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JeanCristophe « Que sombrent les hommes »

Jeancristophe 2021 Que sombrent les hommes©Camille GrauleAmère est la mer
Même le ciel en pleure
L’homme est mortifère
La nuit tombe à peine
Que déjà là-bas
Résonnent obscènes
Des fracas de joie
Et seul face à la mer
Je broie du sable
Et j’ai envie d’irréparable
Que sombrent les hommes
Ces bêtes que nous sommes

JeanCristophe

Paroles et Musique Jean-Christophe Cheneval. Monotitre 2021

©Camille Graule

Clip réalisé par Cédric Defert, et dansé par Yohann Baran, qui annonce un prochain album.

Artiste hypersensible et surdoué, musicien multi-instrumentiste (piano, accordéon, flûte, percussions, machines éléctro), compositeur (chanson, classique, expérimental, pop…), arrangeur ( pour des artistes aussi différents que Jean-Jacques Goldman, Nathalie Tertone ou Thibaud Defever, ex Presque Oui), ingénieur du son, créateur de musique à l’image-documentaires (Histoires d’une nation, pour France 2Caravaggio in Tenebris, pour Arte,  musiques de film, etc. ), et de pièces au croisement du lyrique, du théâtre et de l’expression corporelle, novéliste…il sait créer les atmosphères au plus près des créations visuelles ou sonores qu’il accompagne. Son thème principal du film Dreamin’Zone de Fabienne Giezendanner est sélection officielle de la Mostra de Venise 2020. Pour suivre ses créations d’accompagnateur au sens le plus noble et le plus vaste du terme, c’est ici.

C’est aussi un auteur-compositeur interprète, sous le seul nom Jeancristophe, à l’œuvre rare tant par sa périodicité que son contenu. Boys addict, il est l’auteur de deux albums où se croisent musique expérimentale ou plus légère, poésie crue ou tendre mais presque toujours tragique, L comme Lui en 2010 et Ma vie en rose en 2012. L comme lui s’est comme imposé à lui d’abord par le texte puis par la musique qu’il a sculptée «comme on malaxe de la glaise», un peu comme de l’action-painting. C’était la première fois qu’il posait sa voix sur ses compositions. Une création entre poésie (Trop tard) et chanson, confession où le dérisoire côtoie le sublime et le tragique jusqu’aux funérailles en une lutte intime, comme une pudeur de sentiment, qui se lâche pourtant, sur la musiquette d’un mobile de bébé (Procession solitaire). Ecouter La porte, Le sourire d’un garçon. Ecouter tout, ou vous en manquerez.

Ma vie en rose parle toujours de garçons avec beaucoup d’autodérision (Song for Emet, joli garçon qui doit soutenir la comparaison avec Rimbaud ou Le Caravage, ou le plus sulfureux Super garçon, malgré sa musique d’animation pour enfants), de vie, de sa maman, sur une musique plus pop qui évoque Gainsbourg, une de ses références avouées, particulièrement dans ce très beau duo avec Natacha Tertone, Nature boymais aussi Daniel Darc ou Mylène Farmer (Obsession). Relire l’article de Michel Kemper. A suivre sur son site.

 

 

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