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Barjac 2014 : beau bilan artistique de Chansons de parole

Sur la grande scène, Baquet a mis le paquet : mémorable ! (photos Catherine Cour)

Sur la grande scène, Baquet a mis le paquet : mémorable ! (photos Cath. Cour)

Disons-le tout net : Barjac 2014 fut une très grande réussite ! Artistique, humaine… Sans fausse note si ce n’est, à notre sens, l’injuste échec de Delphine Coutant (polémique à lire ici), le concert en demi-teinte et sans grand enthousiasme (dommage, vraiment !) de Lo’Jo, et ce copié-collé de Ferré (notre article à ce sujet fait utile et passionnant débat).

Sur le papier, le choc du festival était Rémo Gary. Et ce fut le cas, en un haletant concert fleuve mené avec brio. Mais le « grand gagnant » n’est pas là : ses lettres de noblesse, il les avait déjà, depuis ce mémorable Barjac 2006 où il cassa la baraque en une indescriptible émotion dont nous ne nous sommes jamais remis tout à fait.

Laurent Berger, incontestable !

Laurent Berger, incontestable !

Non, celui qui indiscutablement tire les bénéfices de sa prestation est Laurent Berger, qui vient à l’évidence de gravir un échelon, dans une posture désormais de grand classique de la chanson. La seule question est désormais de savoir quand il reviendra sur cette même scène en vedette. Nous ne reviendrons pas pour autant sur ce concert, ayant traité deux fois coup sur coup Laurent Berger ce même mois de juillet dans nos colonnes à l’occasion de ses passages à Avignon (par Catherine Cour) et aux Rencontres Marc-Robine (par Claude Fèvre). Comme pour Anne Baquet d’ailleurs, que Catherine Cour a suivi au off d’Avignon. Baquet fut une cerise sur le gâteau, un hors-sujet chanson bienvenu, un clin d’oeil de programmation, une réjouissante performance. Nous le savions, mais la voir sur cette scène-là, l’applaudir à tout rompre, est moment de pure anthologie.

Scène ouverte : boeuf autour d'Anne Sylvestre

Scène ouverte : boeuf autour d’Anne Sylvestre, avec Viviane Boris, Lily Luca, Martine Scozzesi, Coline Malice et Katrin Wal[d]Teufel

Hasard des programmations, NosEnchanteurs a eu l’occasion, les jours ou les semaines précédant Barjac, de traiter de nombre d’artistes que nous allions rencontrer aux Chansons de paroles. Telle Delphine Coutant (applaudie au Festi Faï), Lily Luca, Nathalie Miravette et Anne Sylvestre (vedettes à Pourchères). Lili Cros et Thierry Chazelle aussi, sur lesquels nous reviendrons toutefois, par pure gourmandise. Nous reviendrons aussi, dans les heures et jours qui viennent sur La Meute Rieuse, Alexandra Hernandez et Jonathan Mathis, Yvan Dautin, Alcaz et l’incongru Tony Melvil. Pas sur Olivier l’Hôte, artiste sans gène qui osa prolonger sa prestation hors du strict timing qu’il savait pourtant, mettant ainsi en grand péril Alcaz qui suivait : un artiste qui n’a même pas le respect pour ses confrères ne vaut rien, ne mérite à notre sens aucune considération.

Chaque année se pose la question du rajeunissement nécessaire (pour un futur assez proche) du public de Barjac. Jofroi l’a exposé en public, pas sans maladresse d’ailleurs. Dans les faits, lui-même y répond avec volontarisme par une programmation où la moyenne d’âge des artistes rajeunit, même si c’est encore bien vert, souvent. L’apport conséquent d’interprètes, la tonalité joyeusement décalée de certains artistes (Gelly, Cros et Chazelle, Alcaz, Melvil, Miravette…) sont autant de signes et de promesses d’avenir. Cela suffit-il ? Pas sûr. Le public, au moins pour partie, ne semble pas prêt à faire place à un public bien plus jeune à ses côtés : comprenez qu’on est tellement bien entre nous… C’est dire si ce fut drôle, durant la prestation de Tony Melvil, d’entendre de joyeux cris de gosses suivis de grogne chez des ainés. Eh, c’est qu’il faut pas déranger papy quand il écoute sa chanson !

