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Ce livre sur Francesca Solleville : hélas, hélas !

piazza sollevilleLe premier texte qu’on lit d’un livre est celui de la quatrième de couv’, censé nous mettre dans l’ambiance, nous en donner le la. Là, consternation, trois fautes dans des noms propres : Rémo (Gary) et (Michel) Précastelli perdent chacun leur accent aigu. Et, faute imbécile et impardonnable, les Ogres (de Barback) deviennent les « Orgues ». Qui, s’il s’intéresse un peu à la chanson, peut ignorer à ce point ce groupe de plus de vingt-huit ans d’âge et de vingt albums, qui se taille partout où il se produit un très grand succès ? On se dit que l’auteure de ce livre n’y connaît rien, qu’elle n’a rien vérifié, qu’elle n’a rien écouté, qu’elle s’en fout. C’est hélas tout à fait ça.

Une des innombrables bourdes et cafouillages de ce bouquin : rappelons utilement qu’on doit la chanson « Sarment » à Allain Leprest pour le texte et à Gérard Pierron pour la musique. Leprest qui est d’ailleurs orthographié « Le Prest » dans la partie discographie de ce bouquin. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon Piazza et Pointurier seraient morts ! (photo Dominique Teppe Dupelot).

Une des innombrables bourdes et cafouillages de ce bouquin : rappelons utilement qu’on doit la chanson Sarment à Allain Leprest pour le texte et à Gérard Pierron pour la musique. Leprest qui est d’ailleurs orthographié « Le-prest » dans la partie discographie de ce bouquin. Par bonheur le ridicule ne tue pas… (photo Dominique Teppe Dupelot)

Autoproclamée « amie » de Francesca Solleville, Françoise Piazza a écrit vite fait sur le gaz une biographie sans le moindre souci de recherche (« pas le temps ! » m’avait-elle dit), sans empathie, sans beaucoup de respect pour la chanteuse. Ça nous donne un livre certes bien rédigé mais mal écrit. Mal écrit car désincarné, en écriture automatique, sans aucun intérêt. Et qui fourmille d’erreurs, tant que c’en est affligeant, consternant. Ainsi, lit-on avec consternation [page 10] que Luigi Campolonghi, le grand-père maternel de Francesca, est né en 1976 (dites, Francesca aurait presque pu être sa grand-mère !). « Une seconde fille naîtra le 2 mars 1932. On l’appellera Francesca » [page 18] Faux, on la prénomme Françoise Marie Jeanne ! Quant à Remo [sic] Gary, il semble avoir triomphé à Barjac en 20006 [page 189] si on en croit Piazza ! Gustave Nadaud, créateur de la chanson Le Soldat de Marsala, devient « Maurice Nadaud » [page 122] ! Ça et une multitude d’erreurs, de fautes dans les noms propres, d’interprétations hasardeuses et d’infos non vérifiées, de poncifs éculés, de pans entiers passés sous silence et de témoignages qui n’apportent rien, qui ne sont là que pour faire du remplissage. C’est écrire un livre pour écrire un livre et ça ne vaut rien, ou pas grand-chose : c’est gaspiller du papier, comme si on pouvait encore se le permettre, et faire un bien mauvais cadeau à Francesca Solleville pour ses 90 ans.

Ainsi, à lire Piazza, Jacques Brel aurait possédé une maison à Antraigues-sur-Volane. Il n’y a vraiment qu’elle pour le croire. La vérité est toute autre, encore faut-il vérifier et se documenter, ce qui est quand même a minima le rôle du biographe : « Jacques Brel voulait s'installer à Antraigues. Jean Saussac lui avait trouvé une maison mais, au moment de la vente, quand les propriétaires ont su à qui ils vendaient, le prix a fortement augmenté... Du coup, Jean Saussac a refusé que Brel l'achète. Le chanteur ne s'est jamais installé ici mais il a donné quand même la somme qui a servi à construire le foyer pour personnes âgées... » (témoignage de Jean-Jacques Lioury publié le 25 juin 2015 sur le quotidien Le Dauphiné). (photo Dominique Teppe Dupelot).

