L’homme Héron « Poudre blanche »
(…) Je panse mon monde et ses blessures
J’embrasse les rêves et ma nature
Et si le magma de mes mots
Éveille en vous quelques échos
Si deux trois grains de fantaisie
Quelques silences enfouis
Une brise un souffle de révolte
Percutant ce monde désinvolte
Se font la malle par vos fenêtres
J’aurai trouvé ma raison d’être
Je l’ai trouvée mon héroïne
Ma poudre blanche
D’entre les mots d’entre les lignes
Je saisis ma chance
Je rêve donc je crie
J’aime donc je suis
L’homme Héron
Paroles et Musique Stéphane Barrière (L’homme Héron). Extrait de l’album « Drôle d’espèces », 2025
Vous l’attendiez tous, voici la vidéo de cette Poudre blanche qui résume à elle seule l’album récent de l’Homme Héron, Drôle d’espèces. Non, il ne s’agit évidemment pas d’un hymne à la cocaïne ou à l’héroïne. L’addiction dont il parle est tout autre, elle concerne les mots, et peut, devrait même, constituer la colonne vertébrale de tout poète, chanteur ou conteur : « J’encre je trace / Emporté par le flow / Virevoltant de mon tempo / Jouant des rimes / Je sculpte slame / Je versifrime / Parfois même je m’enflamme ».
Vous qui avez la chance d’être à Avignon pendant la période du 5 au 26 juillet, vous pourrez le vérifier sur la scène du Figuier Pourpre, Maison de la poésie, du 5 au 26 juillet à 21 h35 sauf les jeudis 10, 17 et 24 juillet, où l’artiste complet qu’il est, pianiste, slameur, conteur, humoriste, comédien, danseur, vous redessinera notre terre et ses drôles d’oiseaux humains.
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