39 Réponses à Barjac 2014 : beau bilan artistique de Chansons de parole

  1. Norbert Gabriel 3 août 2014 à 16 h 21 min

    « Eh, c’est qu’il faut pas déranger papy quand il écoute sa chanson ! »

    On parle de moi asteure ?? Dis donc gamin, pousse pas trop pépé dans les orties, le retour de flammes pourrait être urticant. Je n’ai rien contre la jeunesse, mais tous les spectacles ne sont pas compatibles avec des enfants turbulents. Je me demande comment pourrait réagir un artiste interprétant « Nuit et brouillard » avec en fond sonore de salle des youkaïda youkaïda juvéniles .. En revanche, avec l’espiègle Nathalie, qui a du répondant, ça peut ajouter du fun …

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  2. Michel TRIHOREAU 3 août 2014 à 16 h 25 min

    Je rebondis sur un détail, une simple pustule sur un beau portrait :
    Les mal-lhôte-rus sont hélas trop présents dans la chanson. Habillés d’un égo XXXL pour un talent S, ils vivent à l’intérieur d’eux-mêmes, cultivant ce qu’ils croient être leur génie et qui n’est souvent qu’une forme de thérapie qu’ils infligent hélas ! (et pas gratuitement) à ceux qui les subissent.
    Les coquetteries abusives des stars sont leur modèle, plus que leur talent ; la démesure n’est pas chez eux artistique, mais elle se complaît dans l’incivilité, souvent avec la complaisance d’une partie du public qui leur est acquis.
    J’ai plusieurs fois été témoin de ces insupportables qui mettent en péril le bon déroulement d’un festival, développent du stress chez les organisateurs et méprisent le public qui attend la suite du programme.

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    • Norbert Gabriel 3 août 2014 à 16 h 39 min

      Ces « débordements » sont souvent le fait de gens de la chanson, alors que les comédiens chanteurs qui connaissent le travail d’équipe bien construit sont respectueux des accords et du timing. Et quand ça déborde, c’est aussi le rôle de l’organisateur de mettre de l’ordre. Dans les années Francos 90-2000, les horaires étaient respectés scrupuleusement, pour que les festivaliers de la Coursive puissent aller de la Salle au Grand Théâtre sans que les spectacles se chevauchent.

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  3. Rob 3 août 2014 à 16 h 39 min

    Pour moi, ce Melvil est totalement insipide, avec ses procédés de communications éculés.
    Sa petite sortie à propos des glapissements du gosse dénote quand même une connerie égotique, le « pendez-le » mériterait une tarte dans la gueule, quand à l’autre abruti qui a bavé « tuez-le » c’est pareil.

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  4. Bernir 3 août 2014 à 17 h 17 min

     » joyeux cris de gosse », dites-vous? Je ne sais pas où vous étiez placé , mais il ne s’agissait pas d’enfants en âge de comprendre ni même d’entendre un concert, mais de bébés pour la plupart en poussettes , dont la place était au calme dans leur lit et qui criaient non de joie, mais de simple énervement .J’ai souffert pour eux ( ils étaient tout près de moi ) pendant le concert de LO JO particuliérement sonore à leurs tympans et crânes fragiles . Bien sûr, je suis une vieille ( mais aussi une grand-mère tendre et attentive) et j’ai été dérangée par les cris de ces enfants : il y a jeune et jeune… Et je ne pense pas que cette relève de bambins soit souhaitable avant une dizaine d’annees. Je ne comprends même pas que les contrôles les aient laissés entrer ! Quant aux débordements d’après-midi j’en ai fait la remarque à Anne-Marie qui m’a dit que des signes de coupure avaient été faits en vain depuis les coulisses.

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    • Norbert Gabriel 3 août 2014 à 18 h 12 min

      En effet, c’est un peu jeune… Sinon, pour le zigoto qui ne respecte ni le code de bonne conduite, ni le rappel à l’ordre, il aurait fallu le sortir de scène. Par respect pour ceux qui suivent, pour le public, et aussi pour le festival: sur un autre site de discussion, un festivalier notait que ce débordement hypothéquait la pause repas avant la soirée, gênant pour les festivaliers, et aussi indirectement pour les commerçants locaux qui sont peut-être parmi le soutiens financiers qui ont aidé à payer ce zigoto. C’est peut -être trivial d’aborder ce point face à une prestation artistique, mais un peu de réalisme ne messied pas dans la vie réelle. On retiendra le nom du trublion, pour faire en détour, au large.

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  5. Danièle Sala 3 août 2014 à 17 h 42 min

    Un bilan très positif donc . Lo’Jo en demi-teinte ? Quand je les ai vus à Riom l’an passé, ils étaient très en forme et ont été chaleureusement applaudis . Et pour ne pas avoir de mauvaises surprises avec les copiés-collés de Ferré, je suggère à Jofroi d’inviter Natasha Bezriche pour chanter Ferré l’an prochain , elle est partante pour Barjac .