Ainsi, à lire Piazza, Jacques Brel aurait possédé une maison à Antraigues-sur-Volane. Il n’y a vraiment qu’elle pour le croire. La vérité est toute autre, encore faut-il vérifier et se documenter, ce qui est quand même a minima le rôle du biographe : « Jacques Brel voulait s’installer à Antraigues. Jean Saussac lui avait trouvé une maison mais, au moment de la vente, quand les propriétaires ont su à qui ils vendaient, le prix a fortement augmenté… Du coup, Jean Saussac a refusé que Brel l’achète. Le chanteur ne s’est jamais installé ici mais il a donné quand même la somme qui a servi à construire le foyer pour personnes âgées… » (témoignage de Jean-Jacques Lioury publié le 25 juin 2015 sur le quotidien Le Dauphiné). (photo Dominique Teppe Dupelot)

Pour Piazza qui dit aussi ne pas s’y connaître en politique, comment plonger dans une vie si imprégnée de la chose militante, tant qu’elle en est seconde peau ? Comment décrire l’incandescence de la colère le poing levé, écrire l’espoir qui toujours anime notre pasionaria au sein du peuple de gauche ? Le résultat est effectivement  bien pâle, quasi nul, d’une banalité sans nom, hors-sujet. Comme tout le reste d’ailleurs : un peu comme une somme de chroniques Wikipédia, site que l’auteure en mal d’inspiration a dû consulter souvent : on s’ennuie à cent sous de l’heure.

Pour aller plus vite encore, les dix-sept pages de la discographie ont été sous-traitées au brouillon Michel Pointurier : entre omissions et doublons, erreurs factuelles, bourdes et incohérences typographiques, c’est là encore blindé d’erreurs. Françoise Piazza s’est toujours targuée, sans rire, de ne faire jamais de fautes. La preuve ! Ajoutons que cause à l’impression en reprographie (de la photocopie !), la qualité des cahiers photos s’en ressent… Pas besoin d’ausculter plus encore ce pitoyable ouvrage, ce serait faire, même en creux, trop d’honneur à son auteure.

Même forte et nourrie des commentaires de premiers lecteurs de ce livre, pareillement et légitimement consternés, cette chronique des francs-tireurs que nous sommes sera couverte par les applaudissements mercenaires, mais insistons : caviardée d’erreurs, truffée de fautes, cette « biographie » ratée et fainéante frise l’escroquerie.

MICHEL KEMPER & DOMINIQUE TEPPE DUPELOT

 

Françoise Piazza, Francesca Solleville, contre vents et marées, autoédité 2022, 259 pages + cahiers photos, 24 euros.

 

On peut avantageusement se consoler en lisant l’excellent livre Francesca Solleville, A piena voce (dont Françoise Piazza a piqué de nombreux extraits et idées pour nourrir son livre) co-écrit par Marc Legras et Francesca Solleville, paru en 2004 chez Christian-Pirot éditeur. On le trouve encore en vente sur le net.

27 Réponses à Ce livre sur Francesca Solleville : hélas, hélas !

  1. Anne Lefebvre 12 mars 2022 à 11 h 40 min

    Oh quel dommage, Francesca ne mérite pas ça, et c’est bien triste pour elle et les gens qui l’aiment…
    Bien dommage (et inutile, du coup) également d’écrire une bio fausse sur quelqu’un qui n’est pas très connu du grand public. Si cette personne n’avait pas le temps, elle pouvait s’en passer !

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  2. Daniel Livebardon 12 mars 2022 à 11 h 42 min

    Sinon… bien rédigé ?
    Je te trouve très complaisant mon cher Michel Kemper !
    Les extraits disponibles, en plus d’être inbitables, sont d’une mièvrerie à pleurer !!!
    Quand même, « le ciel clouté d’étoiles  » ! « La guerre qui vole la jeunesse » !
    Lidia qui doit avoir un strabisme convergent maousse pour ne pas quitter des yeux une épaule…

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  3. Alex giachero 12 mars 2022 à 12 h 56 min

    Faut la denoncer à Pascalis qu’il fasse retirer le bouquin. Même Anne Sylvestre a chanté Sarment ! Le disque ne s’appelait pas « chez Grosz ». On lui offrira le cd pour ses 90 ans à elle l’Agatha Christie de la rive gauche (aussi bien du point de vue de la production à cadence industrielle, que des intrigues entrelacées pour jouer les victimes et détourner les soupçons sur de faux coupables).
    Le seul espoir qui reste aux souscripteurs c’est que le bouquin ne soit pas imprimé recto verso, qu’ils puissent au moins récupérer les pages pour la liste des commissions.

