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Pierre Perret « La porte de ta douche est resté entr’ouverte »

La porte de ta douche est restée entr’ouverte
Et j’ai cru voir en un instant
Les jardins andalous que piétinaient alertes
Tous les chevaux d’Afghanistan
Et ni les jardiniers ni les faiseurs de pluie
N’ont vu de chef-d’oeuvre aussi beau
Le dessus du panier de votre anatomie
Est une grappe de cadeaux

Pierre Perret

Paroles et Musique de Pierre Perret. Extrait de « Cuvée 71″ (1970)

 

 

6 Réponses à Pierre Perret « La porte de ta douche est resté entr’ouverte »

  1. Norbert Gabriel 7 septembre 2012 à 14 h 58 min

    Même si Pierrot s’est un peu égaré sur le tard en propos parfois malvenus, il a une sacrée plume. Et de belles muses …

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  2. Danièle 7 septembre 2012 à 22 h 01 min

    Petit canaillou, va ! sacré Pierrot, oui, on lui pardonne ses maladresses pour toutes les belles chansons qu’il nous a données …

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  3. Delorme 8 septembre 2012 à 9 h 25 min

    « Le dessus du panier de votre anatomie »
    ne serait-il pas à rapprocher de
    « Ce morceau de roi de votre anatomie » (Brassens, Le blason)
    « Morceau de roi » me semble tout de même plus joli que « dessus du panier », même si on y met parfois la main.

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  4. Norbert Gabriel 8 septembre 2012 à 10 h 53 min

    Dans ces histoires de supposées ressemblances entre Perret et Brassens, qui ne m’ont jamais semblé évidentes jusqu’à ce qu’on en fasse débat ces dernières années, j’ai plutôt le sentiment que Perret s’est nourri de la poésie imagée de l’Espagne ou de l’Orient que des classiques français… (mais c’est juste une impression, pas une analyse argumentée…)

    Et le fait que La Fontaine ait fait des adaptations de fables antiques, n’en fait pas moins un bel auteur classique…

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  5. Delorme 8 septembre 2012 à 14 h 05 min

    La Fontaine par rapport à Ésope, bénéficie du décalage historique, du passage d’une culture antique à celle qui était la sienne, aussi d’une langue à l’autre. Entre Brassens et Perret pas de véritable décalage historique. La ressemblance tient à mon avis au phrasé, au style musical et l’accentuation des « e » muets (la plui–e, anatomi–e, rosé–e, etc.).
    La polémique est née du fait que Perret a affirmé que Brassens état jaloux de son succès.
    Selon ma manière d’entendre les choses, le Perret des bonnes grosses chansons comiques était un auteur brillant, savant parleur d’argot (voir Pépé la jactance, une réussite). Lorsqu’il s’aventure sur le terrain « poétique » il manque de légèreté, pour ne pas dire plus, témoin « ses jardins andalous que piétinaient alertes tous les chevaux d’Afghanistan ». C’est très lourd, à mon oreille en tout cas. Un peu des gros sabots (de cheval afghan bien sûr !).

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  6. Hector 10 octobre 2013 à 12 h 54 min

    Les chansons les plus célèbres ne sont pas forcément les meilleures. Il faut se plonger dans les intégrales des auteurs compositeurs et l’on y trouve parfois des joyaux comme la porte de ta douche est restée entr’ouverte…, voir, feuille blanche, coeur cabossé, ou encore à l’hôpital… et tant d’autres qui mériteraient d’être réécoutées et chantées.
    Pierre Perret, c’est l’humour bien-sûr mais aussi l’émotion avec parfois des textes qui émeuvent jusqu’aux larmes.

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