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Aubry L’homer « Le choix des chaises»

L'HOMER Aubry 2017 Le choix des chaisesY en a qui vivent en transit
Entre deux chaises                                   
Ben moi je vis en transat
Y a pas de malaise
Tous ceux qui veulent aller vite
Me traitent de parasite
Mais je les évite
Jamais je n’hésite
Moi la vie je la vi-
Site.

Aubry L’homer

Paroles et Musique Aubry L’homer. Extrait de l’album « Le choix des chaises » (2017)

Ecoutez aussi la version acoustique double guitares à France Bleu Touraine.

Nous avions fait connaissance avec le tourangeau Aubry L’homer avec Cet air, de son premier album huit titres de 2008, « cet air de famille » qui s’insinue en vous, ce texte si fin qui explique si bien le rôle naturel et indispensable de la musique et de la chanson dans nos vies.

Presque dix ans plus tard il nous proposait sur de fines mélodies un treize titres bien équilibré, mélange de poésie, d’humour tendre (« Faut pas la presser, Clémentine », Les éléphants ou Simon) et d’analyses concernées sur notre monde (Lampedusa, ou Démocratie et tous ses poétiques jeux de mots), d’interrogations sur les humains et le sens de leur vie, Tous les chemins mènent-ils à l’homme  (comprenez souvent le mâle, le mal). Ou Tu trouveras ce que tu cherches, dédiée à Higelin : « Un jour la vie te tend la perche / Faut-il seulement que tu la voies ».

Et puis des histoires de rêves et de lune : « On a marché sur la dune  / On a demandé la lune / Mais dans les cieux silencieux / Les astres sont désastreux (…) Reste une question opportune / Qui a décroché la lune ? ». Et plutôt que Le jour J, « Quant tu marches sur la lune / C’est sympa, ces p’tits pas pour l’homme / Géants pour l’humanité / Mais pas l’temps de méditer (…) Le jour K, Le jour que l’on n’attendait pas. »

Le discret Aubry L’homer, toujours caché derrière son avatar, un petit bonhomme souriant – une poupée, après le dessin d’enfant du premier album – sait faire surgir l’émotion , trouver les mots justes , ceux qui sonnent et se jouent tout autant que la musique. La voix est douce et bien posée, et dans cet album flottent des écharpes d’âme… Higelin, déjà cité, Leprest, Trenet…

A la formation de musiciens classiques (flûte traversière, violoncelles, piano et claviers, guitares, basse et percus), qui habillaient l’album, se substitue en concert ces derniers temps une formation jazz en trio, avec Paul Bureau au piano et Léo Chupin à la contrebasse qui dynamise encore les chansons, c’est celle de cette nouvelle version du Choix des chaises.

En concert au Printemps des Poètes à Tours (Gentiana) le 13 mars 2020. A suivre sur son site.

 

Une réponse à Aubry L’homer « Le choix des chaises»

  1. martine ULLMANN 15 février 2020 à 10 h 59 min

    Belle chronique… J’ai assisté à son concert,en 2018, Salle Ockeghem, près de chez moi…Pour « des raisons indépendantes de ma volonté », j’ai loupé celui en fin d’année … J’espère bien que les astres vont s’aligner favorablement, le 13 mars prochain car j’aime infiniment Aubry … Merci, Catherine, pour cette découverte, en son temps …

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