CMS

Spa 2018. Vianney, vacciné à l’aiguille de phono

Vianney (photo Francofolies Spa)

Vianney (photo Michel Hocks/Francofolies Spa)

Francofolies de Spa, 22 juillet 2018,

 

Tu sais qui c’était, l’ultime tête d’affiche de ces Francos 2018 ? Vianney. Quoi, déjà ?  Ben oui, c’est un homme pressé. Enfin, pour ce qu’il veut. Pour sa carrière, c’est sûr. Deux disques dans sa besace, une triclée de récompenses à la clé, des disques d’or en veux-tu, en voilà… Et en plus il est beau. C’est ce que toutes les femmes disent. Les hommes, moins, même s’ils le pensent. C’est qu’il est encore tout jeune. Sais-tu qu’il est né à Pau en 1991 seulement ? Tiens, ça c’est une question : comment appelle-t-on les habitants de Pau ? Faut que je cherche la réponse. Toujours est-il que notre pauien (c’est possible, ça ?), quand tu le vois monter sur scène avec sa seule guitare, sur une grande scène et devant des tas de gens, ben, on se dit qu’il ne va pas faire le poids. Déjà qu’il n’est pas bien gros. Marrant, c’est déjà ce qu’on s’était dit de Christophe Willem hier. Pas qu’il ne ferait pas le poids, non, qu’il n’était pas gros ! Mais lui, il avait des musiciens avec lui. Tandis que le pauvre Vianney, il a que sa guitare. Même qu’il a fait 300 concerts avec. C’est dire s’il est au point, alors, notre pauois (ça doit être ça, non ?). Mais je dis ça, c’est quand même pas tout à fait juste. Ben oui, regarde, derrière lui, il y a une batterie. Il ne va pas être tout seul tout le temps, faudra bien qu’à un moment il y ait un autre gars qui débarque, on l’a pas mise là juste pour faire joli, la batterie, quand on sait combien ça coûte.

Bon, en attendant, il est monté sur scène et il nous a chanté Sans le dire.  Seul à la guitare. Et la chanson, elle se termine par « Je t’aime ». Alors, ça n’a pas raté, toutes les filles du public ont crié. Et elles étaient nombreuses. ‘tain, je devrais faire chanteur, moi, pour tomber des gonzesses. Alors il a enchaîné avec une autre chanson, Véronica, sur une fille dont il rêve. Hé, si ça se trouve, cette fille, c’est une paludienne (non, ça sonne bizarre, ça doit pas être ça). Puis encore une autre chanson, je sais plus laquelle. Mais surtout, il a expliqué longuement qu’il joue avec une pédale magique, qui enregistre sa guitare et la repasse après, pendant que lui joue autre chose avec la même guitare, et qu’ainsi, on a l’impression qu’il y a plusieurs guitares mais c’est pas une bande, hein, c’est un enregistrement qu’il vient de faire, y’a pas d’escroquerie, tout est en direct. Il a expliqué tout cela en faisant des blagues et en parlant parfois un peu comme l’autre, là, le vieux qui est mort… Paul Préboist ! Tu t’en souviens, dans « Mon curé chez les nudistes », j’adorais… Et puis il a divisé le public en deux et il a fait chanter des « Oh » graves à la moitié de gauche (sa gauche à lui, hein, la droite pour nous quand on le regarde) et des « Oh » plus aigus à celle de droite. C’était gai mais ça a duré quand même un peu.

Tout ça pour dire qu’après 25 minutes, montre en main, il avait encore chanté que trois chansons. Il a dû d’ailleurs finir par se dire qu’il fallait quand même qu’il bosse un peu, alors il nous en a chanté une autre, Quand je serai père. Et c’est à ce moment-là qu’on a vu débouler le batteur et un autre gars, un bassiste. Et Vianney nous a dit comme ça que c’était récent qu’il les avait engagés, et qu’il lui restait d’ailleurs plus que six dates. Les deux mecs, dans le style « contrat à durée déterminée », ils ont fait fort ! Z’auraient mieux fait d’aller voir chez Aznavour, que ça fait vingt ans qu’il fait ses adieux…

Du coup, notre passimodais (ça sonne pas mal, ça, non ?), il a mis les bouchées doubles et il a enchaîné les chansons en ne parlant presque plus. Même qu’il dansait un peu. Faut dire qu’il est nerveux, le Vianney. Il reste pas en place. Même quand il joue de la guitare tout simplement, il lance ses guiboles en l’air, tout le temps. Et aussi vas-y que je grimpe sur les baffles, vas-y que je cours, vas-y que je fais le clown en dansant, avec ses grandes jambes comme des spaghettis.

Il a ainsi chanté plein de chansons, même son duo avec Maître Gims qui était pas là, mais c’est pas grave, Vianney a chanté pour deux. Des chouettes chansons par un chouette gars, sympa et tout. Et le public était content. Et au rappel, on a eu la visite d’une chanteuse belge. Une drôle aux cheveux roses. Alice on the roof, que c’est son nom. Comme Vianney lui a écrit sa nouvelle chanson Malade, elle est venue et ils l’ont chantée en duo. Mais juste avant, il nous avait chanté son tube. Tu vois lequel, hein ? La chanson sur le gars qui habite Pau et qui a disparu. Mais si, ça va comme ça : « Mais t’es Palois, mais t’es où, Palois » !

Bref, en un mot comme en cent, Vianney sur scène, c’est rien bien, mais qu’est-ce qu’il est bavard !

 

Le site de Vianney, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs a déjà dit de lui, c’est là.

Image de prévisualisation YouTube

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Archives