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Messieurs les sonorisateurs, cessez le massacre !

Davy Kilembé (photo Sylvain Brigand prélevée au facebook de l'artiste)

Davy Kilembé (photo Sylvain Brigand prélevée au facebook de l’artiste)

Davy Kilembé, 6 décembre 2013, La Casa Musicale à Perpignan,

 

Faire plus de deux heures de route pour rejoindre un espace culturel de Perpignan où Davy Kilembe, fidèle à ce lieu d’Education Populaire,  fête la sortie de son  nouvel album. Attendre que les portes ouvrent… On m’avait dit 20h, ce sera finalement 20h30. La salle est conviviale, l’animation plutôt côté… bar ! L’attente se prolonge… Au final, une heure de plus que celle annoncée. On pourrait s’étonner de si peu de respect accordé au public qui fait l’effort d’être à l’heure. Mais je suis là pour retrouver un artiste qui a été l’une des figures de proue de Festiv’Art, alors je peux bien faire preuve de patience ! Musique d’ambiance : le son est carrément mauvais, en langage plus franc, pourri ! Le plafond est très haut, le son se perd dans la charpente apparente.  Mais  bon, j’essaie de me rassurer en me disant que ce n’est sans doute pas le technicien du concert qui sera aux manettes tout à l’heure.

Une première partie « surprise » (je n’ai pas su retenir son nom) confirme quelques vives inquiétudes. La jeune femme qui s’exerce au dur labeur de la chanson décalée, comique – n’est pas Agnès Bihl qui veut – souffre un peu du bruit ambiant, du manque d’attention d’une partie du public. Mais finalement, elle parvient visiblement à faire mouche.

Pause avec la projection d’une vidéo. La chanson de Kilembé y est  défigurée, les mots  carrément incompréhensibles ! L’inquiétude vire à l’angoisse.

Lorsque Davy, entouré de ses musiciens, bassiste et batteur, entre en scène et entame la première chanson, je comprends que le tour est joué : ce sera carrément insupportable ! J’écoute respectueuse jusqu’à la limite de ma tolérance, deux autres chansons, des anciennes, dont « Le foulard » qui dénonce ce jeu stupide et mortifère des cours de collège et que Davy interprétait en solo avec tellement d’efficacité, soulevant une réelle émotion chez les spectateurs ! Je n’irai pas plus loin. Je me lève et gagne la sortie. Cette fois-ci je suis en colère, vraiment en colère ! Je m’arrête acheter l’album. Nous ne parvenons pas à nous entendre la jeune vendeuse et moi, malgré nos efforts.  

Il nous est arrivé souvent, ici même, de signaler cette cruelle attaque des sonorisateurs contre l’écoute confortable des chansons. On me dit qu’ils sont sourds, malentendants du fait de leur activité consacrée à la sonorisation de concerts à haut débit de décibels ! J’avoue, je ne décolère pas contre celui qui a ainsi démoli le travail de Davy et qui m’a privé de l’occasion de chroniquer son concert. Bien sûr, il me reste son album, celui du chanteur citoyen qu’il continue d’être. Je retrouve son talent pour habiller de soul et de reggae des chansons qui, sous une apparence légère, réveillent les consciences, comme la première de l’album Dans une boîte en plastique, chanson portrait évoquant la mise en quarantaine d’une ouvrière en lingerie fine, aujourd’hui venue d’Inde ou de Chine, ou bien Un 21 avril, ce jour là les roses ont fané / De n’avoir su nous enchanter… ou bien encore Une maison pleine de vide, Sur les murs la peinture se craquelle/ Une persienne fait des siennes claque au vent… Notons aussi une émouvante « recréation » de Marie-Jeanne et ce regard nostalgique de celui qui se souvient de ses vingt ans, du temps où on écoutait « The wind cries Mary », un univers à la Souchon.

Cinquième album (hélas, quelques vilaines coquilles/fautes sur le livret) écrit, composé, enregistré par un seul homme (ou presque), Davy Kilembé, un artiste libre qui mérite mieux que la défiguration de ce concert de vernissage.