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  6. Olivier L’Hôte 3 août 2014 à 18 h 05 min

    Chers Michel(s)

    Que de méchancetés gratuites…Renseignez-vous sur ce qui s’est réellement passé avant de tirer à boulets rouges sur moi, n’est-ce pas le propre du travail de journaliste?

    Et non, je n’étais pas au courant qu’il fallait jouer 1h, il s’agit d’une suite de malentendus que nous avons démêlé par la suite avec Anne-Marie et Jofroi qui eux sont restés bienveillants.

    En quelques 300 concerts cela ne m’est jamais arrivé et je ne me suis jamais permis de dépasser le temps de jeu qui m’était imparti, je connais l’importance du respect des horaires pour le bon déroulement d’un festival. Je me suis excusé auprès de tous ceux à qui j’ai pu faire du tort suite à ce concert trop long, à commencer par le groupe Alcaz

    Le dépassement de l’heure de jeu n’était pas un acte volontaire de ma part mais un vrai malentendu, merci de l’entendre

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  7. Cat 3 août 2014 à 20 h 18 min

    « Un vrai malentendu », je veux bien le croire… mais alors pourquoi, quand les techniciens avaient coupé le son de la guitare pour pouvoir vous dire, depuis les coulisses, que vous aviez largement dépassé le temps qui vous était imparti (vous en étiez à une heure quinze…) avoir encore continué avec DEUX reprises (Perret et Brassens, si ma mémoire est bonne) ?
    Même si vous ignoriez avant ce « rappel à l’ordre » qu’il y avait un spectacle après vous, qui devait encore s’installer et se produire pendant une heure, pourquoi avoir insisté et porté le dépassement de quinze à vingt cinq minutes ?
    Le deuxième spectacle du chapiteau, de 18h30 à 19h30, est celui qui -à mon sens- est le plus difficile : l’artiste doit captiver l’attention des spectateurs afin de les maintenir attentifs, malgré l’heure du dîner qui s’approche. Si l’horaire est respecté, c’est déjà pas gagné ! Que dire quand le spectacle commence à plus de 19h00 ? C’est déjà difficile et stressant d’être programmé à Barjac… si, en plus, l’artiste qui vous précède vous plombe l’horaire, il y a de quoi en être malade ! J’ai d’ailleurs l’impression que la prestation d’Alcaz s’en est largement ressentie… Ils méritaient un meilleur traitement !

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    • Norbert Gabriel 4 août 2014 à 0 h 24 min

      En effet, les « Alcaz » ont mal vécu ce désagrément, et ce n’était pas la meilleure préparation à leur passage. Le dommage est double, car les spectateurs n’ont pas eu le meilleur de leur art.

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  8. Marika 4 août 2014 à 0 h 20 min

    Mmh que de spéculations, d’interprétations et de raccourcis, on se croirait dans Paris Match… Alors non le débordement d’Olivier L’Hôte n’était pas intentionnel (et au final il en est lui même une des victimes) mais en plus c’est un manque de considération pour l’équipe technique que de dire qu’ils auraient volontairement coupé l’instrument d’un musicien pour lui signifier la fin de son concert… N’hesitez pas de temps en temps a poser des questions aux personnes concernées par ce que vous racontez sur ce blog, ça en relèvera surement le niveau!

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    • Norbert Gabriel 4 août 2014 à 1 h 40 min

      Je ne suis concerné qu’en tant que festivalier régulier, dans d’autres festivals, mais dans le cas des Francos de La Rochelle, avec des spectacles programmés pour les spectateurs puissent les juxtaposer sans problème, ce genre d’incident ne s’est jamais produit. Les artistes savaient avec précision le temps qui leur était imparti, et ils le respectaient scrupuleusement. C’est aussi le cas à Paris dans les salles qui ont deux spectacles par soir, celui qui doit débuter à 20 h, commence à 20h pile, pour 70 mn, afin que le spectacle prévu à 21h30 commence à 21h30.
      A La Rochelle, si un artiste avait pris la liberté de dépasser généreusement le temps prévu, je pense que les techniciens seraient intervenus. Pour les spectacles du début de soirée, en fin de soirée, c’est pas grave, il n’y personne derrière.

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  9. Marika 4 août 2014 à 0 h 59 min

    P.S. : l’année dernière, dans la cour de château, un artiste a lui aussi dépassé largement le temps imparti sans pourtant s’excuser auprès de la seconde partie… Il a, lui, pourtant, été encensé sur ce même blog… Peut être que le problème du faible rajeunissement vient de ce manque de tolérance envers les jeunes contre une prosternation envers les « vieux » qui ont pourtant, eux-aussi, un jour été jeunes (enfin j’espère pour eux).

