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Printival 2017. Amélie les crayons : le bal des vivants !

Amélie les crayons (photos Nicolas Blanchard)

Amélie les crayons et Olivier Longre (photos Nicolas Blanchard)

11 avril 2017, Printival Boby-Lapointe, Théâtre de Pézenas,

 

Amélie les crayons esquisse immédiatement son univers, en se montrant à nous comme une jolie petite poupée. Elle interpelle le public, le fait bouger dans son corps. Puis monte sur scène et s’assied sur un petit tabouret, entourée de ses deux musiciens, Olivier Longre et Quentin Allemand, multi-instrumentistes et chanteurs d’accompagnement. La machine du rythme se met en route.

Ces six jambes nous entraînent dans une chorégraphie savamment mise en scène. Alors la poupée se transforme en cheval de course avec La poudrière et toujours une petite note d’humour, de légèreté, pour que jamais nous ne nous reposions sur nos lauriers.

Amélie s’amuse comme une enfant et nous en fait complice, comme avec ces deux femmes du public qui montent sur scène pour être les marionnettes des musiciens qui les chorégraphient sur Marchons.

    TIM DUP POUR PREMIÈRE PARTIE     Pour la première soirée de ce Printival 2017, Dany Lapointe, la programmatrice, nous présente ce jeune homme, Tim Dup, qui vient de la région parisienne.     Dès les premières notes, Tim Dup nous montre la voie et soigne son son. Nous sommes dans une ambiance électro feutrée qu’il dirige depuis son clavier. Puis sa voix s’élève au dessus des premiers accords, un grain légèrement cassé qui ajoute à cette ambiance veloutée une légère déchirure. Viennent ensuite basse et batterie dirigées par le jeune homme depuis ses machines. L’énergie monte parfois presque jusqu'à la transe avec ses basses si rondes qu’elles font résonner le cœur. Le tout se tient et crée un univers, on s’imagine sur la route en train d’écouter ce spleen tandis que les kilomètres défilent, car ce jeune homme pourrait bien un jour passer sur les ondes s’il rencontre une mélodie qui prend l’air du temps. Et c’est là que Tim Dup pourrait enrichir son travail : des mélodies un peu plus variées, deux musiciens à la basse et à la batterie pour donner une vraie énergie scénique et des textes un tant soit peu plus matures. C’est le petit bémol pour ce chanteur, l’utilisation d’expression comme « fait chier » est parfois un peu gratuite, mais on l’excuse car il est capable de nous sortir aussi des petites perles comme « cette gamme de tons mineurs… moi je les cajole, moi je les prends » dans sa Mélancolie heureuse.     BRUNO HILDESHEIM

TIM DUP POUR PREMIÈRE PARTIE
Pour la première soirée de ce Printival 2017, Dany Lapointe, la programmatrice, nous présente ce jeune homme, Tim Dup, qui vient de la région parisienne.
Dès les premières notes, Tim Dup nous montre la voie et soigne son son. Nous sommes dans une ambiance électro feutrée qu’il dirige depuis son clavier. Puis sa voix s’élève au dessus des premiers accords, un grain légèrement cassé qui ajoute à cette ambiance veloutée une légère déchirure. Viennent ensuite basse et batterie dirigées par le jeune homme depuis ses machines. L’énergie monte parfois presque jusqu’à la transe avec ses basses si rondes qu’elles font résonner le cœur. Le tout se tient et crée un univers, on s’imagine sur la route en train d’écouter ce spleen tandis que les kilomètres défilent, car ce jeune homme pourrait bien un jour passer sur les ondes s’il rencontre une mélodie qui prend l’air du temps. Et c’est là que Tim Dup pourrait enrichir son travail : des mélodies un peu plus variées, deux musiciens à la basse et à la batterie pour donner une vraie énergie scénique et des textes un tant soit peu plus matures. C’est le petit bémol pour ce chanteur, l’utilisation d’expression comme « fait chier » est parfois un peu gratuite, mais on l’excuse car il est capable de nous sortir aussi des petites perles comme « cette gamme de tons mineurs… moi je les cajole, moi je les prends » dans sa Mélancolie heureuse.
BRUNO HILDESHEIM

Avec comme leitmotiv le rythme sous toutes ses formes qui, au fil du spectacle, s’impose comme le maître du ballet. On voltige, remplis de superbes images créées par la mise en scène de Fred Radix, comme ce piano qui, sur ses roulettes et avec l’aide d’un musicien, la fait se mouvoir comme une danseuse, entre autres évocations. En la voyant de dos, bouger son corps dans un moment plus poétique encore, résolument sensible, on ne peut s’empêcher de penser à Enzo Enzo.

Et puis, au détour d’une chanson où chacun change de place et d’instrument en cadence, c’est la transe presque animale, tribale, avec pour finir Amélie qui lance sa mailloche dans les airs et revenant elle-même sur terre, se demande bien où cela va atterrir…

Elle est entière, malicieuse, tendre et généreuse avec ses deux chatons de musiciens. Et, à tout bout d’champ, tous les autres chatons : c’est Le bal des vivants.

On regrettera cependant que le son ne soit pas au rendez-vous. Car on a perdu une partie du texte, couvert par les instruments ainsi que les déplacements du piano où le son du déblocage des roues nous sort de la magie.

Puis pour finir, un gros gâteau sur scène avec des bougies amené par Dany Lapointe. Et oui, le saviez-vous, c’était l’anniversaire d’Amélie !

 

Le site d’Amélie les crayons, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs a déjà dit d’elle, c’est là.

Le facebook de Tim Dup, c’est là.

Pas de vidéo récente d’Amélie les crayons, donc de ses nouveaux titres. On se rattrape avec cette chanson-culte :

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