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Les Vies liées de Lavilliers

En librairie ce 10 novembre.

Ce n’est certainement pas l’auteur qui est le plus à même de chroniquer son œuvre. D’où mon embarras… Paraît en librairies ce mercredi 10 novembre un livre singulier, biographie non autorisée de Bernard Lavilliers : Les Vies liées de Lavilliers, chez Flammarion. J’en suis l’auteur. Sans se perdre dans la nuit des temps, le genèse de ce livre est lointaine, six ans et demi déjà que Fred Hidalgo, fondateur de Chorus et directeur de collection chez un autre éditeur (le livre a été à l’origine une commande des éditions Chorus-Fayard), m’a encouragé à m’atteler à ce travail qui devait être, collection oblige, un livre écrit à quatre mains : Lavilliers et moi. Beaucoup de temps et d’aventures éditoriales, d’avancées, de reculs, d’attentes, d’enthousiasme et de contrariétés aussi, la rencontre avec la belle équipe de Flammarion, tout ça pour en arriver à ce livre-là… Que vous lirez sans doute.
En voici le texte de la page 4 de couv’. Ça peut vous en donner une juste idée :
« Entre rêve et réalité, Bernard Lavilliers a plus d’une vie. Il existe en conséquence plusieurs manières de le raconter. On peut s’enfoncer avec lui au plus profond de la jungle amazonienne, se ganter de boxe, croupir dans d’infâmes geôles, se la jouer Borsalino… Ou, plus sagement, retrouver les traces d’un jeune homme dont l’ambition n’a d’égal que son talent. D’un chanteur qui, fardé pour l’éternité d’une palpitante légende, s’imposera comme un des géants de la scène et le restera.
Ce livre est un choc et fera débat. Ce n’est pas l’histoire officielle, mythographie mille fois imprimée, qui y est racontée : c’est l’envers de la légende. Longue enquête de plus de six ans qui démêle le vrai du rêve, de l’usage du rêve, où, pour la première fois, nombre de ses compagnons de route racontent leur Lavilliers, ce livre révèle la part d’ombre d’un artiste qui s’est inventé un nid pour y accoucher d’une œuvre majeure.
Après long silence, la légende s’entrouvre enfin, mettant en lumière un personnage digne des plus beaux romans. »

Sans que ça prenne le pas sur la vie quotidienne de ce blog, je compte revenir sur cet « événement » éditorial, à mesure des premières réactions et de l’actualité liée à la vie du livre. Je compte aussi sur vous, si toutefois vous étiez lecteur de cet ouvrage, pour m’en faire l’utile retour.

Michel Kemper, Les Vies liées de Lavilliers, Éditions Flammarion ; 400 pages, 20 euros.

On trouve ce livre un peu partout : le commander à votre libraire si besoin. Vente par correspondance sur les sites habituels. On peut aussi le commander directement à l’auteur, qui se fera le plaisir de le dédicacer à votre (pré)nom. Prix : 24 € (dont 4 € de frais de port). Pour tous renseignements : michel.kemper@laposte.net

10 Réponses à Les Vies liées de Lavilliers

  1. Anne-Marie Panigada 6 novembre 2010 à 16 h 15 min

    Courageux ! Michel, et je te reconnais bien là à ne pas te laisser entraîner sur les pentes de la légende. Je te souhaite bonne chance et t’assure de tout mon soutien dans cette entreprise périlleuse.
    Amicalement,
    Anne-Marie

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  2. Antonin 6 novembre 2010 à 16 h 31 min

    Je suis fier, très fier, qu’un vrai journaliste se soit attelé à Bernard Lavilliers comme il le fallait…
    Je suis fier de toi Michel, parceque j’ai enfin sous les yeux ce que je rêvais de voir depuis tout ce temps. L’attente n’est rien par rapport à la joie de le voir enfin sortir ce livre. Je suis si content pour toi, parceque, à ma manière, j’ai toujours su que ça le ferait !!!…
    Bises.

