrod, avec sa série sur Trenet, la plupart des gens ont été très élogieux. Et sur ce site aussi. Ce qui nous donne donc un peu de légitimité pour rouscailler auiourd’hui.

      Il reste que sur un point, ils n’ont pas tout-à-fait tort, la langue anglaise envahit aussi la chanson en Italie et en Algérie, pour parler de pays proches. On a parlé de ça avec Hélène Hazera il y a quelques heures, qui fait le même constat sur les albums que reçoivent les radios, l’anglais est envahissant dans les albums produits par les majors. Reste la scène chanson et les résistants des petits labels qui n’ont pas accès aux play list. mais ça c’est pas d’hier matin, le grief majeur envers France Inter, c’est la réduction de l’espace dévolu à la chanson francophone. Réduction qui a commencé il y a 7 ans, et qui continue.

      Répondre
  44. Catherine Laugier 28 septembre 2013 à 20 h 50 min

    Sur l’article « Je chante faux en français » j’ai adoré le point de vue de Perfco du 27 juillet 2012, une anglaise qui connait ce dont elle parle…et son lovely lovely wash basin !

    Réponse du modérateur : Voici le commentaire que nous rappelle Catherine. Il serait utile à Manoukian de le lire :

    Hmmm. Permettez-vous à ce qu’une Anglaise qui adore la chanson, française et autre, fasse un ou deux petits commentaires?
    J’ai parcouru quelques dizaines de sites où s’expriment (longuement) ces jeunes Français qui chantent en anglais. Ce serait que c’est plus ‘sonnant’, ma langue (avec ses ‘th’ et ses p/d/t hyper-plosifs ??). Ou plus facile (x 5 le vocabulaire du français !). Et même plus mélodieux et plus apte à s’adapter à une musique (bien qu’au contraire du français, qui n’a peu ou pas d’accent tonique, l’anglais a des règles à suivre à cet égard ?)…
    Serait-ce donc vraiment « une langue où on peut chanter pour ne rien dire… et ils le font » (ce qui suggérerait que j’ai moi-même des progrès à faire vis-à-vis par exemple de Beau,beau,il est beau il est beau le lavabo)
    Nan nan nan. Moi je crois que c’est de l’exotisme, pas plus.
    Une seule chose me turlupine … pour QUI est-ce qu’ils chantent ? Car je peux vous confirmer que la plupart du temps on – (nous-les-zanglais) – on n’y comprend rien ! Ou si peu. Tenez, si – Je viens d’écouter une jeune se demander où étaient ses plombages. Mais attendez, non – elle chantait bien ‘fillings’ mais voulait apparemment évoquer ses sentiments (‘feelings’). Et il paraît que ça se vend…
    Oooooh la ! ID ! Peut-être que mes versions de Brassens, Brel, Fréhel, Barbara, Bénabar, Delerm et al. et j’en passe vous intéresseraient ! Et moi qui les réservait pour ma douche matinale… près de mon lovely lovely wash basin

    Répondre
    • Norbert Gabriel 29 septembre 2013 à 2 h 35 min

      Une amie anglaise m’a traduit les chansons de Cocoon, c’est … comment dire ? Consternant ? Ridicule ? Niais ? grotesque ?

      Cocoon, pour les néophytes, ce sont de rockers de Clermont Ferrand dont le leader a déclaré -sans rire- « Les chansons me sont toujours venues en anglais, j’ai bi­beronné à cette culture musicale. D’ailleurs, la première fois que j’ai écouté du Brel ou du Gainsbourg, j’ai trouvé ça bizarre, carrément laid. J’ai même pensé que c’était un crime de chanter en français. »

      Mais l’assassinat de l’anglais, ça ne le gêne pas plus que ça…

      Répondre
      • Michel Kemper 29 septembre 2013 à 10 h 32 min

        Voici la « version française » de la chanson « Chupee » du groupe clermontois Coccon. Cette traduction automatique vient de Google traduction : vu la complexité littéraire de cette chanson, c’est amplement suffisant. Serait-ce ça la « culture Manoukian » ? (pauvre de lui…)

        Nous sommes allés dans le pays
        Dans votre vieille voiture
        Nous avons perdu notre chemin
        Tant de fois

        Bonjour, bonjour
        Je vous emmène en voyage
        Bonjour, bonjour
        Je vous emmène en voyage

        Manger votre Chupa Chup
        Un avion effectue une boucle
        Les castors sont si mignons
        Un arbre m’a donné un fruit

        Bonjour, bonjour
        Je vous emmène en voyage
        Bonjour, bonjour
        Je vous emmène en voyage

        Répondre
        • Norbert Gabriel 29 septembre 2013 à 11 h 16 min

          c’est … comment dire ? Con-con? mais c’est en anglais….

