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Les Fatals Picards : l’espoir de remplir l’Olympia en dix minutes

Dans la loge des Fatals à l'Olympia (photos Vincent Capraro)

Dans la loge des Fatals Picards à l’Olympia (photos Vincent Capraro)

Entretien avec Les Fatals Picards, samedi 14 octobre 2017 en après midi dans les loges de l’Olympia. Paul Léger (Poupou), Laurent Honel (Billy), Yves Giraud (Vivou) et Jean-Marc Sauvagnargues (Jim)

 

 

 

Lire ici l’article de Catherine Laugier sur le concert des Fatals Picards au Festival de la Chanson d’Aix.

Découvrir ici toutes les photos des Fatals Picards, à l’Olympia, par Vincent Capraro.

 

NOSENCHANTEURS (VINCENT CAPRARO) : Salut les Fatals Picards ! C’est votre 8ème Olympia, rien que ça ! la classe !

Jean-Marc : On est venu plein de fois avec d’autres artistes donc on en est au trentième ou quarantième…

Laurent : Ce qui est impressionnant c’est que c’est encore plus rempli que la dernière fois. C’est un bon indicateur. Pour nous, si les scores de remplissage sont moins bon qu’avant, on peut se poser des questions.

NE : Pour avoir vécu dix ans de concerts des Fatals, j’ai l’impression que les gens vous aiment un peu…

A l’Olympia c’est toujours une date particulière, parisienne, attendue, en vue… Les Fatals se devaient d’offrir une soirée exceptionnelle. Ce fut évidemment le cas, même si, en toute honnêteté, à l’occasion des concerts en province, en festival ou en banlieue on reçoit tout autant d’énergie positive et de plaisir. Le groupe s’y emploie avec tout autant d’intensité. La première partie sera assurée par l’excellent Frédéric Fromet que nous adorons pour son humour trash, redoutable. Frédéric fera un véritable carton, avec rappels. La setlist des Fatals de cette tournée sera légèrement modifiée pour l’occasion afin de permettre d’accueillir leurs invités exceptionnels. Lola Wesh une Drag queen déjantée, moustachue, avec qui ils reprendront du Dalida, Laissez-moi danser. Ils partageront la chanson, Charlie, de et avec, Kemar, chanteur de No One Is Innocent, pour une séquence émotion en hommage à « Nathalight », leur amie lighteuse victime au Bataclan, et accueillerontManou, chanteur de Elmer Food Beat pour le  Défibrillateur et  La Caissière de chez Leclerc. Enfin, Paul présentera avec beaucoup d’émotion son Tonton contrebassiste venu pour quelques morceaux sur le set acoustique. On n’a pas fini de parler des Fatals Picards, on vous réservera des surprises en 2018. VINCENT CAPRARO

A l’Olympia c’est toujours une date particulière, parisienne, attendue, en vue… Les Fatals se devaient d’offrir une soirée exceptionnelle. Ce fut évidemment le cas, même si, en toute honnêteté, à l’occasion des concerts en province, en festival ou en banlieue on reçoit tout autant d’énergie positive et de plaisir. Le groupe s’y emploie avec tout autant d’intensité. La première partie sera assurée par l’excellent Frédéric Fromet que nous adorons pour son humour trash, redoutable. Frédéric fera un véritable carton, avec rappels. La setlist des Fatals de cette tournée sera légèrement modifiée pour l’occasion afin de permettre d’accueillir leurs invités exceptionnels. Lola Wesh une Drag queen déjantée, moustachue, avec qui ils reprendront du Dalida, Laissez-moi danser. Ils partageront la chanson, Charlie, de et avec, Kemar, chanteur de No One Is Innocent, pour une séquence émotion en hommage à « Nathalight », leur amie lighteuse victime au Bataclan, et accueilleront Manou, chanteur de Elmer Food Beat pour Le Défibrillateur et La Caissière de chez Leclerc. Enfin, Paul présentera avec beaucoup d’émotion son tonton contrebassiste venu pour quelques morceaux sur le set acoustique.
On n’a pas fini de parler des Fatals Picards, on vous réservera des surprises en 2018.
VINCENT CAPRARO

Paul : On n’a pas à se plaindre. Cette année, on tourne encore plus que l’année dernière. L’album fonctionne bien, les jauges aussi. Les titres que l’on a inclus dans le répertoire fonctionnent parfaitement aussi. On les joue depuis seulement un an et ce sont devenus des classiques que les gens chantent à donf ! Donc c’est cool. C’est toujours valorisant de te dire que tu ne fais pas ça dans le vent et qu’en plus t’as toujours une marge de progression. Alors il n’y a pas de changement radical avec cet album mais, mine de rien, on continue quand même à jouer plus et à vendre plus de skeuds.

