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Pourchères 2015. Michèle Bernard : l’amour et tout ce qui s’ensuit !

Michèle Bernard (photo Marc Buonomo)

Sandrine De Rosa, Michèle Bernard et Michel Sanlaville (photo Marc Buonomo)

Comment dire la belle, la superbe cohérence de cette Chansonnade 2015 ? Seulement rappeler que Michèle Bernard en était le fil rouge, que tous les artistes présents étaient liés par l’amitié qu’ils portent à la Mimi de Saint-Julien. Alors, tel un 14 juillet tirant ses plus beaux feux d’artifice, Pourchères s’est achevé sur la brillante prestation de Michèle Bernard. C’est ce concert qui a rassemblé le plus de monde.

Quelques objets colorés sur la scène, des p’tites boites, guère plus. La scène est étroite même s’ils ne sont que trois à y évoluer : Sandrine De Rosa au violon ainsi qu’au ukulélé, aux petites percussions, à la voix ; Michel Sanlaville aux guitares et à la contrebasse, à la voix ; Michèle Bernard, la patronne, à la voix et à l’accordéon. A eux trois ils savent tout, vous faire rire vous émouvoir… Les aventures de Tintin sont pour les 7 à 77 ans ; celles de Michèle Bernard pour Les vieux les enfants et ceux qui naviguent entre ces deux âges. Et nous parlent de nous à différents moments de la vie. De Lola (et tout ce qui s’ensuit) et de ce garçon qui ne parlait pas (Le petit muet d’Henri Gougaud), et ces gens plus âgés qui ont vécu, qui ont souffert, qui vont souffrir encore : Madame Tiou, Noire Nounou…. De ces amours qu’un jour séparera (Je t’aime), de cette Veuve (de Félix Leclerc). Et de cette gamine née en terre inconnue qui débarque dans la classe « un vrai courant d’air » (Maria Szusanna)… Autant de chansons, autant de moments de vie, d’instantanés, d’émotions, de joies, de tristesse, d’espoirs, de coups du sort… Michèle Bernard se remémorait les P’tites boites de Graeme Allwright, où tout est bien ordonné, classé, trié. Les boites colorées sur la scène sont bien petites pour tout y ranger tant ça déborde de tout, d’humanité surtout. Des P’tits cailloux de la Durance aux Iles grecques, ça fait plein de terres et de pierres au milieu de l’eau pour enjamber la Rivière. Ah ! Les îles grecques un jour de référendum, quand la température ou le score dépasse le 61,3, plus encore de plaisir à les chanter ce soir-là… Si pour certains, la chanson est là pour faire passer la pilule, pour tout oublier, par Michèle Bernard elle sert à tordre le cou à ce monde fou : à l’issue de ce récital, il doit avoir un sacré torticolis le monde ! Et puis la chanson ça sert à aimer, pas par ces mots passe-partout (encore que dire Je t’aime, avec elle c’est drôlement beau), ces sentiments à l’eau de rose de la collection Arlequin, non : Michèle Bernard apporte aux discours du cœur d’autres et beaux argumentaires, des mots qu’on écoute ébahi, ravi, des trucs qui ne s’inventent pas, des combinaisons qui échappent au tout venant…

Michèle Bernard c’est ça. C’est l’amour quel que soit le moment de la vie, quelles que soient les difficultés. C’est Maintenant ou jamais qu’il faut s’aimer.

Que sa prestation scénique soit amour, la chose est entendue. Du haut de la colline de Pourchères, on a du l’entendre de loin : c’est bien un petit vent frais d’amour un soir de canicule.

 

Le site de Michèle Bernard, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs en a déjà dit, c’est là.

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Une réponse à Pourchères 2015. Michèle Bernard : l’amour et tout ce qui s’ensuit !

  1. Danièle Sala 10 juillet 2015 à 20 h 13 min

    On ne peut rêver d’un meilleur titre pour résumer Michèle Bernard ! Un amour partagé par son public .

    Répondre

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