          Répondre
  45. Michel Kemper 28 septembre 2013 à 22 h 07 min

    La programmation de France-Inter et des radios publiques, l’usage du français dans la chanson française sont des thèmes (parmi bien d’autres) qui ont souvent été abordés par NosEnchanteurs.
    Je ne peux que vous encourager à (re)lire cet article « La chanson, toute la chanson, à la radio : pas de quoi devenir fou » de décembre 2011. Cet article et les commentaires qui suivent…
    http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2011/12/15/la-chanson-toute-la-chanson-a-la-radio-pas-de-quoi-devenir-fou/

    Répondre
  46. Nicolas Céléguègne 28 septembre 2013 à 22 h 20 min

    Il y a longtemps que je n’écoute plus France Inter. On s’y croirait sur certaines radios FM où des amateurs décérébrés éructent le résultat du top…

    Répondre
  47. Norbert Gabriel 29 septembre 2013 à 0 h 53 min

    Bertrand Belin, Maissiat, Camille, Juliette, Alex Beaupain, Dominique A, Claire Denamur, Rokia Traoré, Sanséverino, Thomas Fersen, Olivia Ruiz, Thiéfaine, Daphné, La Grande Sophie, Renan Luce, Jean Louis Aubert, Rachida Brakni, Lisa Portelli… ont tous été ou sont dans la play list de France Inter, je ne crois pas que ce soient des spécialistes du top pour la plupart… Faut pas non plus exagérer.. comme dit François Morel …
    http://www.youtube.com/watch?v=pSx0Qb_Xk3o

    Répondre
  48. Nicolas Bacchus 29 septembre 2013 à 13 h 53 min

    Bonjour à tous,
    Chouette et salutaire levée de boucliers, sur Facebook et dans les commentaires de « Nos Enchanteurs », mais… Manoukian ne lit pas ça !
    J’ai l’impression que ces saines colères devraient plutôt lui arriver, soit directement sous cette forme de commentaires, critiques, remarques, etc., soit en l’inondant (son mail, sa page de France Inter) de contre exemples et de suggestions…
    (Pas question ici d’auto promo, évidemment, si je lui écris je lui dénoncerai mes camarades, et chacun devra espérer que d’autres le feront et ne pas dire « oui mais moi non » pour ne pas brouiller le message !)
    Voilà, c’était une suggestion, qui trouvera le meilleur contact, biais, pour atteindre ce mec sera bien inspiré de le faire partager…
    Pour le reste, tout a été dit je crois?
    A bientôt en Français et en musique.
    Nicolas

    Répondre
    • Norbert Gabriel 29 septembre 2013 à 14 h 18 min

      Sur ce coup, je suis certain qu’il aura des échos, Didier Varrod lit régulièrement Nos Enchanteurs, et des sources fiables m’ont assuré que quelques articles sur France Inter sur la place de la chanson dans la grille ont été lus, et ont provoqué des agacements… pour rester soft …

      Répondre
    • Michel Kemper 29 septembre 2013 à 14 h 42 min

      Bonjour Nicolas,
      Oui, il est nécessaire que cet article et ses commentaires parviennent à Manoukian, à Varrod, à Val, à Hees. Nous savons, comme le dit Norbert (c’est la petite souris qui nous l’a dit), que les articles de NosEnchanteurs (il y en a pas mal à ce jour sur France-Inter…) arrivent dans la Maison ronde, sont partagés, imprimés, photocopiés, commentés. Qu’ils font sourire certains. Et tirer la gueule d’autres.
      On peut aussi (je ne l’ai pas encore fait) coller le lien de cet article sur la page facebook de « Dédé Manoukian » https://www.facebook.com/ddmanoukian?ref=ts&fref=ts (c’est ainsi que se nomme cette page ; juré que j’ai beaucoup d’amis de la chanson sur ma page, mais visiblement on n’en partage aucun lui et moi, pas les mêmes artistes, pas les mêmes valeurs), en message privé forcément si vous n’êtes pas de ses amis.
      C’est la première fois qu’un article de NosEnchanteurs suscite autant de partages : ça veut dire quelque chose, je crois. Enfonçons plus encore le clou, enfonçons ça dans leurs têtes !

      Répondre
  49. Nicolas Bacchus 29 septembre 2013 à 15 h 00 min

    Je viens donc d’envoyer ça en message privé :
    « Bonjour, je crois que vous avez dit une grosse bêtise, récemment, en impliquant de plus un de vos collègue, ce qui n’est pas bien charitable. Certains s’en émeuvent de manière plus ou moins virulente (voir lien ci-joint pour le « plus »), et je crois que même parmi les gens que vous avez soutenus, on pourrait s’en émouvoir. Feriez-vous amende honorable ou la nouvelle ligne d’Inter interdit-elle toute remise en question ?
    Bien à vous,
    Nicolas Bacchus »

    Répondre
  50. Michel Kemper 29 septembre 2013 à 15 h 10 min

    J’emboite le pas de Nicolas et vient d’envoyer ça en message privé au Dédé Manoukian :
    « Bonjour Monsieur Manoukian,
    Le site NosEnchanteurs.eu, très attentif à ce qu’on fait de la chanson française sur les antennes publiques, sur comment on la méprise aussi, a remarqué à sa manière vos singuliers et scandaleux propos à ce sujet. Je me permets donc, si par hasard vous n’ayez point encore eu connaissance de ce papier (vu le nombre de partages ce serait étonnant), de vous le faire parvenir. J’ose attirer votre attention sur la qualité et la pertinence des commentaires, qui nous changent agréablement de ceux qu’on peut entendre, notamment par vous, sur l’antenne publique.
    Avec le respect que je vous dois. »