Jean-Marc : On a l’espoir que dans les trente années qui viennent…

Paul : …on remplisse l’Olympia en dix minutes.

NE : A l’Olympia il y a eu Sylvie Vartan, les Beatles et puis les Fatals Picards…

Paul : Il y a eu Dany Brillant entre les deux. Nous on est entre Dany Brillant et les BBrunes.

Laurent : Les BBrillants.

Paul : Ou Dany BB.

Laurent : Dany Brunes.

NE : Les BBrunes ne vous font pas trop d’ombres ?

Paul : Physiquement non !

NE :  Physiquement, vous avez du lourd quand même…

Paul : Non, mais on est pas du tout dans le même créneau…

Laurent : Je ne dis pas ça avec méchanceté, mais nous on a un public hétéroclite. Les BBrunes c’est le contre-exemple parfait : ils ont un public générationnel. Nous on touche de 70 ans à 5 ans, quoi !

NE : La particularité, c’est aussi que ce public vous est vraiment fidèle.

Laurent : Bon on ne sait pas ce qu’ils font le soir, hein…

DSC-9208b,medium_large.2x.1508160557NE : Votre public à toujours la banane. Il vient vraiment avec l’envie de faire la fête.

Paul : On est dans un style musical spécial par rapport à d’autres. On fait de l’humour, on est à leur service. Ce n’est pas comme certains artistes nombrilistes qui chantent leur truc, qui parlent d’eux et les gens adhèrent ou pas. Notre idée de départ c’est de ne pas les lâcher. Il faut qu’ils sourient tout le temps, qu’ils sautent, qu’ils soient contents avant de venir et en rentrant chez eux. Les gens viennent en se disant on va se marrer. A peu de choses près, ça marche à chaque fois. Les habitués sont aussi des gens qui n’écoutent pas que nous. C’est clair on a pas le public d’un mec triste, de Soan par exemple… même si on a des fans qui aiment Soan, mais disons qu’on est pas dans a même démarche artistique. Donc, du coup, pour nous il faut qu’ils se marrent.

NE : Vous faites une centaine de dates par an. Pour des fainéants d’intermittents, vous bossez comme des oufs !

Laurent : On est tellement des fainéants d’intermittents que vu le nombre de concerts qu’on a fait cette année, on ne perçoit plus l’intermittence. Ils ont fait des plafonds : pour le coup, ce n’est pas plus mal.

Paul : On a toujours le statut mais on ne touche plus du tout.

DSC-9549b,medium_large.2x.1508160425Laurent : On les touchera parce qu’à un moment on va s’arrêter de travailler pour les toucher quand même, on est pas des salauds… C’est un métier fatigant, quand même…

NE : Vous êtes plus pour les gentils que pour les méchants finalement ?

Paul : En règle générale, ouais. Mais il y a des méchants qui peuvent être gentils, par exemple Dark Vador…

Yves : Gentil !

Paul : On ne sait pas, c’est un méchant mais il devient gentil. Alors que Carlos il a l’air gentil mais le terroriste il est méchant.

NE : Ce soir vous faites une cover d’Oasis ? En hommage à Grégoire Gallagher ?

Jean-Marc : Non on va boire de l’Oasis

Yves : Avec un petit peu de rhum….

Paul : On l’a bien vanné le week-end dernier, et on a décidé d’un commun accord d’arrêter…. Au début ça nous a fait vraiment marrer, mais c’est triste quoi ! Il ne s’en rend pas compte, les gens autour de lui non plus. Comment peux-tu laisser passer ce truc ? Soit le mec est à la ramasse totale soit il est complètement imbu de lui-même. Il ne s’en rend pas compte et pense que sa version était toute en émotion ?

DSC-9152b,medium_large.2x.1508160637Laurent : T’es dans l’émotion, t’es fragile, t’es gare Saint-Lazare… dans les écoles de communication il va devenir un cas d’étude !

Paul : Force est de constater que si tu fais ça dans un bar, les mecs te balancent des trucs… Si tu fais ça dans la rue et que t’es pas Grégoire ben tu fais pas beaucoup de tunes à la manche…

Laurent : On peut donner de l’argent pour qu’il s’arrête…

Paul : Les mecs sont dans la lumière, et des gens vont crier au génie alors que dans les faits c’est vraiment de la merde… et là du coup tout le monde s’en est un peu rendu compte. C’est triste pour lui. Nous on ne souhaite pas de mal au gens, et puis Grégoire il nous a jamais rien fait.