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    • Norbert Gabriel 4 août 2014 à 1 h 48 min

      PS: quand il m’arrive de ronchonner sur quelques points qui dérangent, ce n’est pas sur des échos indirects. Si j’ai bien suivi ce qui se passe à Barjac, ( et j’ai bien suivi, plusieurs personnes ont témoigné sur d’autres listes de discussion, en plus d’échanges téléphoniques quasi quotidiens) il y a les spectacles de 17 à 19h30 avec une pause repas pour finir avec la soirée qui commence à 21H30. Quand ça dérape à 17h, c’est toute la soirée qui est déstabilisée. A 21h30, si le premier déborde, c’est moins grave, la nuit est longue… et il n’y a pas le dernier métro à attraper..

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  10. Michel TRIHOREAU 4 août 2014 à 6 h 29 min

    Je ne veux pas accabler Olivier, il y a sans doute malentendu, je n’y étais pas et je « rebondissais » pour évoquer une situation rencontrée hélas de temps en temps.
    J’ajoute, en restant dans les généralités, que les spectacles qui s’éternisent ne laissent pas forcément de bons souvenirs et que les rappels interminables ne sont pas la meilleure garantie d’un spectacle bien construit.

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  11. Marika 4 août 2014 à 9 h 57 min

    Encore non, pour l’organisation c’est bien plus simple de rattraper un débordement l’apres-midi que le soir… Vos échos directs au téléphone et sur des blogs (?) ont du omettre ca… Mais je voulais surtout réagir sur le fait que Michel Kemper voit chez un une chose comme intolérable, impardonnable ce qu’il pardonne les yeux fermés à l’autre (alors que dans le gradin du château les avis sur ce spectacle étaient plus que mitigés). Et puis n’oubliez quand même pas que vous parlez d’êtres humains…

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    • Norbert Gabriel 4 août 2014 à 10 h 19 min

      Pas des blogs, une liste de discussion dans laquelle François Bellart a fait une relation quotidienne, commentée par des festivaliers présents, donc des points de vue multiples, sans effets de « fans » fanatiques. Ce qui permet une relative objectivité…Ce n’est pas parole d’evangile non plus, mais une sorte de thermomètre assez fiable, en ce sens que les gens qui s’expriment ne font pas une tribune de fans excités prêts à tous les débordements, dans tous les sens. C’est sur cette liste de discussion qu’un participant a pointé les conséquences des débordements de 17H sur la pause repas, un truc auquel je n’aurais pas pensé… Je ne vois pas de qui il est question dans le pardon de Kemper à l’un et sa tolérance à un autre.

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  12. Marika 4 août 2014 à 10 h 29 min

    Je parle du concert de Serge Utgé-Royo l’année passée…
    Et pour les fans excités prêts à tous débordements vous devriez savoir que Barjac n’en est pas le lieu…

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    • Norbert Gabriel 4 août 2014 à 11 h 16 min

      Heureusement, mais malheureusement c’est sur Si ça vous chante que ça déborde… Une critique sur UN spectacle qui génère des propos injurieux, voire diffamatoires, ça laisse une drôle d’impression…

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  13. Vivi-Anne 4 août 2014 à 16 h 01 min

    « Beau bilan », c’est ce que je retiens. Les goûts et les couleurs…

    Quant aux décalages de l’après-midi, bien sûr qu’ils étaient un peu gênants, mais on s’adapte. Il suffit de courir plus vite, de manger plus vite. Au pire, sauter un repas ne fait de mal à personne. On se nourrit de ce festival, de ces concerts, spectacles, paroles, musiques, on assimile, on recrache, ça passe, ça reste, et hop ! On s’enrichit de toute façon.

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  14. marc gicquel 5 août 2014 à 17 h 16 min

    comme j’ai déjà commenté quelques articles, je vais faire court; l’an passé j’ai été très gêné par le dépassement (le sur dépassement) d’Utgé Royo qui a fait commencer très tardivement la seconde partie…pour notre part, mon amie et moi piquions du nez alors que la qualité était là (Cisaruk et Depoix en particulier); par ailleurs, si on pt sauter un repas qd les spectacles de l’apm débordent, c’est vrai en théorie, mais si vous avez réservé dans un restau, qui connait vos horaires contraints par le spectacle du soir, vous vous devez de respecter cette réservation…sauf à être malotrus (et je ne parle pas de moi car non concerné); en outre, il est regrettable que certains partent au bout d’un ou 2 titres, sans laisser à l’artiste le temps « d’installer » son oeuvre….pour ma part je suis parti 2 fois avant la fin, une fois au bout de 7 chansons…l’envie était présente dès la 3ième, et une fois avant les rappels, pour ne pas souffrir plus (sourire); par contre, il est inadmissible de se lever pendant une chanson….attendons les applaudissements qd même, par respect pour l’artiste et pour les autres spectateurs

