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Mouss et Hakim : melting potes

IMG-4293b,medium_large.1475163140Au coeur du Val de Marne, la fête de Bonneuil-sur-Marne bat son plein un beau dimanche ensoleillé de septembre. C’est dans cette ville jeune et multiculturelle, où se côtoient les cités et les quartiers plus résidentiels, qu’on va célébrer le vivre ensemble et les 80 ans du Front populaire.

Quelle merveilleuse idée d’avoir pour l’occasion, invité les deux frères, Mouss et Hakim, membres du groupe Zebda, pour faire la fête avec nous autour d’un concert. Ces deux garçons incarnent par leur parcours artistique et militant, l’humanisme et la fraternité. « Gascons-Berbères » comme ils aiment à se définir, les deux toulousains viennent, ce soir, défendre leur répertoire, Origines Contrôlées, comme un message de transmission de la culture de France. Des chansons écrites en France, entre les années 40 et 70, par des émigrés Algériens qui racontent leur exil, la nostalgie, le travail, mais aussi la fête de se retrouver collectivement autour de la chanson comme un vecteur d’espoir, de joie et de solidarité. Cette chanson participe bien à l’identité de la France d’aujourd’hui, n’en déplaise à tous les révisionnistes nostalgiques de notre soi disant passé gaulois commun… Ce thème n’est pas nouveau, souvenez vous d’Henri Salvador et Boris Vian qui écrivaient Faut rigoler en 1958. Chanson dont le thème fut inspiré par un souvenir d’enfance de Salvador, lorsqu’ un de ses professeurs, aux Antilles, lui parlait de «nos ancêtres les Gaulois »… Je vous rassure, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête et, avant ce concert  festif, d’une chaleur et d’une générosité rares, nous avons eu le privilège de partager quelques instants avec Mouss pour évoquer la démarche militante et artistique d’Origines contrôlées :

IMG-4145bdedicace,medium_large.1475163043NOSENCHANTEURS. Bonjour Mouss. Tu sais que NosEnchanteurs aime la chanson de tous horizons et cette idée du multiculturalisme et du vivre ensemble. Tu peux nous en dire plus sur le concept du spectacle ? Je crois savoir que c’est votre papa qui vous a donné cette culture de la chanson berbère, kabyle…

MOUSS. C’est exactement ça. Le rapport à notre père, le mélomane. C’est à dire notre père travailleur immigré algérien, analphabète mais mélomane. Il écoute des artistes de l’immigration algérienne dans son quotidien. Ces chansons là, elles jouent leur rôle, elles l’accompagnent dans sa vie d’exilé, dans ses souvenirs, ses manques, sa nostalgie, son sens de l’humour. Ces artistes sont la bande originale de cette enfance là, à l’intérieur, à la maison. Dès qu’on sort de la maison, on écoute Renaud, Marley, les Clash, la musique noire américaine, James Brown, la funk…

Cette musique là, c’était celle partagée avec les copains, du quartier, des Izards à Toulouse ?

Au quartier, oui, mais la musique qu’on joue ce soir c’est celle écoutée à la maison ou en voiture, avec mon père, en voyage avec lui. Ce sont bien des chansons de France, contrairement aux apparences, des chansons écrites en France par des artistes immigrés eux mêmes qui vivent à Paris, Roubaix, Marseille. Ils écrivent justement ce qui touche à cette histoire là, l’exil. L’histoire de l’émigration algérienne en France.

Ces artistes à l’époque se produisaient en France ? pour la communauté ?

MG-3239b,medium_large.1475163154Ils sont effectivement assez communautaires, très peu connus du grand public français. Le premier a franchir ce cap là ce sera Idir (célèbre Avava Inouva). Tout simplement par ce que c’est le premier qui va faire le Midi première de Danièle Gilbert, les autres étant cantonnés à une émission le dimanche sur FR3, Mosaique, qui était assez extraordinaire parce qu’elle traitait de toutes les expressions artistiques de toutes les communautés multiculturelles françaises. Certains, parmi les artistes majeurs, ont une reconnaissance comme Slimane Azem, qui sera disque d’or et va faire l’Olympia. Mais la plupart vont vendre leurs cassettes, vinyles et 45 tours dans des boutiques spécialisées, notamment à Barbès. Pour vivre, des artistes vont devenir eux-même vendeurs de disques et ouvrir des magasins.