DSC-9224b,medium_large.2x.1508160545Laurent : A part nous piquer la mélodie de L’amour à la française ?

Yves : C’est vrai, j’avais oublié ça !

Paul : Ben Toi plus moi c’est juste L’amour à la française.

NE : Alors, pour ce soir, la mise en scène ?

Laurent : Roger Harth.

Paul : Kamel Ouali.

Laurent : Olivier Py aussi, on a une séquence dramatique.

Paul :  Coppola sur le passage acoustique.

NE : Pas de troupeaux de licornes ?

Laurent : Non, de gnous.

Paul : Un troupeau de deux licornes. Ben c’est très cher les licornes. Là, je t’ai dit ça marche bien pour nous, mais pas à ce point-là !

NE : Il y a un truc que la France veut savoir. Je me fais le porte-parole, est ce que définitivement il y a des punks au Liechtenstein ?

Paul : Alors en fait oui ! j’ai eu un message il y a quelques années avec une vidéo de quelqu’un qui est allé au Liechtenstein et a filmé des punks à chien qui étaient sur une place. Je m’étais vraiment renseigné à l’époque de l’écriture de ce morceau pour savoir s’il y avait un groupe de punk au Liechtenstein. Il n’y en avait pas. Le seul truc que j’ai trouvé c’est un groupe de métal symphonique avec une chanteuse venant du Liechtenstein. Je me suis fait chier à chercher et je n’ai trouvé que ça.

Laurent : C’est tellement petit qu’on ne connaît personne qui y soit passé, même par hasard.

Yves : Mais on y est passé, au Liechtenstein. 

Laurent : Non, c’est entre l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche…

NE : Pour ceux qui souhaiteraient prendre des vacances au Qatar, quels bons conseils on peut leur donner. 

Laurent : Plutôt les Seychelles ou Cuba.

Paul : L’Asie du Sud-Ouest, y’a une meilleure ambiance… le Qatar euh moi je n’ai rien pour.

Laurent : En tant qu’hommes vivant en couple, le jour où nos compagnes accepteront d’aller en vacances dans un pays où les femmes doivent être voilées….

Paul : Et puis les pays où les femmes n’ont pas le droit de conduire ça ne m’arrange pas, moi j’ai pas le permis.

NE : J’ai souhaité solliciter vos fans sur les réseaux sociaux pour quelques questions. Ainsi on a une certaine Nathalie B qui vous demande…

Laurent : …Nathalie Baye ?

NE : Elle vous demande : « Quand est-ce que vous changez de chanteur pour en prendre un vrai ? » Paul, une idée ?

Paul : Nathalie Bianchin ?

Laurent : Quand on changera de fans pour en prendre des vrais.

NE : D’un certain Michel Kemper : « pourquoi vous dites des bêtises sur Bernard Lavilliers ? »

Paul : Alors on ne dit pas de bêtises, c’est la stricte vérité, tout est vrai. Bernard a tout validé, d’ailleurs il est venu sur le clip. Si c’était du mensonge, de la calomnie on en aurait entendu parlé plus tôt. On n’a rien inventé. Et encore on a minimisé un petit peu pour ne pas que les gens se disent « ils exagèrent toujours ».

Laurent : On a édulcoré… du nord.

NE : Il y a Jean-Noël qui souligne qu’il n’a pas de questions mais il dit qu’il vous aime beaucoup… Je pense que cela devait être dit.

Réponse collégiale : Jean-Noël, gros bisous à toi. Jean-Noël Cantelli on le connaît. Jean-Noël et Nadine qui suivent beaucoup les groupes français.

NE : De Sylvia GJ  : « A quand le crowdfounding du prochain album ? »

Laurent : Oui Sylvia, qui vient toujours avec son mari qui installe l’électricité sur des camps de Roms.

Paul : Le crowdfounding, on attend que les gens aient fait des réserves d’argent, que Noël soit passé. On ne sait pas si on va en refaire un. Il y a des chances quand même, c’est une bonne opération pour nous, comme ça on n’est pas endettés… la vie du skeud…

Laurent : Les gens trouvent ça plus fun que d’acheter un disque.

Paul : Exactement ! Pour le prix d’un disque ils ont des trucs en plus. Moi je ne suis pas contre le refaire a priori. On a commencé à écrire le nouvel album mais on n’y est pas encore totalement. On sera en crowdfounding l’année prochain.

Laurent : Il sort en octobre ou novembre 2018. On est dans la phase puzzle, il y a des bouts d’idées, de musiques, de thématiques. A partir du mois de novembre on va commencer à se voir pour ça.