    Répondre
  51. Norbert Gabriel 29 septembre 2013 à 15 h 56 min

    « sauf le respect que je vous dois.. » aurait pu dire Brassens ///

    Répondre
  52. Michel Trihoreau 29 septembre 2013 à 16 h 09 min

    Petit rappel, de circonstance :
    « Le chanteur francophone qui s’exprime en Anglais, à moins d’être d’une exceptionnelle érudition dans une langue non maternelle, se contentera d’un niveau d’expression modeste. Aucun risque d’égaler Léo Ferré ou Léonard Cohen, chacun dans sa langue. La poésie avec son aura d’imaginaire et de création mentale perd la majeure partie de sa force dans la traduction. Imposer une langue étrangère dans une expression littéraire, c’est contraindre au minimum le rayon de la pensée. Pire encore s’imposer ce choix comme le font d’ambitieux écervelés, à la conquête du marché international c’est de l’automutilation.
    La colonisation, qu’elle soit ibérique, anglaise, française ou autre a toujours procédé de cette façon. Les langues autochtones qui expriment des connaissances particulières et des idées fortes ont ainsi disparu d’Afrique et d’Amérique du Sud. Des civilisations riches d’humanité ont été laminées et leurs richesses anéanties.  »
    LA CHANSON DE PROXIMITE, page 137 – L’Harmattan.

    Répondre
  53. Laurence Mézal 29 septembre 2013 à 19 h 11 min

    Je vous livre ça, c’est trop drôle. C’est extrait d’un blog (http://www.zikinf.com/forums/pourquoi-anglais-t5130338.html) et c’est le représentant d’un groupe français qui s’exprime :

    « (…) notre premier EP était presque intégralement en français. J’ai choisi l’anglais pour le 2ème parce que ça me permet de dire des anneries sans que l’auditeur se concentre dessus. Mais je n’ai définitivement pas abandonné le français, seulement cela demande un travail d’écriture plus long à mon avis, et beaucoup de groupes n’aiment pas s’embêter avec les paroles. »

    Il y a beaucoup d’âneries et peu d’efforts sur nos antennes !

    Répondre
    • Norbert Gabriel 29 septembre 2013 à 19 h 24 min

      si j’ai bien vu, ce groupe de Caen se nomme Avatar… Reconnaissons lui le mérite de la franchise en assumant ses indigences textuelles, comme dirait notre Erudit doudam…

      Répondre
  54. Catherine Laugier 29 septembre 2013 à 19 h 32 min

    Ce que je lui ai envoyé en MP, à André musicien comme à Dédé, et qu’il ne lira pas :
    « Je pense que vous ne lirez pas mon message, mais votre sortie sur le français m’a bcp étonnée après vos excellentes émissions de cet été. Mais si, il y a plein de chanteurs jeunes et de talent qui chantent en français (avec une belle voix, sur de belles musiques et avec des textes très élaborés). Et s’il faut du succès commercial pour vous intéresser, parlez-en à Stromae, il fait sonner le français malgré ses 4 muscles autour de la bouche. A part cela j’aime la bonne musique anglo-saxonne quand elle est chantée par des anglo-saxons. L’expression est plus sincère quand elle est dans sa langue maternelle. »
    Quant à son mail personnel je ne l’ai évidemment pas…et que peut lui importer l’avis d’une inconnue…

    Répondre
  55. Etienne C. 29 septembre 2013 à 19 h 42 min

    Bon, y’a quatre muscles dans la bouche à Stromaé, y’a qu’un ch’veu sur la tête à Mathieu. Et y’a pas un seul neurone à la programmation musicale de France-Inter…

    Répondre
  56. Sergio 30 septembre 2013 à 1 h 49 min

    France inter redevient « mainstream » après 30 années « indie » et a réduit son temps de production de 10 à 20%. La faute au comptable et à celui qui prend les décisions. Tant pis.

    Répondre
  57. Ledent Guillaume 30 septembre 2013 à 16 h 18 min

    Je pense que l’anglais ne passe pas mieux dans un mix que le français… Il y a « d’autres harmoniques », c’est tout. A la limite, on pourrait lui reprocher d’être « mou » et le français « cassant » à cause des consonnes. Le chalenge, après, c’est d’arriver à pouvoir utiliser ses caractéristiques propres, ses défauts, pour en faire un style.

    Dire que le français « swingue » moins est un peu réducteur : je trouve que Nougaro a démontré le contraire ! Et que dire d’un Bashung ? Il n’a pas d’harmoniques dans sa voix ? Il ne faut pas réduire la chanson française aux Bénabar & cie qui ont peu (pas) de voix ou d’harmoniques et les comparer à des gens comme Bono, Sting, Bowie qui ont un « son »… Que faire de Balavoine ? Et Patrick Juvet (bon, question de goût), mais ne chante-t-il pas en français ? Aurait-il un timbre moins riche que le chanteur de Yes ?

    Je pense que la plupart du temps, les gens écrivent en anglais par « peur » d’être compris. On ne peut pas comparer un texte de Cocoon avec celui d’un Léonard Cohen ou de Paul Simon ! Ce serait une injure aux anglais !

    Le français a le défaut de ses consonnes mais celles-ci sont délicieuses pour donner du claquement, du rythme dans la chanson…

    Tout cela n’est qu’une question de conditionnement, et comme dit Claude Semal, l’anglais est la langue du business. Et si certains écrivent en « yaourt anglais », c’est par bourrage de crâne anglophone… On est bercé par cette culture. Et pourquoi pas d’ailleurs ! J’adore la culture pop anglaise, mais je n’imaginerais jamais chanter dans un anglais approximatif ! J’en serai gêné.

