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Label « Chanson rebelle »

Catherine Ribeiro (photo DR)

Catherine Ribeiro (photo DR)

Etre rebelle, être « chanson rebelle », c’est quoi ? Pas un label d’origine déposé, c’est sûr, dont se targuent certains, gardiens de je ne sais quel temple, dépositaires en Rébellion©, comme s’ils étaient eux-mêmes barricade d’un lointain mois de mai, comme si leur art guerroyait, indiscipliné, cheveux fous au vent d’une romantique révolte.

Il ne suffit pas de conspuer Franco en vers pour être rebelle, surtout si on est du bon côté des Pyrénées. D’ailleurs même, est-on de facto rebelle en chantant les reconduites à la frontière, même sous Valls, en raillant Sarkozy lors du précédent quinquennat, en scandant Chirac en prison, en chagrinant Tonton ? Chanter Mon général à l’époque demandait bien plus de courage : Léo fut rebelle, anarchiste, indomptable. Et murmurer une chanson dans les tranchées de Craonne vous mettait, je crois, en grand péril…

MICHEL KEMPER EN CONFERENCE A AMIENS Ce mardi 11 février à 18 heures au Conservatoire (CRR) d'Amiens, conférence de Michel Kemper sur « La chanson contestataire au féminin ! Magny-tude et longitude », dans le cadre du cycle « Chansons protestataires et industrie du disque ». On y parlera de Colette Magny, pour sûr, et d'autres du même tonneau : les Catherine Ribeiro, Mama Béa, Béa Tristan... de l'état de la chanson engagée en France et de ses troupes, parmi lesquelles bien peu de femmes.

MICHEL KEMPER EN CONFERENCE A AMIENS
Ce mardi 11 février 2014 à 18 heures au Conservatoire (CRR) d’Amiens, conférence de Michel Kemper sur « La chanson contestataire au féminin ! Magny-tude et longitude », dans le cadre du cycle « Chansons protestataires et industrie du disque ». On y parlera de Colette Magny, pour sûr, et d’autres du même tonneau : les Catherine Ribeiro, Mama Béa, Béa Tristan… de l’état de la chanson engagée en France et de ses troupes, parmi lesquelles hélas bien peu de femmes.

Lavilliers, le faux baroudeur, est-il rebelle ? Pas sûr, bien que grand artiste. Il le fut assurément durant sa première décennie d’artiste, quand il lui fallut se battre ne serait-ce que pour nourrir femme et enfants. Il le fut et l’est encore par ses vies rêvées, dans un imaginaire où on le vit maintes fois embastillé, insoumis même : dans la vraie vie il ne fut que soutien de famille. Le Le Forestier rebelle d’Entre quatorze et quarante ans et de Parachutiste est désormais loin : le chanteur est devenu docile, inoffensif, sans âme, simple mais habile faiseur de chansons, rentier de son art, courtisan.

Il me semble plus prosaïquement qu’être rebelle en chanson, c’est simplement exister malgré toutes les embuches. C’est chanter alors qu’on ne vous le demande pas forcément, quand les vents sont contraires, quand les médias vous méprisent, quand les scènes se font rares et chères. Remarquez que ça peut être aussi, de l’intérieur du showbiz, apporter autre chose, comme une note discordante : mais là, la liberté se conquiert âprement et est indexée sur son nombre de disques d’or : je soutiens que, du Bagad de Lann-Bihoué à Et si en plus y’a personne, Alain Souchon est à sa manière un chanteur rebelle aussi sûrement que nombre de ses confrères moins en vue, qu’on dit souvent être de la « chanson de parole. »

Non, vraiment, à plus forte raison en notre temps, il me semble qu’être rebelle c’est tenter, à son échelle, modestement, avec passion et ténacité, de perpétuer la grande histoire de la chanson, d’en être un maillon, en toute liberté. De faire qu’elle existe encore demain. Gabriel Yacoub, Louis Capart ou Loïc Lantoine, Michèle Bernard, Sarcloret ou Béa Tristan, Jérémie Bossone, Eric Frasiak ou Michel Bühler (eux et pas mal d’autres) sont chanteurs rebelles au seul fait qu’ils continuent d’être et de chanter.