Le site de Davy Kilembé, c’est ici. Image de prévisualisation YouTube

23 Réponses à Messieurs les sonorisateurs, cessez le massacre !

  1. Henri B. 10 décembre 2013 à 10 h 37 min

    Que bien des ingé’sons (mais pas qu’eux : aussi des artistes !) soient sourds au bon sens qui est quand même de restituer les paroles des chansons au mieux, sans volontairement les écraser, c’est une des constantes de la scène. Je crois qu’il faut absolument boycotter ces gens qui n’ont ni l’élémentaire respect du public ni celui des chansons. Je ne comprends pas quand c’est (et ça l’est souvent) la volonté même du chanteur de « mettre le gomme » : il détruit ainsi sur scène ce qu’il a patiemment construit. Résultat : le public a payé pour des chansons qu’en général il ne peut comprendre (sauf s’il les connaît par cœur) et sort de la salle avec des maux de têtes (y’a pas toujours des bouchons d’oreilles à disposition – c’est un tort – et puis, entre nous, c’est fou de devoir s’obturer les oreilles pour écouter : on marche sur la tête !). Si leurs chansons ne peuvent plus être qu’amplifiées qui plus est de cette façon-là, alors boycottez-les ! Le jour où ces artistes n’auront plus de public, donc plus de contrats, plus de cachets et plus d’intermittence, ils se mettront peut-être à réfléchir sur ce qu’ils font, pourquoi ils le font et ce qu’ils doivent faire pour à nouveau mériter notre écoute et notre respect. Entre nous, j’aime bien Kilembé mais si sur scène c’est désormais ainsi (je crois que c’est intentionnel de sa part et que l’ingé’son n’y est pas pour grand’chose) faudra qu’il se passe définitivement de moi. Qu’il se choisisse un autre boulot qui fasse du bruit.

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  2. Norbert Gabriel 10 décembre 2013 à 11 h 00 min

    Il est plus que nécessaire de rappeler que le spectateur a droit à quelques égards, que les égarements de l’intendance spectacle oublient souvent. Dans le même ordre d’idée, et dans la foulée; pour les jours qui viennent, le problème des lumières… Après quelques déconvenues dans des soirées où la scène est « éclairée » en crépusculaire, à ne pas distinguer l’expression du chanteur quand on est à plus de 10 mètres, il y a des superbes soirées, le point avec un de ces artistes de la lumière, Stéphane Dutoict demain ou jeudi .. Hier soir, la première partie de La Maison Tellier était très bien éclairée, mais il aurait fallu être derrière la scène, éclairer le dos des chanteuses, quelle idée… quoi que… elles ont sûrement un joli dos …
    Et pour le son de La Maison Tellier, c’était parfait, costaud quand il faut, mais toujours parfaitement audible. (au Divan du Monde)

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  3. Danièle Sala 10 décembre 2013 à 11 h 17 min

    Rien n’est plus frustrant et irritant en effet que de voir un chanteur qu’on aime sur scène …Et de ne pas pouvoir l’entendre . Ce n’est pas du bruit qu’on vient écouter, mais des paroles et de la musique . Et c’est vrai que Davy Kilembé mérite mieux que ça .

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  4. christian valmory 10 décembre 2013 à 11 h 39 min

    comme tu as raison Claude ! Et quel plaisir lorsque que l’on voit des artistes comme Eric Frasiak qui a des musiciens brillants et efficaces mais dont le son est toujours maitrisé.

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  5. Rodolphe Casso 10 décembre 2013 à 13 h 19 min

    Les ingés sons qui ne veulent pas trop se faire suer, quand l’acoustique est mauvaise ou que la balance est compliquée (beaucoup d’instruments à gérer par exemple), passent tout dans un compresseur. Ça permet de rééquilibrer l’ensemble, d’augmenter le volume général, mais c’est souvent ça qui bouffe les paroles. De plus, certains sonorisateurs ne font pas la différence entre le fait d’ »entendre la voix » et « comprendre les paroles ». Je suis d’accord avec vous, c’est insupportable. A quoi bon s’emmerder à écrire des textes en français ?

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  6. Michel Boutet 10 décembre 2013 à 16 h 29 min

    Un ingé « son » ami, qui enseigne le métier et accompagne quelques chanteurs d’envergure, m’a expliqué que l’oreille moyenne (cette partie de l’oreille qui travaille lors d’un concert) a besoin de 24 heures pour retrouver ses pleines capacités après ce concert. Ce qui veut dire que s’il travaille plusieurs soirs de suite, il est incompétent dès le deuxième soir… Question : combien d’ingés « son » passent des audiogrammes une fois par an ?