    Répondre
  58. Laurent Boissery Le Rabelais 30 septembre 2013 à 16 h 48 min

    c’est à la lecture du e-papier de Kemper que j’ai eu envie de vous faire partager ce que j’avais envoyé à France Inter :

    Bonjour
    j’ai un peu de mal à entendre la chronique de A. Manoukian, qui a remplacé les interventions de D. Varrod, tout simplement parce que je n’arrive pas à comprendre pourquoi (pour quoi ?) les artistes francophones sont ignorés et méprisés. Le comble a été atteint hier au sujet de Laurent Lamarca, Inutile de m’étendre sur l’absurdité des propos de A. Manoukian : il a dû recevoir suffisamment de réactions à ce sujet. Je me doute que Philippe VAL ne le renverra pas à ses études ou à ses jurys de télé, mais je ne désespère pas que A. Manoukian quitte l’antenne de lui même, auto-convaincu d’incapacité voire de supercherie. Philippe Val, qui dans une autre vie savait pourtant apprécier les chanteurs français : je l’ai croisé quelques fois dans des vrais concerts, notamment pour Charles Trenet à Bourges en 1987, ou Léo Ferré à La Villette en 1983 (il avait fait la première partie avec P. Font), et plusieurs fois pour Romain Didier, Henri Tachan, Allain Leprest, Manu Lods, etc…
    Aussi, pour être positif plutôt qu’agressif, j’invite A. Manoukian à tous les concerts du festival Attention les Feuilles, qui aura lieu dans l’agglo d’Annecy du 9 au 20 octobre prochain. L’occasion pour lui de découvrir celles et ceux qui mettent à mal ses théories et ses idées reçues. L’occasion surtout de savoir qu’il existe des artistes francophones sachant faire fleurir musicalement la langue de Molière.
    Cordialement.
    Laurent Boissery

    Note du modérateur : La programmation de ce festival est ici : http://www.rabelais-spectacles.com/festival.html

    Répondre
  59. Babeth 1 octobre 2013 à 0 h 22 min

    Quoi qu’il arrive, quoi qu’il advienne, garde ta langue sur la mienne…

    Répondre
  60. Paul Vivares 1 octobre 2013 à 11 h 40 min

    Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer ! Quand un jeune chanteur envoie une maquette, la seule réponse qu’il obtient est que : tant qu’il n’est pas sous label, il n’a aucune chance d’être écouté et encore moins d’être diffusé… Cela me fait penser à tous ces jeunes quels que soient leurs métiers a qui l’ont dit pour un premier emploi : vous n’avez pas assez d’expérience. Pourtant je connais bien un jeune chanteur qui a eu la surprise d’entendre sa chanson choisie pour illustrer un reportage sur les transports en commun lors d’une émission sur Radio-France. Le jeune chanteur a essayé de contacter le journaliste pour le remercier et pour savoir comment il avait eu vent de sa chanson… Aucune réponse et qui plus est Aucune déclaration SACEM ! Pour une radio publique, je trouve ça pour le moins cocasse ! Mais sans doute ne mérite t’il pas de toucher des droits d’auteur puisque il n’est pas sous label ?! Non décidément je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer…

    Répondre
    • Norbert Gabriel 1 octobre 2013 à 12 h 28 min

      Il y a des chances que ce soit un des programmateurs qui ait fait le choix, et que le journaliste n’en sache rien. Les programmarteurs sont très pointus, encore faut-il qu’ils aient de quoi exercer leurs connaissances. Une émission comme « L’heure vagabonde » a toujours une excellente programmation musicale, bien choisie en harmonie; idem pour Zoé Varier, on ne colle pas un truc de la play list pris au hasard, mais on choisit avec soin ce qui correspond à la tonalité de l’émission, et au sujet.
      Kriss mettait beaucoup de soin pour illustrer musicalement ses émissions, remarquablement aidée par Michèle Bedos, une vraie partenaire dans la réal …

      Répondre
    • Norbert Gabriel 16 février 2014 à 19 h 17 min

       » tant qu’il n’est pas sous label, il n’a aucune chance d’être écouté et encore moins d’être diffusé… »

      Récemment une chanteuse auteur interprète a envoyé son CD autoproduit, sans label, il a été écouté, il a été repéré dans l’émission de Laurent Valéro (France Musique) pour deux chansons, comme celles d’un gros label, elle va être présentée dans l’émission Regarde un peu la France, elle a été tocade de Philippe Meyer, et je peux vous assurer que son album est arrivé dans la boite à lettres sans aucun piston de qui que ce soit pour les cas précités.
      En revanche, pour la déclaration Sacem oubliée, il ya un vrai problème, rien ne s’est passé depuis ??

      Répondre
  61. Stéphanie Bourguignon 1 octobre 2013 à 19 h 34 min

    Hello Michel, ai fait ma BA et me suis fendue moi aussi de mes quatre lignes – dénuées de toutes poésie hélas – à l’ami Dédé…
    J’ai même suivi les instructions de l’ami Bacchus et dénoncé mes chouettes camarades…
    Imagine un peu qu’il lise ses messages…
    la bise de la Stef !

