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Nino Ferrer « Moon »

Moon, le dieu vivant, fondateur de l’Eglise de l’Unification, fameuse et fâcheuse « Secte Moon » de si sinistre réputation, vient de mourir, sans même attendre la fin du monde prévue ce 21 décembre 2012. Manque de goût et de discernement pour celui qui devait vivre cent ans et échoue lamentablement de huit ans : on ne respecte plus rien dans le monde du quasi-divin… MK

Il y a quelque chose
Qui ne tourne pas rose
Dans le monde d’aujourd’hui.
Je sens tout qui change
Et la terre bouge
Et je cherche la sortie.
Comment?
Qu’est-ce que vous dites?
Moon est là, aussitôt le diable s’en va !
Moon est là, aussitôt le diable s’en va !
Moon ! à moi !
Je ne peux plus supporter de vivre
Comme un légume ou comme une chèvre
Sans savoir ni comment ni pourquoi.
Je chante parce que je ne crois pas en Dieu.

Nino Ferrer

Textes et musique de Nino Ferrer. Extrait de « Suite en oeuf » (1975)

 

2 Réponses à Nino Ferrer « Moon »

  1. Norbert Gabriel 4 septembre 2012 à 9 h 10 min

    Ah là là, les dieux vivants c’est plus ce que c’était … Se défiler avant la fin du monde, c’est vraiment un petit joueur. Finalement, le plus fiable dans le genre « Dieu qui tient ses promesses » c’est ce bon vieux Bacchus, avec ses célébrations, on a une chance de s’envoler un moment…

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  2. A.D 4 septembre 2012 à 22 h 32 min

    Le constat est implacable : l’Apocalypse est perpétuelle et jamais achevée ! Malgré les promesses protéiformes toujours renouvelées par ces répétiteurs professionnels, retapeurs nombrilistes, Ayatollah barbants, mornes Mormons, anonymes Témoins de Jéhovah, et autres sectaires illuminés du bulbe ; fantasques astrologues d’opérettes féru de constellations consternantes, nouveaux scientistes de l’emprunt détourné, et télévisuels jargonautes débilitants à gros tirages sur gages… S’entendant comme cochon, tels monarques scatologues faisant la foire sur le trône des impérities paranoïdes, pour ponctionner et manoeuvrer les fils du père des peuples, chair d’abattoir au son du canon des nouvelles comme des anciennes religions ; tout en portant leurs dogmes et leurs morales de pacotilles en un panégyrique étendard pour mieux nous imposer leurs extrêmes refoulements inavouables…

    Des siècles que cela dure ! Ça pousse tout seul, comme de plus encore mauvaises herbes, maintenant transgéniques… Des siècles qui nous la promettent cette fantasmagorique Apocalypse qui masque, en un paravent cyclothymique, de si réelles monstruosités perpétrées dans une impunité à décharge cyniquement organisée pour, qu’à charge, ce soit à l’Homme d’en assumer les inconséquentes conséquences ! Comme disait à peu près Albert Einstein :  » Ne demandez pas, à ceux qui engendrent les problèmes, de les résoudre !  » Et il faut bien avouer qu’il fut bien placé pour émettre ce constat d’évidence…

    A!A!A! Foin de ces politichiens aux ordres, préposés de la finance, affiliés des petits pouvoirs assujettis à leurs seuils d’incompétences bien acquis ! Des bancs de l’Assemblée, ne les laissons pas nous mettre au ban de la démocratie ! Sur le trottoir être leurs vaches à lait pour, au caniveau, nous retrouver !

    Cette missive est honorée par votre présence anarchique et aléatoire, amis de la vie ! Des coups de mains au coude-à-coude pour nous autres, indépendants aux âmes sensibles, agissant dans l’ombre de la lumière, coeur ouvert, corps défendant ; l’esprit au plus libre, à contre-temps du serfvage consumériste aliénatoire, pendant du bigbugbizbuzz mondialement organisés par les Pays en Voie de Résumé. Merci à vous pour vos écoutes et vos soutiens, vos investissements humains et vos indéfectibles soifs de lendemain… Des allons-y, des toujours et à jamais, des subliminaux partages sans mots-dire. Comme si, sans route à suivre, nous connaissions le chemin à prendre…

    Mobilis in Mobile ! Merci à vous mes frères, mes frangins, mes frangines, pour nos échanges et nos regards à l’univision d’un autre monde, surtout quand l’horizon nous laisse hagards !… Adeptes du copyleft libératoire pro-créatif, et de jouissives traversées hors des clous ; soyons généreux sans démordre, la mort est égoïstement patiente et le silence des autres, sous l’air de l’indifférence, asphyxiant… Cela me donne à penser que ces ré-actions épidermiques encéphales restent le meilleur moyen de ne pas courber l’échine sous les coups de marteau pilonnés par les mandarins du Spectacle spectaculaire, Gardes Suisses de la Très Grande Vis sans Fin. Sa Sérénissime Fuite en Avant, Sa Royale Suffisance, Sa très Grasse Moralisatrice Dodue qui, grâce aux flux tendus de la culture hors-sols des Crèves la Faim, alimente copieusement son jardin.

    Il n’y a jamais eu d’Eden, il n’y aura pas de paradis ; mais la terre, elle, est un enfer ! Et on a qu’une vie ! Alors ?… Alors cultivons, précieusement, le jardin de nos envies !…

    In vino veritas, effectivement !..

    Bien à vous,

    André DROUET.

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