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Jean-Louis Blaire, Éric Barbara, et pas que

CD BLAIRE BARBARAVous ne connaissez pas Éric Barbara ? Rien à voir avec la dame brune, allons, faites un effort !…

Chante encore Leprest ! Musique de Gérard Pierron, chanté par icelui et aussi par Francesca Solleville, c’est lui pour les paroles, un bel hommage à son copain parti. Mais Éric Barbara, né un soir de Noël à Marseille, est aussi un auteur de chansons, un poète dépressif et talentueux, partageant avec Leprest les mêmes ailes d’albatros, la même palette d’humanité, la même Ivresse : « C’est le clown déjà triste / Qu’on siffle avant la fin… / C’est se tromper de rôle / Dans un théâtre vide. »

Pour donner musique et voix à ses chansons déchirées gorgées d’amour, il a trouvé Jean-Louis Blaire.

Vous ne connaissez pas Jean-Louis Blaire ?

Au temps où il avait la barbe, il chantait Paradis Noir, une espèce de blues de despérado romantique, puis après s’être rasé, il enregistre Laisse entrer la Lumière, puis Devant moi il y a la vie, ce qui prouve que l’espoir peut naître de la désespérance et que la couleur peut jaillir de l’obscurité. En 2008, son précédent CD s’intitulait A nos vies, célébration plurielle de ce qui est notre essentiel. Tout cela avec une voix inimitable, chaude, enveloppante comme une écharpe l’hiver.

Jean-Louis Blaire s’est fendu d’une chanson en hommage A Éric, il a composé plusieurs musiques, chanté plusieurs titres et rassemblé quelques potes de bon aloi pour faire bonne mesure : Éric Guilleton, Olivier Béranger, Jeph, que vous avez déjà rencontrés dans NosEnchanteurs, ainsi que Martial Robillard, Daniel Duroy, que vous y rencontrerez bientôt. Sans oublier les voix féminines de Léa et Manon Blaire, ses filles, à bonne école.

Tous ces gens ont donné le meilleur d’eux-mêmes, composition, voix, amitié et complicité avec les textes d’Éric Barbara qu’ils se sont appropriés pour réaliser cet album atypique. « Nouveaux conquistadors / Migrants sur un radeau / Peut-on rêver encore / Comme d’îles au trésor / Des havres de repos… »

On ne navigue pas en père peinard, je vous avertis, si vous êtes en manque de loukoum, passez votre chemin. La vie est là, avec ses écorchures, ses bosses et ses sanglots, les rêves en prolongent l’envie, la douceur des voix et des musiques vous entraîne, malgré vous.

On voyage à Marseille, Avec ta bouille à baise / De putain déjà vieille, on saisit un clin d’œil à Caussimon : C’est pas comme à Ostende, ou à Brel : Le Temps fait ses Valises… A chacun ses Marquises. On y rencontre des amours gays, des voisins d’asile, des complices d’ivresse ou même de poudre blanche. Toujours au bord de la tentation vénéneuse et des larmes, cet album est pourtant un hymne à la vie, solide, fraternelle, celle dont on peut peut-être rêver encore ?

 

Jean-Louis Blaire (et pas que) chante Éric Barbara, Peut-on rêver encore. autoproduit 2017. Contact Jean-Louis Blaire ; contact Eric Barbara. Le site de Jean-Louis Blaire et cet autre site de Jean-Louis Blaire encore. Pour commander ce CD : chèque de 17€ à l’ordre de Jean-Louis Blaire, 20 sentier des Tricots, 92130 Issy-les-Moulineaux.

A Eric
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Marseille (par Eric Guilleton)
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  1. Rétrolien On en parle – Jean Louis Blaire

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