    Répondre
  62. vicherat 5 octobre 2013 à 17 h 45 min

    la lutte de classes n’est pas un diner de gala
    ils préparent les cerveaux à la publicité commerciale et la société de consommation.
    en ville je n’écoute pas la radio, qui élimine le corps, le naturel, le donné
    philippe Vicherat
    papimoins@hotmail.com

    Répondre
  63. André Drouet 8 octobre 2013 à 6 h 47 min

    Bonjour à toutes et à tous, aminches des molodies…

    Je mettais exprimé longuement, sous les initiales » A.D », sur le sujet dans un billet d’humeur en commentaire à un autre article paru sur NosEnchanteurs : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/09/03/je-viens-de-festivals-qui-nexistent-pas/
    … je ne vais donc pas recommencer ! Foin des diatribes langoureuses, fussent-elles écumantes ; et pensons à nos esgourdes, nom de dieu ! Je me dis que quelques exemples par la lecture et par l’écoute seront plus probant…

    La chanson digérée de nos anciens peut être cela : 1
    http://www.easyzic.com/mp3-gratuits/l-invitation,f13713.html

    et celle plus contemporaine ceci : 2
    http://www.easyzic.com/mp3-gratuits/je-pars-part-i,f13739.html
    ou 3
    http://www.easyzic.com/mp3-gratuits/violente-expectative,f13714.html
    la chanson française peut se décliner aussi en reggae blanc… (Merci à Gainsbourg et cie d’avoir ouvert la voie !) : 4
    http://www.easyzic.com/mp3-gratuits/voix-sans-issue,f13718.html
    ou en slam, avant l’heure… on disait « déclamer » il me semble aussi : 5 http://www.easyzic.com/mp3-gratuits/sangtitre,f13712.html

    Il y a l’écoute, mais qui porte attention à la chanson, doit aussi lire entre les lignes, les autres cadeaux que nous apporte le texte prosodique seul….

    - 1 – L’invitation
    Repliée,
    comme un foetus aimanté,
    aux barreaux du berceau,
    de l’homme-bête,
    de la femme-animal

    A quatre pattes,
    à reculons,
    fleur sex-cerveau…
    Comme un engorgement égorgé,
    le noeud-collant-coulant, a coulé

    Es tu vivante ou morte,
    mon amour…
    De ce que tu es,
    tu peux jouir impunément,
    de toi seule, seule ; oui mais…

    Si, si tu m’invites,
    comme un anglais,
    le petit doigt en l’air,
    je viendrais m’éterniser l’idéal

    Si tu m’inivites
    je te marcherais sur les pieds
    pour ne pas parler,
    les yeux baissés,
    pour ne pas crier

    Si, si tu m’invites
    à boire le T,
    pour ne pas se voir
    Je te regarderais
    jouir des plaisirs cachés,
    éjaculant dans de noir tiroirs
    fermés à clé

    Si, si tu m’invites,
    à ne pas se voir,
    je te regarderais
    nous voir,
    mourir,
    mon amour…

    - 2 – Je pars

    Je pars à la gare
    Mon petit alibi de vie
    Au fond du sac plastic ( bis )
    Tic tac il est onze heure
    J’voyage incognito
    A zéro, à zéro
    A zéro le serre-veau
    Tactique de la démarche
    De la démarche du vol-heure
    Onze heure trente
    Les pieds dans l’eau
    Rien depuis toute à l’heure
    Il pleut un peu plus
    Encore seize minutes
    J’suis un attenteur attenté
    J’vais sauter

    Refrain instru

    J’vais sauter
    La fille qui à cette heure
    Est toujours là pour moi
    Avec sa machine à sous
    Sa machine à sous-plaisir
    De la boite de nuit
    J’ai jouis
    Dans notre boite d’ennui
    Et trente minutes après
    Je ne me reconnais plus
    J’ai sauté tout noirci ( Bis )
    J’m'attends pas revendiqué
    Dans photo journal papier matin imbécile
    Elle aussi, elle aussi

    - 3 – Violente expectative (Je ne sais)

    1er couplet
    Je ne sais comment te dire,
    trouver les mots pour partir
    N’y vois pas de calcul,
    juste une distance de recul

    Pont
    Ce constat s’immisce en moi
    et me laisse pantois,
    la machine à rebour,
    ne vaut plus le détour

    Refrain
    Je t’haime, j’voudrais rester comme je suis
    Je sue, je suis suie,
    noir,
    de ne pas pouvoir
    te le dire
    par dessus mon pardessus-tout,
    I love you, I love you

    2ème couplet
    Je ne me mouille pas trop,
    et pluie, j’ai bonne mine
    de crayon noir, blanc,
    et le gris en dedans
    D’hêtre un chêne,
    chaine, chienne
    J’ai mon parapuis
    pour casser le vernis

    Pont
    Avant de nous survivre,
    faudrait-il que l’on s’évite ?
    Comment en rester là,
    sans forcer le débat

    Refrain

    J’voudrais rester comme je suis
    Je sue, je suis suie,
    noir,
    de ne pas pouvoir
    te le dire
    par dessus mon pardessus-tout,
    I love you, malgré tout

    3ème couplet
    Je t’haime mon amour,
    de toutes les couleurs,
    de ces petits rien & de tout à la foi-s,
    il n’y a qu’un pas
    Sans distance, sans durée,
    et sans le La, sens moi

    Pont
    Je ne peux que retenir
    l’amertume du désir,
    et ne pas savoir pourquoi
    me laisse sans voix