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  15. François 14 août 2014 à 16 h 08 min

    J’avais envie de réagir sur les dépassements d’horaires… Tous les dépassements : commencer en retard est aussi une cause de dépassement, comme prolonger l’entracte… Il faut reconnaître que cette année les départs retardés ont été rares à Barjac (sauf pour certains seconds spectacles du chapiteau). C’est bien. C’est aussi le signe d’un besoin pour le festival d’une certaine discipline. Comme ça a été évoqué, le village profite des retombées économiques du festival (fréquentation des restaurants et des commerces, locations, etc…), elles sont un argument pour sa pérennisation. L’organisation horaire du festival jongle donc entre des paramètres compliqués à faire fonctionner ensemble. Par exemple, la température dans le chapiteau incite à commencer vers la fin de l’après-midi (17 heures). Plus tôt quand la chaleur est là, le chapiteau est dissuasif pour les spectateurs et pénible pour les artistes. Mais il faut aussi terminer suffisamment tôt pour laisser au moins deux heures avant le spectacle du soir et permettre la fréquentation des restaurants qui est une retombée économique importante. Donc, il faut « jouer serré », et en avoir terminé au chapiteau à 19 heures 30, comme prévu.
    Les artistes et/ou leurs productions qui négocient les contrats connaissent les horaires du festival. Ils savent que l’après-midi sous le chapiteau, le spectacle doit être de 50 minutes avec un volant de dix minutes pour d’éventuels rappels. En une heure maximum tout doit être réglé, c’est un impératif d’organisation. Et le soir seule la seconde partie n’est pas minutée, la première étant limitée à 45 minutes. Les artistes le savent et adaptent leur tour de chant : Nathalie Miravette, Elsa Gelly, Laurent Berger pour ne citer qu’eux ont consciencieusement suivi la consigne : ils ont enlevé quelques chansons et cela n’a obéré en rien l’impact qu’ils ont eu sur le public. Si un artiste ne veut pas se plier à cet impératif, il n’est pas obligé d’accepter sa programmation et de signer le contrat.
    Alors, je pense qu’Olivier l’Hôte nous prend pour des naïfs en disant qu’il n’était pas au courant : il le savait d’autant mieux qu’il était déjà passé en 2005 « Au Lion d’Or » avec son groupe « Les Hôtes », et qu’à cette époque-là, la règle existait déjà, et je n’ai plus souvenir qu’elle ait été outrepassée. Là son spectacle a duré une heure 25, et a fortement indisposé les spectateurs qui en auraient eu bien assez des 50 minutes réglementaires (le public de Barjac que l’on qualifie çà et là d’intransigeant a été en cette occurrence d’une remarquable patience !)… Et comble de muflerie, une claque qui lui était entièrement acquise multipliait les applaudissements et sifflait ou huait les quelques spectateurs excédés qui quittaient le chapiteau à l’heure où le spectacle aurait dû se terminer ! Déjà la veille, Garance et Lise Martin avaient débordé d’un quart d’heure, mais elles étaient deux à se succéder et avaient bénéficié d’une présentation d’Anne Sylvestre. Il avait fallu ¾ d’heure à l’équipe de Laurent Viel pour installer une patère et un boa, et il a commencé à 19 heures, n’a pas respecté comme les autres les 50 minutes avant les rappels qui ont débuté à 20 heures 15 et se sont poursuivis jusqu’à 20 heures 30. Il aurait dû lui aussi se faire remonter les bretelles. Ceux qui avaient réservé leur restaurant à 19 heures 45 et n’y sont de ce fait pas allés et sont passés pour des malappris auprès des commerçants barjacois.
    Un festival n’existe que s’il réunit harmonieusement un certain nombre de paramètres, et que leur équilibre n’est pas régulièrement perturbé par des inconséquents.

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  16. Cathy 14 août 2014 à 17 h 24 min

    Je précise qu’il n’a pas fallu plus de 20 mn à l’équipe de Laurent Viel pour effectuer le changement de plateau et peut-être même un peu moins – (quand même – 45 mn pour un boa ! on frôlerait l’incompétence ;-) , ! Mais la sortie du public de 17h a demandé beaucoup de temps et qu’il a aussi fallu beaucoup de temps pour faire rentrer le public de 18h30 – et que le spectacle rappel compris dure 1h15, ce qui était convenu avec les organisateurs.