En vidéo, Mama Béa : « Faire éclater cette ville » (1978) : Image de prévisualisation YouTube

21 Réponses à Label « Chanson rebelle »

  1. trochu 10 février 2014 à 9 h 11 min

    Bel article.
    Quand venez vous parler en région nantaise ?

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    • Michel Kemper 10 février 2014 à 9 h 39 min

      Si une structure m’invite à venir causer du côté de Nantes ou ailleurs, j’aime bien prendre la route…

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  2. Danièle Sala 10 février 2014 à 9 h 57 min

    La chanson rebelle est celle qui ne se soumet pas à une autorité, à un système. C’est le chant de liberté de Lounès Matoub, assassiné, de Victor Jara, mutilé et assassiné, c’est la chanson qui porte les millions de voix de ceux qui n’ont pas la parole.

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  3. François Eberlé 10 février 2014 à 10 h 42 min

    C’est aussi diffuser et créer la chanson avec et auprès des publics en difficultés, ruraux et urbains. Ca, ça devient une nécessité qui dépasse la chanson. Combien sont riches les paroles et musique de celles et ceux que l’on entend pas. Supérieures bien souvent à ce que l’on entend beaucoup trop.

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  4. Robinov 10 février 2014 à 12 h 51 min

    Parmi les femmes rebelles, ne pas oublier Dominique Grange…

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  5. Claude Fèvre/ Festiv'Art 10 février 2014 à 13 h 08 min

    Belle et re-belle, plutôt que moche et re-moche, chante Juliette…Bon, plus sérieusement, je veux en être moi, de ce label puisque, tu nous le dis, il s’agit de  » tenter, à son échelle, modestement, avec passion et ténacité, de perpétuer la grande histoire de la chanson, d’en être un maillon, en toute liberté ». Je te rassure après le théâtre, la lecture, l’écriture, je n’ai pas prétention de chanter… c’est un peu tard pour s’y mettre ! Mais dans une autre vie, qui sait ? Pour l’heure nous allons continuer de la servir cette chanson « rebelle », n’est ce pas ?
    Bon voyage dans le Nord, ce Nord qui sait si bien nous entourer de sa chaleur humaine !
    Peut-être l’amorce d’un nouveau bouquin cette conférence ?

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  6. GUY 10 février 2014 à 21 h 48 min

    il me semblait que belle et re-belle plutôt que moche et re-moche avait pour génitrice Agnès BIHL. Je mets dans cette fratrie : Joan Pau verdier pour l’ultime « droit à l’oubli », Christian PACCOUD pour la vie qu’il explose sur scène en un artifice de rage, Agnès BIHL pour son humour au rasoir et ses coups de désespoir si vifs, si fort. La tendre élégance de Moustaki et l’humour ravageur de Font et Val dans  » on s’en branle » d’une époque où France Inter n’avait pas un président si convenu.

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    • Norbert Gabriel 11 février 2014 à 14 h 10 min

      Il vaut mieux être belle et rebelle que moche et remoche. »
      Vincent Cespedes

      Agnès Bihl a de bonnes lectures , et de bonnes formules, mais …

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  7. paul meslet 10 février 2014 à 23 h 10 min