    Mourir
    puisque nous ne pouvons plus nourrir
    cet amour, et partir…
    Avec un certain détachement dans le rire,
    attachement à la cire
    qui me bouche les yeux ;
    me scellant en post-scriptum
    la marche funèbre
    _ à suivre _

    - 4 – Voix sans issue

    De la cire en Che Wing Hum (1506-1579)
    bouche mon auditif, ô mama
    Je n’entends rien de rien,
    le sens du vide m’atteint
    Mon falzar ne va pas bien,
    il se sent tout limitrophe
    Depuis mon coït avec Monica,
    son nez camus lui est resté coincé… dans la braguette
    (dans la braguette à Bill et DSK !…)

    Sur le mur une photo en plexiglas
    exécute une tête de face, sans tâche
    Et cache, sous sa veste,
    une jolie p’tite gueule de faf
    Alors, j’enlève mon masque à gaz
    et, debout, sur la tour d’en face,
    je domine à reculons
    le vide d’une vie sans toit

    En face, l’écran géant des lampadaires
    promène le noir dans la vie ;
    attirant l’œil d’une lune corsaire
    Derrière la camionette estomacale,
    je baille aux boites aux lettres internationnales
    A côté des feux rouges qui clignotent,
    une petite mémé sans chapeau
    stroboscope sa démarche,
    comme pour une pédagogie de la peur,
    une pédo-pédagogie de la peur (bis)

    La caisse d’épargne est proche
    La caisse d’épargne est proche
    La caisse d’épargne est proche

    Alors, fais gaffe, p’tit gars, ranges tes noisettes…
    Ou alors sors ton maous-costaud, ton flingue de barjo !…
    (Instru et chorus)

    - 5 – Sang-titre

    Raccourcir le silence,
    vieillir plus vite…
    Tâche, encre noire maculée,
    petit jet d’O sur feuille de papier,
    vierge, blanc…
    Un foulard de soi-e, que l’on jette, derrière les autres…

    Je m’envelloppe sur moi-même,
    comme un jeune hiver, fougeux et défensif ;
    mes regards allongent mon Verbe
    mais plus l’horizon se rapproche,
    plus ma vue baisse d’intensité é-m-o-t-ive !

    Reculer, plus, encore…
    Augmenter volontairement les risques,
    pour avancer ne serais-ce que d’un pouce
    et préserver le privilège de m’auto-stopper, un jour.

    De mes rêves, tristes,
    les mots s’alignent en mauvais désordre ;
    en petites notes de plaisirs, défrichés, puis nus…
    Ils serpentent entre les fanions de ma tête,
    et grisent mes parties sensibles ;
    détruisant, par indifférence au nuisible,
    tous les paliers faciles qui dominent la piste.

    S’il le faut, comme une avalanche,
    me débattre à l’arrivée, cet espoir balistique ;
    des camisoles de force, des faux instants-tanés d’Or et d’Argent
    sur masque de fer blanc.
    Ceux-là même qui sculptent mon visage en rides de Sang-vent,
    cent vents violents qui poussent l’âge ingrat à devenir idiot !

    Je reste las, à ne dire…
    Je n’entends même plus l’écho du silence
    L’Ecriture masque la Parole ;
    idem pour la parole donnée,
    même si elle n’était pas for-mu-l-ée !
    Je vais louer un coeur muet…
    On devient si vite a-faune !…
    Aphone, aphone, aphone !

    Bien à vous,

    André Drouet, dit Dd le malfrat.

    Répondre
  64. Jean de Laguionie 18 octobre 2013 à 21 h 20 min

    A ANDRE MANOUKIAN A PROPOS DE SA CHRONIQUE DU JOUR SUR FRANCE-INTER CE LUNDI 14 OCTOBRE 2013 (+ – 07h20) (Flagrant Délit de méconnaissance)

