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Arnaud Le Gouëfflec « Fin de règne »

LE'GOUËFFLEC Arnaud 2020 L'orageLa défaite est flagrante,
Les portes sont béantes,
Et le trône est en pente,
Le château tombe en cendres
La princesse est Cassandre
Le fou la voit et chante
C’est sa voix qu’on entend
L’entraîne dans les douves
Et lui fait des enfants

Arnaud le Gouëfflec

Paroles Arnaud le Gouëfflec, Musique John Trap. Extrait de l’album « L’orage » (2020)

L’artiste alternatif prolifique et touche-a-tout Arnaud le Gouefflëc, ex prof de français, scénariste de BD pour Fluide glacial, a débuté comme guitariste du groupe brestois Le petit fossoyeur, pour lequel il a écrit deux albums en fin des années 90. Il fabrique ses disques singuliers sous le label L’église de la petite folie, créé en 2002 avec Maëlle le Gouefflëc, en solitaire ou avec l’Orchestre Préhistorique, ou le musicien électronique Moregeometrico, puis depuis 2008 avec John Trap.

Il réalise avec celui-ci une dizaine d’albums en collaboration avec de nombreux artistes, dont la chanteuse ooTi dont il produit l’album en 2011, La boîte à ooTi, écouter Lili, sur le bord, avec deux duos avec Dominique A, puis à nouveau en 2017. Son dernier album personnel, La faveur de la nuit, sort en 2017.

Il conçoit trois spectacles jeune public, Chansons tombées de la lune, Chansons robot, puis Chansons dragon, avec trois livres disques avec Chapi Chapo et l’illustrateur Laurent Richard.

Enfin de 2012 à 2016 il publie trois disques avec le groupe garage Jorge Bernstein and the pioupioufuckers. Il multiplie les participations, productions et animations qui sont autant d’expérimentations,avec des artistes « inclassables ».

Du tribal au rock et à l’électro en passant par le folk onirique ou le death metal, il a expérimenté à peu près tous les styles de musique. L’album l’Orage devait s’appeler Milarepa, l’ermite qui donne son nom à l’une des chansons. Il a été réalisé avec les « ermites noise » Olivier Mellano, Thomas Poli, Régïs Boulard, John Trap, et OoTi qui font « parler la foudre » et mêlent le rock’n’roll, la transe, le bourdon et le drone. C’est un album électrisant, sorte de conte-complainte médiévale psychédélique pouvant évoquer un avenir dystopique. On y parle de guerre, d’incendie, de fin de règne et d’orages… « Tu sais même le plus grand orage / Finit toujours par passer / Mais si tout passe, rien ne revient jamais à sa place ». L’orage peut aussi bien être une perturbation dans une relation de couple qu’une vision pessimiste du monde « Il pleut des bombes / Ou il pleut des palombes ».

Les clips réalisés par Antoine Quévarec sont aussi de superbes animations. Ecouter l’autre titre disponible,
Beau pêcheur où l’iconographie en noir et blanc évoque la modernité américaine des années 50, mais toujours avec la même sombre ambiance répétitive « Tout est consommé ».

Pour en savoir plus, le site d’Arnaud Le Gouëfflec. 

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