    Il ne faut pas juger un livre sur la couverture, certes, mais… donner à une biographie sur Francesca le titre d’une chanson de Dave, ça donne déjà le glas. Non madame piazza la Vanina a à à à à à que Francesca a chanté ne vient pas de chez Swann !
    Mais je comprends qu’elle ne se relise pas… moi même j’ai lu une demi page et j’ai déjà des sueurs froides au point d’allumer la cheminée. J’ai du papier sous la main ça tombe bien

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  4. Camerlynck 12 mars 2022 à 14 h 02 min

    Le Cora Vaucaire n’est guère mieux. J’ai mis un mot a la demande de la dame mais pour Francesca. Francesca est l’une des chanteuses qui m’ont fait naître. Que je connais depuis 1968. Je ne pouvais ne pas mettre un mot. Mais je te fais confiance je ne l’achèterai pas. La biographie de Francesca est dans ses chansons .

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  5. Eric Audibert 12 mars 2022 à 14 h 41 min

    La déculturation, la décérébration même, et tout simplement la désalphabétisation (Voyez ces bac + 4 qui écrivent carrément « Il s’ait fait mal ») sont devenus la norme dans le monde merveilleux de Maastricht, de la mondialisation et de la Macronie. La meilleure façon de nous tenir en troupeau bien sage et de nous traiter au passage de « fachos » quand on est un tant soit peu exigeant…

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  6. Noëlle Delétang, présidente des Vagabonds (Amis de Christian Pirot) 12 mars 2022 à 16 h 47 min

    J’avais lu l’annonce de la prochaine parution de cet ouvrage et suis totalement indignée par ce que vous en dîtes.
    Outre les fautes d’orthographe parfaitement inadmissibles, les erreurs et les à-peu-près que vous mentionnez, il semble que cette piètre autrice se soit inspirée (sans citer ses sources ?…) du livre d’entretien de Francesca et Marc Legras, publié par Christian Pirot en 2004.
    Il faudrait expliquer à cette dame que l’autoédition c’est très bien pour raconter la vie de son grand-père ou celle de son association mais, dès lors qu’on touche à une personne publique, l’approximation et l’amateurisme sont interdits. Si je vous lis bien, c’est une insulte à Francesca Solleville qui ne mérite pas un tel (dés)honneur.
    Et merci de votre post-scriptum !
    Bien cordialement.

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    • Michel Kemper 12 mars 2022 à 17 h 31 min

      Quand elle a pris des citations de ce livre, c’est entre guillemets et avec la référence du livre, je vous rassure. Hors ces citations, elle s’en est quand même bien inspiré. C’est vraiment le seul ouvrage qu’elle a pu consulter (elle s’est refusé à faire des recherches, « pas le temps ! »), quant on sait qu’il est désormais très très difficile de mener un entretien avec Francesca. Le reste du texte c’est du convenu, du brodé façon « Collection Arlequin », et des témoignages, guère plus.
      Amicalement, MK

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  7. Martine Fargeix 12 mars 2022 à 17 h 53 min

    Et bien, ça ne donne pas envie de l’acheter !

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  8. Jean Luc Dieu 12 mars 2022 à 18 h 29 min

    Dire que j’ai cru que ce serait le bel ouvrage tant mérité par cette immense dame. Ça m’apprendra de l’avoir pré-commandé en confiance. Peut-être pourra-t-il servir aux toilettes à un autre usage que la lecture.

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  9. Laffaille 13 mars 2022 à 9 h 45 min

    La discographie ancienne de Francesca figurait dans le numéro 1 de la revue Je Chante! de Raoul Bellaïche. Pour le reste je suis comme Christian Camerlynck : j’ai reçu un jour un coup de fil et j’ai répondu aux questions. On m’a soumis le compte-rendu de l’entretien que j’ai trouvé un peu approximatif. Mais j’ai laissé tomber. Puis on m’a proposé d’acheter le livre. Ce que je n’ai pas fait. Quelle différence avec ma participation au livre de Marc Legras ! Nous nous étions rencontrés Marc, Francesca et moi et avions échangé de façon sympathique pendant plusieurs heures.

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    • Alex giachero 13 mars 2022 à 19 h 33 min

      Tu dois payer pour avoir un exemplaire alors que tu as contribué au contenu ?
      Quelle manque de classe !