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  3. NADOULEK 6 novembre 2010 à 17 h 08 min

    J’ai hate, de te lire cher Michel, fidèle de Lavilliers depuis bientôt 30 ans, que vais-je découvrir dans ton livre ? en tout cas, je me réjouis qu’un spécialiste de la chanson, s’attaque à ce monstre sacré, les idoles n’existent pas disait LEO, bravo MICHEL, et j’espère que Mister B gardera son sens de l’humour, des bises

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  4. franck 7 novembre 2010 à 9 h 48 min

    Quoi te dire Michel, à part te dire que je suis fier de toi. Tu sais de quoi tu parles, tu as tout mon soutien et j’adore te lire. Tu sais trouver les mots justes sur les artistes que tu interviewes. Bise.

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  5. FRASIAK 8 novembre 2010 à 8 h 39 min

    Bonjour Michel, je sais que tu adores l’artiste et tes ballades du côté de chez l’homme ont dû, parfois, beaucoup t’étonner.. J’attends avec impatience d’être étonné moi aussi.
    Curieux de me promener dans tes pages et de gratter un peu le vernis de cet immense artiste qu’est Bernard LAVILLIERS. Il a tellement compté dans ma vie d’artiste à moi. C’est un grand admirateur de Léo FERRE qui lui non plus n’était pas à quelques contradictions prêt… Mais quels talents ces bonhommes et quelles oeuvres!!!… Amitiés et à bientôt. Eric

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  6. Robert Cuffi 8 novembre 2010 à 10 h 39 min

    La gestation a été longue, on dirait…Mais le voilà enfin ce bouquin dont tu m’avais parlé à l’occasion d’une petite histoire d’emprunt glauque.
    Faut le commander ou on le trouve en librairie ?
    Amitiés
    Rob

    Réponse : Bonjour Rob’. Ce livre est dans toutes les (bonnes) librairies à compter de ce mercredi. Bonne lecture ! MK

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  7. Benoît Collet 9 décembre 2010 à 10 h 21 min

    Je trouve ce livre parfaitement inutile et son auteur de mauvaise foi quand il déclare ne pas avoir voulu nuire à Bernard Lavilliers. Ce n’est pas important que Lavilliers ait fait ou non ce qu’il raconte. Ce qui compte, c’est le rêve qu’il nous apporte au travers du personnage qu’il s’est construit. L’homme qui se cache derrière importe peu. C’est comme avec les rocker : tout le monde sait qu’hors scène, ils aiment bien leur petites vies de famille, bien pépère…
    Réponse : Il conviendrait que vous me fassiez le liste de tout ce qui est utile ou (parfaitement) inutile dans la vie (livres, disques comme toutes autres choses encore) puisque, vous, vous semblez savoir. Sérieux : comment pouvez-vous décréter qu’un livre, quel qu’il soit, puisse être « inutile » ? Et, sans me connaître nullement, monsieur, comment pouvez-vous certifier, sans rougir, sans vous cacher, que je suis « de mauvaise foi » et que je veuille nuire à Lavilliers ? Vous l’avez lu, au moins, ce livre, avant d’oser dire ça ? De plus, « l’homme qui se cache derrière » est quand même l’auteur du personnage et de l’œuvre que vous semblez aimer : dites, vous aimez quoi au fait ? Une chimère, une abstraction, un concept ? Moi, j’aime l’humain, dans toute sa complexité. C’est dire si j’aime Lavilliers ! Michel Kemper

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  8. Robert Cuffi 30 décembre 2010 à 10 h 37 min

    Je l’ai lu comme on lit un roman ce bouquin. Passionnant.
    Mais il me semble que les médias n’en parlent pas beaucoup, on ne va pas s’indigner pour ça, faut pas effleurer les idoles…

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  9. odile 1 janvier 2011 à 14 h 59 min

    J’étais « dans la lune », j’ai oublié de vous dire que j’avais fini LE LIVRE !
    Je ne connaissais rien ou si peu sur le chanteur.
    Donc là j’ai été servi…
    Très bien écrit et passionnant.

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