    Merci Michel pour ces mots réconfortants car parfois on se sent bien seul… Aucune reconnaissance, aucun relai médiatique, même parmi ceux de « la famille » qui ont, j’espère, ce même amour têtu de la chanson littéraire… Je viens de boucler Samedi les « co-plateaux de chansons française », six artistes: Jean-Louis Bergère, Céline Caussimon, Hugues Pluviose, Michèle Bernard, Claire Elzière et Gérard Pierron… Tout ça en trois soirées pleines d’émotions, pleines d’applaudissements, pleines de gens, pleines d’espoir aussi… Et ceci pour la quatrième année consécutive! Beaucoup d’artistes étaient venus là en spectateurs : Jacques Bertin, Jean-Michel Piton, Michel Boutet, Hélène Maurice…
    J’étais très heureux de voir que ça peut fonctionner mais certains soirs je fatigue d’être rebelle tout seul, quand tout le monde est parti et que je roule consciencieusement les fils de la sono, quand les retours pèsent trois tonnes et que l’on cherche dans le noir et sous la pluie les clés de cette putain de salle. Je m’occuperai des paperasses demain merde ! Et toi Paul tu as des concerts en vue? Oui, un… J’attends les propositions des rebelles…
    Le programme du festival de l’an prochain ?…. Je sais pas…

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  8. Claude Fèvre / Festiv'Art 10 février 2014 à 23 h 28 min

    Cher Guy, la chanson dont je parle est bien de Juliette… Mais il va de soi que Agnès Bihl mérite amplement d’être citée en commentaire de cet article , ne serait-ce que pour « La rebelle au bois Dormant » !!

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  9. Norbert Gabriel 11 février 2014 à 14 h 18 min

    J’ajouterai à ces noms, Nilda Fernandez, qui a quitté le statut confortable d’une major pour aller vivre libre ses envies d’authentique artiste, en autoproduction, et en totale indépendance.

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  10. Michel Trihoreau 11 février 2014 à 16 h 55 min

    On peut ajouter à ceux déjà cités : Aurenche, Debattice, V.Pestel, Claire, Utgé-Royo, Piton, Elizabeth, Pitiot, François Gaillard, Thérèse, Clément Bertrand, Govrache, etc. etc… On peut dresser une longue liste de rebelles y compris les morts, Brua, Elbaz, François Béranger, Philippe Val, Juvin, Jonas, Debronckart…
    On peut ajouter les rockers violents qui font péter les décibels et défient les lois de l’harmonie ou les groupes de rap qui tapent à tort et à travers sur tout et n’importe quoi.
    On peut aussi exclure Machin ou Untel, parce qu’il se compromet avec le système (qui ne le fait pas ! Tu n’as jamais bouffé chez MacDo ou utilisé Google ?)
    On peut faire la différence entre chanson rebelle et chanteur rebelle (la vie est parfois loin de la chanson).
    Bref, le sujet est vaste et mériterait un bouquin (chez l’Harmattan, sinon quel éditeur en voudrait ?) alors si l’on ne veut pas tomber dans le sectarisme, disons qu’une chanson est rebelle lorsqu’elle permet à chacun de penser à contre sens de la pensée commune et qu’un chanteur peut être rebelle à un instant de sa vie et pas à un autre. La rébellion permanente n’est-elle pas une forme de conformisme ?

    - Heu !…
    - Oui ?
    - Philippe Val n’est pas mort…
    - Si !

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  11. André Drouet 10 mars 2014 à 21 h 42 min

    « Devant les sourdes Tours de Babel du BigBuzzBigBug ; Rebelles, masculines au féminin expriment le décabel de la chanson, si belle, mutine et insoumise !… »

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  12. POMMIER Marc 17 août 2015 à 10 h 44 min

    La discussion est bien partie, les points de vue les témoignage sont apaisés, mais ont une très grande parenté.

    Manque quand même cet élan militant de se solidariser davantage pour faire valoir votre passions dans le métier.

    Mais quelque part, en me questionnant, je me dis que la solidarité, il faut qu’elle dépasse tout corporation nous sommes tous victime du même système.

    Ecrire une chanson rebelle, de révolte(appelons comme nous le voulons) ! oui c’est un acte militant, puisque ça gêne les politiques.

    Ils ne veulent pas médiatiser de peur que les gens se mettent à réfléchir ! il y a aussi la censure économique.