      Pour la discographie il y a discogs, encyclopedisque, la bnf, le dépôt légal… c’est pas les moyens de vérifier qui manquent, à moins d’être une feignasse

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  10. Marc Marel 13 mars 2022 à 10 h 10 min

    Page 112 : « [Jean Ferrat] découvre la pétanque et y joue inlassablement sur la Place de la Libération » : sauf que cette place d’Antraigues-sur-Volane se nomme la « Place de la Résistance » ! C’est pourtant facile de se renseigner !

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  11. NosEnchanteurs 13 mars 2022 à 10 h 42 min

    Communiqué
    Jour après jour, nous publions l’annonce de nos articles sur diverses pages facebook amies. Et, bien sûr, sur les pages concernant l’artiste de l’article du jour. Sauf que cette fois-ci l’ensemble des pages consacrées à Francesca Solleville (il y en a beaucoup, toutes contrôlées ou presque par les mêmes personnes, notamment Michel Pointurier et Françoise Piazza) nous sont refusées.
    Et quand nous arrivons à arrimer notre post à un autre, il est supprimé dans les minutes qui suivent. Tout est fait pour que notre article ne parvienne surtout pas aux gens qui apprécient plus encore l’oeuvre et la personne de Francesca Solleville. Comme un déni absurde. Comme une censure innommable car honteuse par des gens qui, en d’autres circonstances, se disent épris de liberté d’expression.
    Nous dénonçons ce comportement et encourageons nos lecteurs à partager cet article afin de s’opposer à cette censure.

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  12. Gallet 13 mars 2022 à 12 h 44 min

    Michel, je dois être chanceux, car j’appelle régulièrement Francesca et elle peut m’évoquer, précisément ,ses souvenirs ,pendant plus d’un quart d’heure !

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    • Michel Kemper 13 mars 2022 à 13 h 00 min

      Une discussion informelle n’a strictement rien à voir avec une interview « professionnelle », structurée.

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  13. Marc Marel 13 mars 2022 à 12 h 55 min

    Le style ! Page 64 : « C’est aussi à la Contrescarpe que débuteront aussi Bernard Lavilliers, Colette Magny, Henri Dès [...] » Livre écrit avec ses pieds, et pas relu !

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  14. Michel Kemper 13 mars 2022 à 19 h 02 min

    Cafouillage jusque dans les photos. Norbert Gabriel révèle sur sa page facebook que deux des trois photos qu’il a confié à l’auteure ont été créditées à une autre personne (en l’occurrence Serge Féchet, notre ami de Viricelles). Il commente : « La troisième qui serait la préférée de Francesca m’a dit l’auteure, a failli aussi être créditée à Serge Féchet, si par un heureux hasard je ne l’avais publiée sur le FB Les copains de Francesca Solleville (avant d’être banni de cette page…) ».
    Ce livre est vraiment une compile d’erreurs, qui témoigne du total manque de sérieux de Piazza : un foutage de gueule à 24 euros !

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  15. Marc Marel 14 mars 2022 à 8 h 10 min

    Page 129 : « Ils redonnèrent vie […) à des textes de Jacques Prévert et Jean-René Caussimon ». C’est pas Jean-René, mais JEAN-ROGER ! Etre nulle à ce point, ce n’est pas donné à tout le monde !

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  16. Marc Marel 14 mars 2022 à 11 h 45 min

    Page 70, à propos des obsèques de Baptiste Chevreau : « le duo de guitaristes mexicains Rodrigdo y Gabriela joue une adaptation… » : En fait c’est RODRIGO Y GABRIELA. Eh oui, fallait relire son texte avant impression, ne serait-ce que par respect envers le défunt et les acheteurs du bouquin !

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  17. Alex giachero 14 mars 2022 à 12 h 18 min

    Dire qu’elle a le culot de prétendre que Francesca a lu le livre avant et qu’elles ont tout validé ensemble ! Jamais elle ni Victoire n’auraient laissé passer ça si elles avaient eu le droit de le lire avant que ça parte à l’impression.
    Mais ça fait officiel de prétendre que ça sort avec la bénédiction de la mère et la fille.
    FP est championne dans les techniques marketing pour pousser le pigeon à la consommation.
    A croire que dans une vie antérieure elle vendait des rascasses à la criée.