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  17. MariePierre 22 août 2014 à 22 h 51 min

    Le spectacle de Laurent Viel a été victime de son succès, le chapiteau était comble et les derniers spectateurs sont entrés au compte goutte, en fonction des places disponibles (difficiles à évaluer apparemment), d’où le retard.
    Il y a 2 ou 3 ans le 1er spectacle commençait à 16 h 45. Ça laissait 1/4 de battement supplémentaire. Ce n’était pas un gage que le 2nd spectacle commence à 18 h 30 (je me souviens d’un spectacle de François Gaillard commençant très en retard), mais ça laissait tout de même un peu plus de temps pour les changements de plateau et les entrées et sorties des spectateurs.
    Mais j’imagine que l’horaire de 17 h à été choisi pour de meilleures raisons.
    Et pour revenir sur le sujet originel de l’article : oui, c’était une belle programmation ! Si aucun spectacle ne m’a particulièrement émue ou enchantée, si je n’ai pas fait de grandes découvertes, j’ai passé plein de très bons moments et très peu de mauvais !
    J’espère que la 20e édition sera au moins aussi belle !

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  18. raphaël 4 septembre 2014 à 18 h 09 min

    A propos d’Olivier L’Hôte je ne sais pas ce qui est le plus grave : un artiste qui se doit de connaître ses horaires de passage (un petit rappel de la part de l’organisation avant le passage n’est jamais du luxe) ou un journaliste qui commente une situation qu’il ne connaît pas, mettant le discrédit sur une personne. Pour affirmer une chose aussi insensée qu’un artiste ne respecte pas les autres artistes il faut en avoir la certitude, et cela demande un minimum de renseignements…En l’occurrence c’est absolument absurde. Que chacun fasse plus attention à ce pour quoi il est là.

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    • Norbert Gabriel 4 septembre 2014 à 19 h 13 min

      Il me semble que les faits sont là, et le commentaire détaillé de François un peu plus haut resitue bien ce qu’il en est: soit l’organisation a été défaillante en omettant d’informer ce qu’il en est de la durée à respecter quand on débute une soirée avec deux autres spectacles qui suivent, soit l’artiste invité ne sait pas où il est, il ne sait pas que c’est Barjac et ses soirées multiples… Les deux propositions sont assez invraisemblables. Mais peut-être y-a-t-il une autre explication?

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    • Michel Kemper 5 septembre 2014 à 12 h 45 min

      Le journaliste que je suis connaît la situation et maintient ses affirmations. Si l’artiste n’est pas suffisamment adulte pour connaître et respecter ses horaires de passage, qu’il change de métier : un métier avec une pointeuse à l’entrée !

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  19. raphaël 4 septembre 2014 à 23 h 01 min

    L’organisation n’a pas été défaillante. Il y a bien eu des contrats, avec des horaires bien précis. Ce qu’il faut comprendre, c’est que ces contrats arrivent plusieurs mois à l’avance, et que entourés de 50 autres contrats à l’année, nous ne prenons pas forcément garde à les reprendre scrupuleusement à la veille de chaque concert. Pourtant nous le devrions. C’est une faute exceptionnelle qui mérite des excuses, et elles ont été faites. De là à extrapoler sur des problèmes d’ego et de respect des autres artistes, il y a une marge que l’on ne peut décemment pas franchir.

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    • Michel Kemper 5 septembre 2014 à 8 h 49 min

      Ça ne prend pas beaucoup de temps, dans le train ou la voiture qui vous amène à Barjac, de relire le contrat concerné. Ça ne prend pas longtemps, une fois arrivé sur place, sous le chapiteau, de se faire rappeler les consignes. Puis de les respecter à la lettre. Là, je parle de respect. Respect pour le public, respect pour le groupe qui suit, en l’occurrence Alcaz. Dont, faute au retard inexcusable, le public a été amputé de moitié, pour un concert « énervé » (Vyvian et Jean-Yves, les deux d’Alcaz l’étaient et on sait pourquoi!), pour (on peut l’imaginer compte-tenu du nombre important d’organisateurs associatifs présents dans le public de Barjac) des contrats espérés qui ne seront pas signés, pour une vente de disques à la fin du concert égale à zéro (eh oui, les spectateurs qui sont restés ont vite couru prendre leur place dans la file à la grille du château et ne se sont pas attardés au stand de disques) : pour avoir souvent vu les Alcaz, je ne les jamais vus vendre moins de vingt à trente disques à la sortie (et ça, c’est pas faute à la crise du disque!). Le dommage est important (qui les dédommage ?!!) et les excuses ne valent rien en ce cas. Etre artiste, c’est respecter les autres artistes et ne pas les mettre en difficulté. Le coup de « on pas pas relu le contrat » on ne me l’avait jamais fait encore : c’est proprement édifiant et totalement irresponsable !