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    • Norbert Gabriel 10 décembre 2013 à 16 h 55 min

      Intéressant … à prendre en compte aussi pour les spectateurs assidus …

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  7. Norbert Gabriel 10 décembre 2013 à 16 h 53 min

    Un détail annexe, l’heure de début d’un spectacle, parfois, ça me semble trainer en attente prolongée… surtout quand il y a un bar dans la salle… je dois avoir mauvais esprit…

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  8. Pascale Léon 10 décembre 2013 à 17 h 53 min

    Heureuse de voir que je ne suis pas la seule à me plaindre de ça. Je suis allée récemment à plusieurs lancements de CD où on n’entendait pas un seul mot du chanteur. Désolée, mais on a beau me dire que c’est un très bon CD, avec de très beaux textes, si je n’en distingue aucun pendant le lancement (qui est là pour faire la promotion du CD justement), je repars sans rien acheter. Trop de spectacles souffrent malheureusement de ce problème, mauvaise sonorisation, volume bien trop élevé et, dans certains cas il faut le dire, mauvaise diction. À moins que tu ne connaisses les paroles par coeur (ce qui, justement n’est pas le cas pour un nouvel album), tu ressors de là sans avoir rien saisi. Je me demande si les artistes en sont conscients.

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  9. Michel Dufresne 10 décembre 2013 à 19 h 56 min

    Pourquoi tant de bruit, sinon pour nier la pertinence d’un des deux ingrédients de base de la chanson ?

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  10. B.S 10 décembre 2013 à 20 h 21 min

    Allez jeter un coup d’oreille au forum Léo Ferré : la régie son y est catastrophique, j’y ai été 5 fois, affreux, no comment. C’est normal après que des gens préfèrent aller voir Mylene Farmer à Bercy ou Juliette au Casino de Paris. Au moins là les spectateurs se sentent respectés. Les artistes aussi.

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  11. Jean Michel Piton 10 décembre 2013 à 20 h 47 min

    Attention quand même : l’artiste SAIT très bien que le son sera infect… il doit agir en conséquence. Jusqu’à preuve du contraire : c’est lui le patron !
    On n’emploie pas de batterie (ou alors en sourdine) dans une salle à l’acoustique déplorable.

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  12. Fabre Christine 10 décembre 2013 à 21 h 02 min

    samedi dernier j’ai chanté avec mon guitariste et mon accordéoniste dans une salle à Aix.Nous sommes arrivés à 13h et jusqu’à 15h nous avons été  » choyés » par trois sonorisateurs de grande compétence ( mais pas professionnels)….tout était parfait , ils se sont donnés un mal fou pour tout équilibrer ( ils y sont arrivés) les textes , les instruments , on a pris un plaisir immense à donner notre concert.De vrais sculpteurs de sons.Merci à Jean Jacques, Maffa et Mehdi qui ont été à notre écoute toute la soirée, et nous avons été à l’écoute de leur travail.Il y a des soirées de bonheur!!

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  13. Marc Pommier 10 décembre 2013 à 21 h 14 min

    Je suggère le tout doux flo (front de libération de l’oreille) de l’ami Julos !

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  14. Laurent Comeau 10 décembre 2013 à 23 h 53 min

    Il n’y a donc pas qu’à Montréal que le son thrash, folie des sonorisateurs « cool », se permettent de modifier le travail des artistes de scène.

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  15. Christiane Delacourte 11 décembre 2013 à 12 h 47 min

    Quel dommage pour Davy Kilembé ! Nous, à Arras, dans un de nos cabarets-découvertes, nous lui avions fait un beau son grâce à notre technicien-maison, et nous avions passé une très bonne soirée dégustation de son spectacle!

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  16. Alain Nitchaeff 11 décembre 2013 à 13 h 33 min

    A l’Esprit Frappeur, j’ai un excellent ingénieur son: Antoine Quinet. C’est lui qui a tout installé et je pense que nous avons vraiment une excellente qualité du point de vue son. J’ai toujours été très attentif à ce que « le son ne tue pas les oreilles », comme nous l’a écrit Julos Beaucarne dans sa lettre ouverte écrite pour les débuts de l’Esprit Frappeur. En tant que fondateur et directeur de ce lieu, je n’hésite pas à intervenir si un artiste fait venir son propre ingénieur son et que celui-ci nous envoie les « gaz », comme je l’ai vu écrit sur le « général » de la table de mix, il y a quelques années. La limite maximale de volume sonore est indiquée sur nos contrats. Si cette limite est dépassée, si la voix est couverte par la musique, si son ingé son est nul, l’artiste a peu de chances de revenir chez nous…

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    • Norbert Gabriel 11 décembre 2013 à 15 h 33 min

      Il y a quelques mois dans une discussion sur ce sujet, un organisateur de festival expliquait s’être trouvé dans une situation de conflit avec un groupe et un sonorisateur qui poussaient le son au délà du raisonnable. Devant le refus du groupe de prendre en compte ses observations, il a coupé l’électricité pour se faire « entendre » et faire entendre les réclamations du public assourdi. Le concert a repris après une réduction des décibels. Bravo à cet organisateur qui prend ses responsabilités.