    Certains chanteurs poètes ont été assassiné par des dictatures ! mais les artistes fleurissent dans le monde, se multiplient comme les fleurs sauvages qui résistent ! non la chanson vit VIT, ce sont les moyens qui ne suivent pas ! Alors luttons en chansons, luttons en allant soutenir, découvrir ! luttons contre ce système capitaliste prédateur, mais joignons le geste à la parole.

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    • Michel Kemper 17 août 2015 à 13 h 46 min

      C’est un beau commentaire que celui-ci. Oui, il faudrait plus de solidarité (d’entraide ?) entre les médias de la chanson. De même qu’il en faudrait plus, beaucoup plus, entre les amateurs (dois-je dire les chapelles ?) de chanson, entre les chanteurs eux-mêmes… Unifier, je ne sais pas. Mais surtout pas uniformiser ! Nous avons tous une approche différente, c’est ce qui, au bout du compte, fait notre richesse.
      Il y a tout un monde entre, par exemple mais l’exemple est hélas d’actualité, « NosEnchanteurs » et « Chanson rebelle », à peut près le même qu’il y a avait entre « Chorus » et ceux qui le dénonçaient lui préférant une feuille de chou militante et ronénotée exempte de tous soupçons de collusion avec l’ennemi des variétés, des gros labels et de l’argent. « Chanson rebelle » est plus une anthologie de la chanson supposée rebelle au yeux de Gorsse ; nous nous sommes autant que faire se peut dans l’actualité de la chanson (prioritairement celle qui a peu ou pas accès aux médias et qui nous semble rebelle au simple fait qu’elle ose exister). Notre militantisme à nous (il est évident ne serait-ce que par le nombre d’heures que nous y consacrons chaque jour depuis six ans) n’est pas séparable d’une recherche de qualité rédactionnelle, d’une ouverture (si on n’ouvre pas la chanson, elle crève) plus large que ces actuelles et déplorables chapelles que nous détestons par principe, d’un site attractif et non austère, sérieux mais sans se prendre trop au sérieux, et surtout ne prêchant aucune religion autre que la curiosité, que l’ouverture. Pas « droit dans nos bottes », loin s’en faut, mais avec nos avancées, avec nos doutes : nous ne pourrions travailler avec des gens qui ne doutent jamais.
      La solidarité, ça peut être aider à faire connaître d’autres supports que le sien sur la Chanson. Par une page « liens » destinée aux autres sites de la Chanson: c’est ce que nous avons depuis longtemps déjà (ce que « Chanson rebelle » n’a jamais eu, jamais voulu). Par des articles sur nos confrères aussi : sur l’index de « NosEnchanteurs », on trouvera ainsi des papiers sur « Si ça vous chante », « Planète francophone », « Hexagone », « Je chante », « Vinyl », « Francofans », etc. Que je sache, nous ne sommes pas si nombreux que ça à le faire : c’est cela notre solidarité. Par contre ni liens ni papiers sur ceux qui a longueur d’articles (ou souvent) nous raillent, nous insultent et régulièrement instrumentalisent des polémiques contre nous. On connaît même un site dont ce fut le socle et l’unique carburant de départ : à un tel niveau de connerie, c’est sûr que ça n’aide pas la Chanson ni ne peut provoquer une farouche envie de solidarité.
      Des lecteurs bien intentionnés nous ont depuis quelques jours posé la question de reprendre les pages de « Chanson rebelle » pour continuer à les faire vivre, à ce qu’elles soient toujours accessibles. Mais, outre le travail que ça représente, ce n’est pas notre schéma éditorial : on ne mélange pas deux supports à l’approche aussi radicalement différente, aux logiciels aussi différents, limite opposés, quand bien même ils oeuvrent tous deux pour une chanson qui, à bien des égards, est pareille.
      Je crois que l’avancée la plus considérable pour la Chanson, pour l’avenir de la Chanson, ce serait à la base. Quand on voit comment les publics se méprisent les uns les autres (les anciens, les modernes, les rock, les puristes, les jeunes, les vieux, la vraie chanson de qualité, la variété…), qu’on ne s’étonne pas si leurs supports presse soient si irréductiblement différents : la presse n’est jamais au mieux qu’un révélateur, au pire que ce reflet-là.

