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Gaëlle Vignaux : avec deux ailes

Gaëlle Vignaux (photo prélevée sur sa page facebook)

Gaëlle Vignaux (photo prélevée sur sa page facebook)

Gaëlle, avec 2 ailes, donc, tout comme Allain Leprest dont la découverte l’a, un jour, amené à confier ses propres mots à la feuille blanche.  Ah, elle en a fait du chemin, la petite fée malakofiotte qui posait fièrement il y a quelques années sur la pochette de son premier album, toutes ailes déployées et les gants de boxe en avant (si, si…).
Récente lauréate du Grand Prix du Centre de la Chanson, finaliste en 2011 du Prix Moustaki, un article de l’Humanité comparait il y a peu son talent de conteuse à celui d’une Anne Sylvestre, excusez du peu…  On pourrait, sans en rougir, la rapprocher également de Clarika, dont elle partage le goût pour les petits contes défaits modernes et espiègles.
Même si la légèreté est toujours présente, elle a en partie remisé le nez rouge, le ton s’est fait plus grave et plus touchant, plus fort et plus fragile aussi, à l’image de cette belle pochette épurée au double visage, réfléchissant ses doubles lumières dans ses deux esprits, ces miroirs jumeaux (Charles, si tu nous lit…). 
OLYMPUS DIGITAL CAMERATout l’art de la donzelle se retrouve d’emblée dans l’enchaînement des deux premiers titres, « J’aime tes ex », enjoué, drôle et tendre, et « Satanée thanatophobie », un petit bijou d’émotion, un souffle, un vertige d’impalpable chagrin, tout simplement une très, très belle chanson…
A noter, les remarquables arrangements et de son complice Clément Petit, lequel orchestre avec brio et sensibilité un véritable malström d’émotions musicales mêlant harmonieusement violoncelle, clarinette, banjo, tuba, trombone, trompette, bugle, violons, alto, guitares et piano.  
En bonus également, deux duos très réussis, « Notre ombre » avec Nicolas Jules, et « Chialeuse » avec Thibaud Defever,
de Presque Oui.
Musicalement, artistiquement, humainement, Gaëlle Vignaux n’a jamais été aussi grande, son côté sombre plein d’une belle lumière intense balançant entre l’ivresse de bulles légères diaprées d’iridescences et la transe lucide de complaintes à l’émotion sans fard.
 
La sortie, tant attendue, de ce bel album, se fêtera aujourd’hui samedi 17 mai sur la scène ô combien chaleureuse et accueillante de la Menuiserie, à Pantin, autant dire à deux portées de notes de Paris.  Qu’on se le dise !

Le site de Gaëlle Vignaux, c’est ici.

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