Alain Aurenche « Le va nu cœur »
Mes amours ce sont va-nu-pieds
Et moi je suis un va-nu-cœur
Je suis quelquefois cordonnier
Je taille des cuirs migrateurs
Je couds du vent sous leurs semelles
Qui les emmènent droit devant
Vers de belles contrées rebelles
Je les vois partir en rêvant
J’ai des tendresses pour les loups
Qui laissent des morsures profondes
Entre les caresses et les coups
On s’amuse à refaire le monde
Alain Aurenche
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