      Répondre
  13. POMMIER Marc 17 août 2015 à 10 h 56 min

    Le crayon rouge

    Je suis le crayon rouge
    je suis le pinceau
    je suis le poème, la chanson
    le slam, le rap, le tag
    je suis le théâtre et le film
    le funambule, le baladin
    qui tous les jours sans répit
    va par le monde
    encrer son juste combat
    je suis toi et moi
    quand nous relevons la tête
    nous nous sentons, blessés, humiliés.
    Peut-être ou pour très longtemps
    nous syllaberons avec conviction
    so-li-da-ri-té, li-ber-té, fra-ter-ni-té
    contre tous les fascismes
    je suis mon crayon
    des couleurs, des amoureux, des amoureuses
    de la vie, de la musique

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  14. POMMIER Marc 17 août 2015 à 10 h 58 min

    Le poème ci-dessus est à paraître sur un prochain recueil en 2016

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  15. POMMIER Marc 17 août 2015 à 21 h 06 min

    En fait le mot rebelle n ‘est la propriété de personne !

    La solidarité que je voulais évoquer c’est celle de l’ensemble de la chanson, artistes + journalistes + public.

    Les festivals c’est une belle action de solidarité ! mais là ou je m’interroge c’est quelles sont les actions auprès des pouvoirs publics ? Ce serait intéressant de savoir !

    J’apprécie les choix de programmation de BARJAC, cette diversité depuis 20 ans. Bien sur, nous aurions tous des revendications à faire pour alerter sur des artistes oubliés ! patiente !

    Jofroi en tant qu’ organisateur et artiste a de la générosité ! cela doit bien empiéter sur sa propre carrière et lui prendre de l’énergie.

    pourquoi pas un jour, attirer l’attention des médias au cours du festival, un rassemblement qui attirerait davantage l’attention du public ! d’autres festivals (taille BARJAC) seraient nécessaires tout au long de l’été ! aôut étant souvent pauvre (à moins qu’il en existe d’ autres)

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    • Michel Kemper 18 août 2015 à 8 h 33 min

      Ces disons quarante dernières années, sous différentes formes, par différentes acteurs de la chanson (Jacques Bertin, Fred Hidalgo, etc) de nombreuses interpellations, actions, commissions de travail (etc) ont eu lieu envers et parfois avec les pouvoirs publics. Toutes en vain (lire les éditos d’Hidalgo sur Paroles et Musique puis sur Chorus ; lire les ouvrages de Bertin…).
      Pour attirer l’attention des médias lors d’un festival, Barjac ou autre, encore faut-il que les médias y viennent. C’est pas gagné.
      Quant aux journalistes de la chanson, c’est une espèce en voie de disparition.

      Ces notes d’apparence pessimiste ne doivent pas nous empêcher de toujours nous battre.

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  16. POMMIER Marc 18 août 2015 à 9 h 35 min

    Oui les éditos de PM, CHORUS je m’en souviens… c’était engagé et ça me plaisait !

    Que serait une organisation syndicale sans sa presse ? ça ne fait pas tout mais quand même.

    Mais avant tout je crois profondément à l’inter professionnel, parce que tout le monde est attaqué par ce système capitaliste brut et cynique !

    Toujours prêt pour les mouvements auxquels je participe activement. tout est lié…

    Je sais des artistes qui très souvent joignent l’action à la parole et c’est très important.

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    • Michel Kemper 18 août 2015 à 9 h 54 min

      A lire sur ce sujet « Reviens, Draïssi ! (écrits sur la chanson) » de Jacques Bertin (Le condottiere, éditeur), 2006. Outre ses réflexions sur la chanson, Bertin y fait état des combats menés. C’est de plus un bonheur de lecture. A commander sur la site de Bertin, sans doute.

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