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  20. raphaël 5 septembre 2014 à 14 h 18 min

    Merci de votre message qui a au moins le mérite de clarifier les choses en toute logique.
    Pour détendre un peu l’atmosphère je vous propose un petit quizz test.
    Vous êtes guitariste et vous vous rendez à un concert. Un homme sort de son travail l’air pressé et vous bouscule violemment. Il vous a fait mal. Comment réagissez-vous ?
    A-J’ai envie de l’engueuler, mais au moment où sortent mes premiers mots, il se confond en excuses. Il me demande comment ça va mais je n’ai pas trop envie de lui répondre à celui-là. Je crois qu’il s’est fait un peu mal aussi .Tant mieux ca lui fera les pieds.
    B- J’ai envie de le jeter, et ses excuses répétées n’y changent rien. Je suis furax, je le pourris. En réponse à son agression, je lui fous un grand coup dans son épaule, et tout à coup me vient l’idée de lui révéler la profession honteuse de sa maman. Ça va déjà un peu mieux.

    Quelques personnes se sont massées autour de vous. Que lui dites-vous avant de partir
    A-J ‘ai envie de lui faire la morale à cet inconscient. Mais me vient à l’esprit cette histoire de carte grise et de déménagement…Je savais bien que j’avais 3 mois pour le faire…Mais bon j’ai trainé, et lorsque j’ai reçu mon amende…et l’histoire du rond-point où j’ai tapé à l’arrière la voiture…Il faut croire que personne n’est parfait et que l’erreur est humaine… Allez j’ai un concert à faire, les gens m’attendent, je dois être bon malgré ma douleur. Les aléas sont présents en permanence dans ce métier et c’est aussi ça d’être pro : s’adapter aux conditions et rebondir. Putain j’aurai dû faire médecine plutôt que de jouer au rebelle.
    B- Je lui explique ce qu’il aurait dû faire : marcher sans bousculer les gens. C’est quand même pas compliqué à comprendre, tout le monde sait ca non ? C’est quand même incompréhensible d’être aussi inconscient. Les gamins de 3 ans savent ça, c’est une question de respect ! De vrais dangers publics pour la société comme pour eux même. Les gens autour sont plutôt satisfaits de ma réponse. Pourquoi c’est si agréable d’être désagréable ?
    Chacun reprend sa route. Quelle est ma première réaction :
    A- J’appelle ma femme et je lui raconte ma mésaventure. J’ai vraiment pas de chance juste avant un concert. Je crois qu’il s’est fait mal aussi. Je regarde son casier judiciaire sur son facebook. Il est vierge. Et puis ma femme est mieux que la sienne. Je passe à autre chose.
    B- J’appelle la presse, leur expliquant qu’un fou fonce sur les gens. Les gros titres annoncent le lendemain qu’un fou appelé Bertrand bichon fonce sur les gens, leur voulant du mal. Un vrai taré. Nicolas Sarkosy sort plus tard la mesure phare de son second mandat : l’interdiction de bousculer des gens dans des lieux publics.

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  21. Olivier L’Hôte 6 septembre 2014 à 13 h 34 min

    @Michel Kemper, juste pour clarifier la situation voici les détails du quiproquo qui a entraîné un dépassement de l’heure de concert:

    Je suis le seul du groupe a n’avoir jamais vu le contrat qui stipulait l’heure de concert, mes musiciens ont été embauchés par le festival de Barjac (avec l’heure indiquée sur le contrat) alors que moi-même je suis passé par un autre type de contrat: un contrat de cession adressé directement par mon association au festival (sans l’heure indiquée sur le contrat). Ainsi, je n’ai jamais eu cette information: ni sur le contrat, ni dans le récapitulatif du déroulement envoyé par le festival par mail, ni dans les loges, ni par l’organisation avant le concert, ni par mes musiciens qui ont l’habitude de suivre mes consignes pour le temps de jeu. J’étais persuadé que l’on avait 1h15 de jeu sans aucune volonté de dépasser l’heure impartie, là était ma seule erreur: celle d’avoir calculé notre temps de jeu en fonction des horaires de passage d’Alcaz (18h30) et de moi-même (17h); ok j’ai été un peu optimiste et j’aurai dû me faire confirmer le temps de jeu avant de monter sur scène… Je me suis excusé sincèrement une dizaine de fois auprès d’Alcaz et de l’organisation, voyant bien que j’avais mis bien du monde dans l’embarras.

