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Richard Desjardins « Le chant du bum »

DESJARDINS Richard 1993 Au Boomtown Café« Point de vue culture, madame, j’ai un certain nombre de mots…
Premièrement selon le Petit Robert, le dictionnaire, le mot chômage
vient du mot latin caumare qui veut dire se reposer pendant qu’il
fait chaud. Deuxièmement, selon le Petit Robert, le mot travail
vient du latin tripalium qui veut dire torture. Je ne peux rien y faire
Troisièmement, c’pas une job que j’veux, c’est d’l’argent. »

Richard Desjardins 

Paroles et musique Richard Desjardins. Extrait de l’album « Live au Club Soda », 1993. 

On connaissait le poète pour ses récitals solo et ses succès Tu m’aimes-tu ou encore Va-t’en pas ; mais le connaissait-on en groupe ? Dans les années 1970-1980 les Beatles ne sont pas loin et, au Québec, l’idée est de montrer que les musiciens franco sont tout aussi capables de faire du rock and folk dans leur langue…

DESJARDINS Richard ABBITTIBBI 1981 Boom Town CaféC’est l’ambition de Richard Desjardins avec Abbittibbi, fondé en 1975 dans la région éponyme (l’Abitibi-Témiscamingue dont est originaire le chanteur, ce « pays où le ciel ne s’arrête jamais »), et qui a vu autour de lui défiler plusieurs musiciens. Sur l’album Boom Town Café paru en 1981 où figure originellement la chanson, on en retrouvait le noyau dur…étendu : Rémi Perron à la basse et aux voix, Gary Farrell à la guitare et aux voix, Claude Vendette à la flûte et au saxo, Théodore Busch au violon et Michel Jetté à la batterie, ainsi que les invités Alain Blais (saxo alto), Denis Champoux (steel guitar), Pierre Cormier (bongos), Ricky Lozier (mandoline, guitare).

BILODEAU Émile 2017 DesjardinsLe chant du bum – qui rappelle fort Je chante de Trenet dans un esprit un peu moins spectral, un peu plus impertinent – est ici présenté dans sa version de 1993 au Club Soda, salle de concert montréalaise du boulevard Saint-Laurent, avec quelques paroles en sus…(1) Quant à Émile Bilodeau qui l’a repris sur l’album-hommage Desjardins (2017), celui-ci a opté pour les « paroles officielles », celles de la face B de Boom Town Café, album qui eût peu de succès à sa sortie mais dont certaines chansons, comme celle-ci, passèrent à la postérité.

 (1) pour le reste des paroles et les subtilités du joual de Desjardins, voir ici. La version d’origine a été remastérisée en 2018, en numérique, CD et en tirage limité de 1000 vinyles, détail sur Radio-Canada

Ce que Nos Enchanteurs a déjà dit de Richard Desjardins, c’est là ! Le festival Québec en toutes lettres, festival littéraire de la Ville de Québec, lui a rendu hommage ce jeudi 16 octobre.

 

 

 

 

 

 

 

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