    Cher André,

    Comme vous êtes quelqu’un d’intelligent et de sensible -je n’en doute pas à un traitre instant- vous allez très certainement commencer votre chronique de demain mardi 15 Octobre en battant votre coulpe façon : « Cher auditeurs je le confesse en moquant hier lundi certes gentiment mais donc cruellement car très bêtement et, en introduisant le très drôle extrait de « Misère misère » de saint Coluche et en affirmant que désormais après ça on ne pourra plus jamais écouté la chanson engagée de la même façon pour mieux (pensais-je ) pouvoir parler du second opus de « Féloche » (lequel après son premier album nous avait donné à replonger dans une couleur musicale introduite dans l’hexagone par le truchement de l’acadien Zachary Richard) je dois avouer que j’ai fortement pêché en faisant la preuve que je ne connaissais strictement rien au fond à l’œuvre de François Béranger ni à celle d’Henri Tachan. Mes neurones étant par trop imprégné de partoches signées Stevie Wonder ou Tigran Hamasyan me faisant ainsi parfaitement négliger ces artistes pourtant majeur de la chanson contemporaine ». En effet si encore une fois je suis le premier à me fendre la poire à la réécoute du sketch de Coluche illustrant parfaitement une certaine chanson rive gauche très liée aux années 60 -époque cabaret- pour qui il n’y avait que le texte; le texte; le texte. Les François Béranger; Henri Tachan; Joan Pau Verdier; Catherine Ribeiro; Colette Magny,Yves Simon; Jean Vasca (liste non close) ont toujours mis un point d’honneur à s’entourer de la fine fleur de la scène musicale française conscient comme leurs ainés (Brassens; Brel; Ferré) que a texte fort nécessité faisait loi d’y accoler une musique riche elle aussi en son et harmonie. C’est particulièrement VRAI pour François Béranger qui dès son second album se faisait soutenir par le groupe Mormos (emmené par Jim Cuomo) et très vite ensuite par le guitariste Jean-Pierre Alarcen lequel venait du système Crapoutchik (après un passage chez Jacques Dutronc et Eden Rose).Après une pause de quelques années au début des années 80 retour au disque avec le jeune Valmont et ses machines (pour préciser si besoin était que la connexion avec son époque était toujours bien présente) et puis autre rencontre majeur la collaboration avec Lalo Zanelli amenant François Béranger à être accompagné ente autre par un certain Minimo Garay dont je ne vous ferais pas l’insulte de présenter puisque vous avez parlé de son dernier opus, pas plus tard que la semaine dernière. Enfin je conclu avec cette citation extraite du formidable « Petit abécédaire d’un amoureux de la chanson » (L’Archipel 2012) signé d’un certain Georges Moustaki (qui faisait là la preuve que son cœur quoique déjà très occupé ne l’était pas exclusivement pour la gente féminine (ils ne sont pas si nombreux à vanter les mérites des « collègues ») et à propos de F B toujours : « Une sorte de vrai Dylan version française et plus encore ». Mais peut-être que Bob Zimmerman est éliminé lui aussi de votre casting ? Je vous envie cher André car fort de ma modeste (je vous l’assure) contribution du jour vous allez petit veinard pouvoir vous régalez en vous plongeant dans sa discographie complète en commençant par « Profiter du temps » son ultime et avec un « Sombrero de Panama » qui j’en suis certain –vous êtes tellement omniprésent dans les médias que l’on finit par vous connaître de Z à A- titillera très à propos vos écoutilles. Mais aussi « Paris-Lumière » sur l’album « L’Aternative » ou encore « Le Balayeur d’Amérique » sur l’album sans nom (mais communément appelé « La Chaise ». Du coup prenant prétexte que ce 14 Octobre cela fera précisément dix ans jour pour jour (hé oui l’événement est bien moins présent que pour Cocteau ou Piaf même au sein de la radio des Claude Villers, José Artur, JL Foulquier, Didier Varrod pourquoi toussez-vous ?? -n’est-il pas ?) Que François ne nous a pas quitté il a juste déserté le plancher des vaches. Prétexte pour une cinquantaine de personnes (ce qui pour une « organisation » de pas même 48h absolument pas relayer de façon officielle) hier dimanche à lui faire sa fête (le temps est notre ami) aux portes de sa dernière demeure (le cimetière Juvénal commune de Castelnau Le Lez (Hérault) (photo Eric Agate) et croyez-moi une bonne partie de ce petit public oscillait dans la vingtaine pour qui son propos n’est absolument pas daté persuadez comme moi qu’une chanson comme « Le Vrai Changement c’est quand ? » n’a (hélas) pas besoin d’aucune séance de lifting.

    PS: Nous mettons sur pied entre le 18 et le 31 Janvier prochain des « ASSISSES DE LA CHANSON » à Montpellier ( à travers lesquelles nous n’oublierons pas non plus de saluer la mémoire de notre ami Marc Robine) avec installation d’un « Conseil de la Resist’Chante » -car il y a selon nous « Péril en la Chanson ». Nous nous ferons une joie et un point d’honneur à dresser un tapis rouge pour pouvoir vous recevoir au mieux chez nous !

    PS (2): La vérité c’est que les chansons de Fr Béranger continuent à nous interpeller au plus profond de l’âme; du coeur et de l’esprit. Comment en effet ne pas trouver une adéquation certaine voire évidente entre des chansons comme « Dure-mère » ou « Mamadou m’a dit » avec l’actualité de ces pauvres bougres qui viennent mourir et s’échouer sur nos plages de méditerranée ? ! Comment ne pas évoquer « Magouilles Blues » avec les tripatouillages pré électoraux. Comment ne pas penser aux actions violement antisémite avec en mémoire « Au poing de sang » ? Comme dirait un autre de ces chanteurs urgentistes « Y à urgence au bout de la scène ! » (Louis Arti)

    Je vous adresse cher André mes plus amicales salutations à votre portée.

    Répondre
  65. Danièle Sala 9 décembre 2013 à 10 h 12 min

    France Inter , c’était super hier soir , le concert des 50 ans en direct , rien que des chanteurs français , qui n’ont pas oublié de rendre hommage à Foulquier, Isabelle Dhordain, Serge Levaillant entre autres . Mais, déception déjà ce matin en écoutant la revue de presse de Bruno Duvic , écoutez bien, vers la fin , il parait que l’anglais est plus sexy que le français !
    http://www.franceinter.fr/emission-la-revue-de-presse-mandela-et-apres#

    Répondre
  66. Bégnon Frédo 30 décembre 2013 à 21 h 43 min

    Merci pour tout.
    Je me sens moins con tout à coup. C’est français ça…. et ça sonne.
    Bon courage à tous et encore merci pour votre site.