NE : L’écriture, un scoop sur des sujets à venir… ?

Paul : Les actrices pornos des années 80, la Corée du nord.

NE : Les armes aux states ?

Laurent: On l’a déjà fait avec Ma baraque aux Bahamas (album Le sens de la gravité). Moi j’ai fait une chanson triste, elle ne sera peut-être pas acceptée. C’est une chanson sur le suicide dans le monde paysan. Bon, mais à chaque fois quand je fais une chanson déprimée, ça ne passe pas.

Paul : C’est dur, mais si, c’est possible sur un skeud.

Laurent : On a aussi une idée sur les interdits alimentaires. On ne peut plus manger entre potes. Entre les vegans, les musulmans, les juifs, les sans gluten… Il y a un moment t’as envie de dégager tout le monde…

Paul : En fait, on a plein d’idées qu’on jette comme ça. On avance petit à petit. Certaines se transforment en chansons et puis d’autres non.

Laurent : Il y a  aussi l’idée de « quand on était jeune », j’aimerais bien qu’on bosse là-dessus… Le fait que, quand on était jeunes, il n’y avait pas d’albums de Black M. Il y avait des minitels, on pouvait jouer au télécran…

DSC_8919blightNE : Comment vous partagez vous le travail d’écriture ? Chacun dans son coin ? Vous vous réunissez ?

Paul : Il y a des trucs qui sont écrits à deux, à trois, ou tout seul. Ça dépend. En général les thématiques, les idées sont plutôt communes et, après, certains s’y attellent plus que d’autres.

Laurent : Sur le dernier album, c’est un bon exemple : pour chaque morceau le processus d’écriture était différent. Pour la vie à l’Armor c’est moi qui ai eu l’idée et c’est Paul qui a écrit la chanson. Le magnet du Jura et le Reich des licornes nous avons fait un ping-pong à deux. Tais-toi et creuses c’est moi qui ait écrit la chanson de mon côté. Le défibrillateur a été fait de manière collégiale. Le chanteur, Paul en a fait les paroles et Yves la musique…

Paul : Y a pas trop de secrets quoi, ça dépend de l’envie.

Laurent : Pour Punk au Liechenstein, on avait trouvé l’idée en jouant pendant les balances et puis, Paul et moi, quand on a trouvé le principe de l’écriture, on s’est fait un ping-pong comme on fait très souvent pour trouver le truc le plus fun.

Paul : Il y en a toujours un qui finalise les textes, mais en gros on préfère dire que tout le monde écrit un peu tout.

Laurent : Et puis ça a changé avec le temps. A une époque, on faisait ça plus chacun dans notre coin. Je me souviens pour Canal Saint Martin j’avais fait ça dans mon coin et toi, Paul, t’avais fait Boum dans le tien. Alors que maintenant on travaille plus ensemble. Fils de P est un bon exemple, on avait eu l’idée comme ça dans les loges et puis on l’a faite pendant l’enregistrement en studio.

Paul : Nous on avait trouvé quelques blagues et puis Laurent a fini le truc.

Laurent : Il n’y a pas de règles.

Paul : L’idée est simple : comme c’est humoristique si t’as des idées c’est cool. Si t’écris ça comme une purge, forcément le résultat est moins bien. T’as plein d’éléments comme pour Le Breton, on avait écrit pleins de trucs j ‘avais tout noté. Chez moi, j’avais juste à mettre en forme et à organiser des couplets. Donc ça me faisait marrer, je l’ai fait mais en vrai, j’avais pas la paternité du morceau quoi !

NE : C’est quand votre break ?

Laurent : On ne fait jamais de break, mais en général il y a un temps mort entre le 15 décembre et fin janvier pour les vacances de Noël en famille (justement, la compagne de Laurent et leur bébé entrent dans la loge).

NE : Vos projets respectifs ?

Laurent : Moi, je n’en ai pas spécialement. Je me plonge dans la guitare en ce moment. Pendant des années j’ai beaucoup écrit de morceaux et puis, là, c’est plus tranquille.

On a un projet, je ne sais pas trop si ça va aboutir, je ne devrais peut-être pas en parler mais TF1 et Sony organisent un projet sur les gens du nord. Ils nous ont appelés pour faire une reprise. On a eu la chance de travailler avec Dominique Blanc-Francart (ingé son exceptionnel et spécialiste de rock, animateur sur France-Inter pendant des années), une belle expérience. On ne sait quand ça sera concrétisé, mais a priori ça prend tournure.