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  18. René Pagès 14 mars 2022 à 13 h 01 min

    Il n’y a pas que les pages de NosEnchanteurs qui sont refusées par le « comité de censure ».
    Le jour des 90 ans de Francesca j’ai voulu partager un article sur le groupe* : 3 photos prises à Roujan en 2014 (où Michel Kemper était d’ailleurs présent) et un son tout récent de 52 secondes : « je veux mourir debout mais …. ».
    Son glané par hasard mais son émouvant pour beaucoup d’entre nous je pense : refusé dans la minute qui a suivi ! ???? !
    *http://toujoursbellaciao.blogspot.com/2022/02/francesca-solleville.html

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    • Michel Kemper 14 mars 2022 à 14 h 25 min

      Le « comité de censure » a publié ceci à propos de la cérémonie d’hier dimanche au Connétable, à Paris : « Superbe moment chaleureux et amical au Connétable où tous les souscripteurs, (surtout ceux de la première heure) ont été conviés à une rencontre sympathique avec l’auteure et cette artiste incomparable, sujet du livre. Une parfaite organisation, fidèle aux idéaux qui nous animent : fraternité et solidarité. »
      Tous ? de toute la France et d’ailleurs ? !!! On rigole ! Et surtout pas Francesca Solleville qui, souffrante, n’est pas venue (elle s’est fendue d’un court message vidéo pour s’en excuser). Voyez donc la désinformation totale de cette page : on raconte le récit qui arrange, on le réécrit au besoin, dans le plus total déni !
      Pour ma part, ça y est, je reçois des menaces : « Cela va être à mon tour de te pourrir la vie » m’écrit Gérard Piazza, le frère de qui vous savez. Qui d’ailleurs poste des mensonges sur moi. Ainsi, ma critique sur ce livre (qui ne se nourrit pour l’essentiel que d’éléments factuels, imprimés sur ce livre) n’aurait été écrite que parce NosEnchanteurs n’a pas pu mettre son logotype en couverture de ce bouquin !!! (entre nous : heureusement !)
      Voilà ce qu’est une partie du clan des « admirateurs » de Francesca : menteurs, tricheurs et Cie. Car il faut à tout prix protéger ce bouquin innommable. Pourquoi, je ne le sais pas. Quand un truc est si mauvais, on le dit.

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  19. Marc Marel 14 mars 2022 à 17 h 21 min

    La première faute énorme de ce livre est dès la première page (paginée 7) : on y parle de Leny Escudero, qui se lance dans la chanson en… 1967. Faux ! Il évolue dans la chanson depuis 1957, soit dix ans auparavant. Ses « tubes » Pour une amourette, Ballade à Sylvie et A Malypense remontent à 1962.
    Encore une faute stupide qu’on ne peut qu’imputer au manque de sérieux de cette biographe qui n’y connaît rien.

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  20. Marc Marel 15 mars 2022 à 10 h 27 min

    Page 91 : A l’aube des années soixante, à l’Ancienne Belgique : « La vedette était Johnny Halliday« . Sachez, madame l’auteure-biographe, que le pseudo de Jean-Philippe Smet est « Johnny Hallyday » avec deux Y ! Si, à ses débuts, il s’est nommé Halliday, dès son premier 45 tours c’est mis « Hallyday » sur la pochette, à cause d’une erreur de l’imprimeur. C’est en vedette et sous le nom de Hallyday avec deux Y qu’il s’est produit sur la même scène que Francesca Solleville ! Evidemment que quand on n’y connaît rien et qu’on ne se donne pas le temps de rechercher, on ne risque pas de le savoir. Décidément, Piazza me semble bien légère…

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  21. Claude Frigara 16 mars 2022 à 18 h 32 min

    Je n’ai pas acheté ce livre mais, après avoir lu cette excellente critique non dénuée d’humour, je n’ai aucune envie de le faire. Je « reste sur mes acquis » (cf. Marc Legras) et voue une profonde admiration à Francesca. Ses grandes qualités humaines ne l’ont hélas pas protégée des arnaqueurs qui rodent partout, on le sait…

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  22. Joël Luguern 18 mars 2022 à 12 h 14 min

    Merci à vous tous qui m’avaient précédé dans ces commentaires sur le livre sur Francesca Solleville, de m’avoir fait économiser 24 euros…
    J’ai gardé un si bon souvenir du livre de Marc Legras et Francesca Solleville (éditions Christian Pirot) que… j’ai gardé le livre dans ma bibliothèque. Il me suffit amplement pour bien connaître cette chanteuse.

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  23. Michel Kemper 18 mars 2022 à 13 h 02 min

    Il te reste aussi, Joël, un paquet d’articles à lire ou relire, dont ceux publiés sur NosEnchanteurs : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/tag/francesca-solleville/

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