    Mais de là à croire et à dire que je l’ai fait exprès pour me tirer la couverture, que je ne respecte pas mes confrères et que je ne vaux rien, il y a un fossé!

    C’est la première fois que cela m’arrive en quelques 300 concerts et jamais je ne me suis permis de dépasser le temps de jeu imparti, il s’agit d’un vrai malentendu, ce qu’Anne-Marie et Jofroi ont bien compris sans me jeter l’opprobre.

    Michel, vous avez discuté longuement avec Alcaz mais vous n’êtes pas venu me voir après le concert pour savoir ce qui s’était réellement passé, plutôt logique en somme puisque vous le dites dans votre article: « Il ne mérite à notre sens aucune considération »

    Dommage, j’aurai bien aimé discuté avec vous et mieux vous connaître…

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    • Norbert Gabriel 6 septembre 2014 à 16 h 36 min

      Explication qui confirme donc des faiblesses dans l’organisation..

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    • Michel Kemper 6 septembre 2014 à 16 h 54 min

      Bonjour Olivier.
      J’ai répondu hier à Raphaël, dont je ne sais nullement la qualité, supposant qu’il faisait partie de votre équipe, comme manager ou musicien. Ce qu’il nous disait sur le contrat pas relu m’a semblé un peu fort de café. Et j’ai répondu.
      Comme journaliste ou comme conférencier, je me déplace assez souvent et l’une des premières choses que je fais en arrivant, si ce n’est la première, c’est de me procurer (même si au préalable je l’ai déjà fait sur le net) le programme de la manifestation pour vérifier les lieux et les heures. Puis de me mettre relation avec l’organisateur pour tout savoir.
      Un festival c’est toujours plus compliqué qu’un concert à l’unité et c’est une obligation de se renseigner, ça doit être le premier réflexe.
      Sinon on s’expose à ce genre d’incident assez grave qui est préjudiciable autant au groupe qui passe ensuite et se retrouve en grand difficultés qu’à chaque personne qui compose ou aurait pu en temps normal composer le public. Car ces gens (pour apprécier ce que je dis, il faut comprendre les rites de Barjac : le repas et prendre sa place dans la file d’attente…) ont payé tant pour vous que pour Alcaz mais, vu le retard, beaucoup ont préféré leur estomac et surtout la sécurité pour avoir une bonne place dans la cour du château. C’est ainsi, nous l’avons tous vu.
      Je ne suis pas de ceux qui ont dit que vous ayez voulu tirer la couverture à vous. Par contre j’ai signalé cette indélicatesse, cette faute. Ce que vous appelez, vous, ce « malentendu ».
      Si, plus d’un mois après, nous reprenons cette discussion, ce n’est pas de ma volonté. J’avais même eu tendance à oublier cet incident.
      On ne s’est pas vus ensuite. Oui, je n’attends que rarement les artistes à leur sortie : j’ai aussi des impératifs. Et, en formule festival, les concerts se succédant, je n’ai que peu la possibilité de discuter avec eux, sauf à les rencontrer lors de temps calmes, au boeuf du soir, à la terrasse des restos ou dans les files d’attente.
      On se rencontrera bien un jouir ou l’autre, j’en suis sûr. Il nous faudra alors d’urgence sceller cette rencontre à la plus proche buvette : on pourra même parler d’autre chose que de cet incident de Barjac, juré !

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  22. Norbert Gabriel 6 septembre 2014 à 17 h 44 min

    « On se rencontrera bien un jouir ou l’autre.. »

    Dis donc Michel, c’est un lapsus clavieris j’espère ??

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    • Michel Kemper 6 septembre 2014 à 17 h 53 min

      Norbert, je laisse la fôte de frappe rien que pour justifier ton commentaire qui sans ça tomberait à l’eau. Mes excuses à Olivier mais jouir d’un instant privilégié ensemble autour d’un verre, ça se dit aussi il me semble.

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  23. Patrick Engel 6 septembre 2014 à 17 h 54 min

    Damned, vu avant moi, cette belle coquille…

    Comme dirais Katerine, j’adoooooooore !

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  24. Danièle Sala 6 septembre 2014 à 20 h 09 min

    Ben j’avais vu ! mais je me serais bien gardée de faire une remarque !

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  25. Olivier L’Hôte 9 septembre 2014 à 16 h 18 min

    Certes vous n’avez pas dit que « je me tire la couverture » (d’autres l’ont dit après dans les commentaires encouragé par votre article) mais juste le fait de dire que « je ne vaux rien » me semble vraiment exagéré, il ne faut pas tout mélanger, il y a l’art et la manière…

    Heureusement que les jouirs se suivent et ne se ressemblent pas…

    Au plaisir autour d’un verre donc

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