    Répondre
  67. Jean-Marie PEGEOT 15 février 2014 à 22 h 44 min

    Bonjour tout le monde

    J’ai découvert ce site indispensable grâce à un commentaire de Norbert Gabriel sur le concours de France Inter « On a les moyens de vous faire chanter ». auquel je me suis inscrit, histoire d’informer nos deux spécialistes de la chansons française Didier et « Dédé le prosologue inspiré » que nous existons, nous les inconnus au bataillon ! Ils devaient nous faire découvrir des auteurs compositeurs originaux. Tu parles ! Quelles découvertes ! Au lendemain des victoires de la musique, quelle mascarade ! Je viens sur ce site faire ce commentaire afin de me sentir moins seul. En effet, j’ai comme un mal de mer, je ne comprends rien aux textes des chansons de la radio et de la télé, la musique que j’aime ne vaut plus rien et celle que je n’aime pas est la référence. Je sais bien que je n’ai jamais eu les mêmes goûts que les autres, mais là, ça ressemble à du « foutage de gueule ! » Bien sûr, je ne fume pas et je ne bois plus que de l’eau, pire encore quand je chante je ne mets même pas de chapeau ! Pas la moindre trace de tatouage ! Je ne suis donc pas un vrai artiste. Finalement, ce n’est pas plus mal, mais quelle solitude dans ce monde qui marche sur la tête.

    Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, bon courage les amis ! http://www.jeanmariepegeot.fr

    Répondre
    • Norbert Gabriel 16 février 2014 à 12 h 03 min

      Pour les victoires de la musique, j’ai écouté d’une oreille distraite (à la radio) et comme d’habitude, rien de vraiment trancendant. Mais quand on voit Albin de la Simone « révélation » après 12 ans de présence, ça laisse rêveur sur l’idée de révélation…
      Pour le radio crochet de France Inter, pour lequel j’ai eu pas mal de questions sur le déroulement des opérations, et beaucoup d’inquiétudes sur les différents systèmes de sélection, de jurys, d’auditions, je me suis fait un devoir de suivre le plus objectivement possible, les auditions publiques aux Trois Baudets, les auditions radio diffusées, (en assistant à l’enregistrement, puis en écoutant la diffusion) ce que j’ai relaté le plus fidèlement chaque semaine ; et il me semble que les 54 premiers sélectionnés sur les 5000 représentent bien la scène vivante.
      Je ne vais pas refaire le feuilleton, tout est en ligne. J’attends maintenant avec curiosité le résultat du vote des « auditeurs » de France Inter. Les guillemets sont là pour souligner un point que j’ai contesté dès le début, les votes multiples.
      Mais une phrase de Didier Varrod a bien souligné qur les scrutateurs des votes seraient vigilants sur les « paquets de vote » un peu suspect. Ce qui confirme qu’on aurait pu éviter ce souci avec le vote unique par adress IP.
      Et pour les 24 en lice pour l’avant dernière étape, la diversité était assez large pour satisfaire les tenants d’une chanson francophone « classique » tendance Higelin-Chedid-Brel, que pop rock electro, qui n’est pas ma préférence, mais ça existe. Et pour autant que j’aie pu en juger dans les réactions du public « neutre » dans le studio, ceux qui n’étaient pas venus en soutien évident de leur candidat, ce public est celui qui apprécie d’entendre dans SA radio, Maissiat, Fauve, Olivia Ruiz, Bertrand Belin, Jeanne Cherhal, Camille ou Alexis HK … Ou Lisa Portelli.
      On saura dans quelques jours qui sont les 12 qui seront face au jury de pros, mais pour le moment, même avec la plus extrème réserve, je n’ai rien d’autre à reprocher à ce radio crochet que les votes multiples.

      Répondre
      • Jean-Marie PEGEOT 16 février 2014 à 13 h 37 min

        Bonjour Norbert Gabriel,

        La seule qui m’aie touchée dans les 24 finalistes, c’est Gemma, mais on n’en trouve pas trace sur le net. Elle est vraie et c’est ça que j’aime. D’ailleurs, elle m’a fait sourire à la fin de sa prestation comme si elle pensait : « ouf, c’est fini ». Rendez-vous au 21 Juin. Bonne journée JM

        Répondre
        • Norbert Gabriel 16 février 2014 à 17 h 31 min

          c’est une des choses qui m’ont rassuré dans les sélections, trouver des « inconnus » dans les 54, pour lesquels on ne peut soupçonner aucun copinage quel qu’il soit…

          Répondre
  68. Danièle Sala 16 février 2014 à 13 h 42 min

    J’ai écouté avec attention tous les candidats de ce radio crochet , et j’ai eu de belles surprises et de belles découvertes , tout au long des émissions , c’est déjà ça et ça prouve que la sélection a été bonne au départ . Après, les votes multiples sont un gros problème, c’est vrai, et ça va fausser forcément le choix des auditeurs .

    Répondre
  69. Danièle Sala 16 février 2014 à 14 h 46 min

    Jean-Marie , j’aime beaucoup Gemma aussi , mais cette semaine là, il y avait Léopoldine …

    Répondre
  70. blond 16 décembre 2016 à 22 h 39 min

    Bonjour ,
    Juste un petit mot aller écouter je groupe BEL PLAINE et le titre LIFEBOAT c’est extra je vous laisse le lien,chanté en Français et Anglais . https://www.youtube.com/watch?v=8LMl6czYqNg

    Répondre
  71. Emilie 31 janvier 2017 à 15 h 22 min

    Pourquoi ne pas écouter des artistes qui sortent des sentiers battus? http://www.mp3trazaac.com

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Archives