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  17. Claude Fèvre/ Festiv'Art 11 décembre 2013 à 21 h 54 min

    J’avoue prendre un réel plaisir à lire tous vos commentaires qui me confortent dans ma colère. L’artiste lui-même a avoué avoir recherché plus d’ »énergie »; il concède que la salle ne se prêtait pas à cette pression sonore …alors ??
    A tous les échelons nous avons nos responsabilités, techniciens, musiciens, patrons de salle, programmateur, organisateur…
    L’ »Esprit Frappeur » a bien de la chance d’avoir Antoine Quinet aux manettes… Voilà un technicien, musicien, pianiste, ce n’est sans doute pas étranger à la qualité de son travail. A Festiv’Art nous avons souvent Jacques Masliah, dit Jako dans le métier et c’est aussi une grande chance car il a exercé d’abord pour le théâtre, il accompagne le groupe « Pulcinella » … bref , on est loin de ces techniciens sourds !

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  18. Romain Fritsch 17 décembre 2013 à 20 h 49 min

    Je suis moi même sonorisateur pro et j’avoue être assez d’accord avec beaucoup de commentaires que je lis sur cette page.
    Oui, c’est souvent trop fort, agressif, inintelligible etc…
    Comme on dit : « on est jamais mieux servi que par soit-même » et c’est pour ça que j’ai beaucoup de mal à aller voir le concert d’un artiste que j’aime beaucoup si je sais que son technicien est mauvais.
    En revanche je tiens à signaler qu’énormément de facteurs entrent en jeu lors d’un concert et il faut absolument les garder à l’esprit avant de critiquer le technicien: l’acoustique de la salle est primordiale bien entendu, mais les moyens mis en œuvre par l’organisateur sont aussi très important.
    Nombre d’organisateurs nous disent qu’ils n’ont pas le budget pour louer de matériel pour notre concert mais qu’il tiennent à nous programmer chez eux. Il faudrait qu’ils comprennent qu’on a rien sans rien. Un groupe de 6 musiciens avec section rythmique complète ne requiert pas le même matériel qu’un trio manouche par exemple.
    Enfin, déplacez vous dans la salle avant de juger le son du mix car même si en théorie notre travail veut que chaque m² doit être couvert de la même façon dans toute la salle, les priorités acoustiques de celle-ci rendent souvent cet exercice délicat voire impossible.

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  19. Claude Fèvre/ Festiv'Art 18 décembre 2013 à 15 h 52 min

    Simplement merci Jean-Noël, Romain , merci de votre contribution à cet article.. Merci de la qualité de vos remarques au nom de Nos Enchanteurs mais aussi en mon nom propre, en tant que « diffuseur », organisatrice de quelques concerts … J’ai vite pris la mesure de l’enjeu et de la difficulté. Mais c’est vraiment un poste central dans la réussite de nos scènes ! La nuance, oui, la nuance !

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  20. Karin Wullschleger la Rouquiquinante 18 décembre 2013 à 16 h 39 min

    petit message de David… travailler en douceur, mettre la voix devant… chaleur du son… mon test à moi c’est qu’il faut que je comprennes parfaitement les paroles des chanteurs que je sonorise… après c’est vrai que l’arrivée d’une batterie et souvent compliquée car ça augmente le volume sonore sur scène (donc plus de retour…) souvent je me retrouve en live à couper ou du moins faire jouer très bas le volume de la batterie. Après il y a aussi des hall de gare qui ne devrait jamais accueillir des concerts !!! c’est quand même très dommage que pour un artiste qui vient présenter son nouvel album on n’en garde que les problèmes de son !!!

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  21. japima 17 mars 2014 à 18 h 48 min

    Je connais une salle où le son est impeccable : la MJC. de Venelles dans les B.D.R. C’est un vrai plaisir ; on entend les paroles, les instruments et rien n’y est agressif ! Samedi il y avait Eric Frasiak avec ses deux excellents musiciens et ce fut un régal à tout point de vue. Des soirées comme ça on en redemande ! Et à chaque spectacle c’est ainsi ; bravo et merci !

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