On a aussi fait une compilation de reprise de chanson de Renaud. On a repris It is not because you are, dans un petit projet chapeauté par Manu Urbanet.

NE : Oui, des Joyeux Urbains? Et qui travaille aussi avec Ivan Callot dans les Rois de la Suède…

Laurent : Paul n’a pas trop de projets. Jean-Marc avec le boulot de la prod, les artistes dont il s’occupe… Il y aura peut-être un autre album solo mais, pour l’instant, on n’a pas trop le temps.

NE : Après l’excellent album, Novembre 67, j’ai entendu tout récemment son nouveau titre, Bien sûr, écrit et composé par Nordine le Nordec…

Laurent : En fait c’était un hasard pour Novembre 67. Il avait reçu deux chansons de Michel Jourdan, moi j’avais trois chansons qui n’allaient pas pour les Fatals qui sont devenus Dunkerque, La tête la première et Novembre 67, mais c’était un coup de pot. Peut-être que l’on se relancera dans un processus comme ça, moi j’aime bien. Je trouve ça chouette de faire des trucs de styles différents.

NE : Il faut trouver du temps…

Laurent : Si j’avais du temps, je ferais bien un projet très rockabilly : c’est mon univers guitare. L’avant-dernière fois ou je suis venu à l’Olympia (la dernière fois c’était nous) c’était pour Brian Setzer. C’est le mec que j’ai vu le plus sur scène, à part Paul que j’ai vu 1500 fois sur scène ! Mon deuxième concert c’était en 88 : les Stray Cats à l’Elysée Montmartre. Le premier, Pink Floyd à Bercy pour le Momentary laps of reason.

NE : Merci les gars et bon concert !

 

Le site des Fatals Picards, c’est ici : ce que NosEnchanteurs a déjà dit d’eux, c’est là. Image de prévisualisation YouTube

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6 Réponses à Les Fatals Picards : l’espoir de remplir l’Olympia en dix minutes

  1. Rétrolien FCF Aix 2017. Les Fatals Picards en final bouquet | NosEnchanteurs

  2. Nath 25 octobre 2017 à 11 h 05 min

    Ils sont peut-être cool, fun ou rockabilly, ils sont surtout portés sur un humour assez condescendant, même pris au troisième degré.
    Pas de quoi me donner l’envie de me rendre à l’Olympia, surtout pour un spectacle « stand up ». Je laisse volontiers ma place.

    Répondre
  3. Mariondlt 25 octobre 2017 à 11 h 44 min

    Bonjour,
    J’adore ce que font les fatals picards maos suis aussi une grande fan deSoan !
    J’aimerai donc leur passer ce message : venez à un concert de Soan pour vérifier vos dires ! Venez profiter d’une bonne tranche de rock et de bonne humeur ! Et laissez vos mouchoirs au placard parce que ni Soan, ni son public ne sont tristes ! Loin de là !
    Au mieux, organisons un co plateau et partageons la bonne humeur ensemble !
    A bon entendeur !
    Plein de bonnes choses pour votre Olympia !

    Répondre
  4. Kathy 25 octobre 2017 à 12 h 04 min

    Salut !!
    J’aime beaucoup Les Fatals Picards et il y a une réponse qui m’a interpellé à propos de Soan et son public soit-disant triste :/ je soutiens cette artiste depuis longtemps et j’ai assisté à beaucoup de ses concerts et jamais mais jamais il y a eu tristesse de l’émotion oui , du rock , du déjanté , de l’humour …donc j’invite les Fatals Picards à venir assister à un de ses futurs concerts ..Sinon Bon concert à L’Olympia

    Répondre
  5. Pol de GROEVE 25 octobre 2017 à 21 h 26 min

    Petite erreur : Dominique Blanc-Francard est l’ingé-son vedette des années 80 (Gainsbourg, Clerc…). Mais le journaliste rock et animateur à France Inter, c’est son frère, Patrice Blanc-Francard.

    Répondre
  6. Vincent Capraro 26 octobre 2017 à 17 h 01 min

    Merci Pol pour cette mise au point sur la famille Blanc-Francard. J’avais concentré les talents des deux frères en une seule personne! je me disais aussi, ça fait beaucoup pour une seule personne! J’en suis vraiment désolé. Bon il ne faut pas non plus confondre le fils Blanc Francard, Sinclair, et Bob Sinclar qui n’a rien à voir non plus avec Lord Brett Sinclair bien évidemment….

    Pour les fans de Soan, je suis allé le voir au Trabendo, on en parle bientôt. Il m’a plus fait rire que pleurer et sa position d’insoumis n’est pas pour me déplaire…

    Répondre

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