On aime bien dire que ce n’est pas une encyclopédie de la chanson algérienne. Ce sont les chansons préférées de notre père. C’est ce lien affectif et cette idée de transmission. Bien sûr que l’on rend hommage à notre père, mais on rend hommage aussi à ces artistes là. Nous mêmes, en tant qu’artistes, on se dit que si on jouait le même rôle qu’eux, on serait très fiers.

Votre envie c’est passer le message aujourd’hui à des gamins qui ont aussi ces références là ?

Les gamins qui l’étaient en même temps que nous, peut être. Pas ceux d’aujourd’hui : il y a des histoires de générations. Nous on fait ça depuis 25 ans maintenant. D’autres gamins prennent le relais. Il y a une cohérence, une histoire de rapports multiculturels mais aussi multi-générationels. C’est quand même ça la société dans laquelle on vit. Il faut être ouvert à l’autre, quel que soit sa culture, son sexe, son age… C’est cette complexité là qui est intéressante. Dans notre parcours nous avons joué ce rôle là du mieux qu’on a pu pour accompagner au plus près la vie des gens.

Vous êtes dans l’acte politique au sens premier du terme. Aller vers les gens  au sein de la cité. C’est le côté noble de la politique. C’est votre façon de militer avec la chanson ?

MG-3508b,medium_large.1475163312Notre conviction c’est que nous sommes des individus engagés quand on fait les choses avec des valeurs et de façon intègre. C’est à dire, qu’on n’est pas à vendre à n’importe quel prix. Cette valeur là on la retrouve dans toutes les activités, dans le journalisme, chez le boulanger… Il y a une activité qui permet de créer du lien. Nous on est musiciens et c’est la démarche, la façon de le faire qui va donner une valeur citoyenne à ton action ou à ce que tu proposes. On ne le fait pas parce que nous sommes des chevaliers, mais on le fait parce qu’on pense que ça nous préserve, c’est comme ça qu’on dure.

Vous êtes enracinés dans la société avec votre rôle et peut être à la manière des artisans ?

Exactement. On fait les choses avec nos savoir-faire et en collectif. On parlait des Ogres de Barback tout à l’heure. La force de ce genre de collectif, c’est d’être solide et complémentaire.

Si on en croit Christine Boutin, Chirac est mort et pourtant Le bruit et l’odeur résonnent encore comme une triste actualité ? Sarko agite l’idée de nos soi disant origines gauloises. Comment répondre à ces inepties ? A cette intégration plutôt que les valeurs d’assimilations que tu défends ?

Si on évoque la période où on a fait le bruit et l’odeur, si on la compare à celle d’aujourd’hui et si on voulait réagir de la même façon on ferait un double album…

Il y a du boulot sur ce terrain là ?

Oui il y en a. On sait très bien qu’une parole raciste décomplexée s’est lâchée, une partie de la classe politique en est responsable. Sarkozy n’est pas le dernier. En même temps, si on compare avec la période du bruit et l’odeu , il y a aussi nombre d’hommes et de femmes de la nouvelle génération, en lien avec cette histoire multiculturelle, qui occupent une place sans aucun problème. Une génération se développe, qui évolue, prend l’ascenseur social. Ce n’est pas qu’un tableau noir. C’est important pour nous de ne pas simplifier. Les choses sont complexes et puis surtout, ce n’est ni le paradis ni l’enfer. Sinon on est cyniques. Si on parle de mon quartier, il s’y passe certes des choses dramatiques mais aussi d’autres sublimes. Ni le paradis ni l’enfer !

MG-3461b,medium_large.1475163290Je n’échangerais mon enfance pour rien au monde. Pourtant j’ai grandi dans des conditions sociales vraiment défavorables. On a la possibilité de renier, de dire moi j’ai souffert donc je ne veux pas en entendre parler. On a le droit, c’est permis. Mais on peut aussi revendiquer ni le paradis ni l’enfer et je pense que ça s’applique à tout. Ce qui est un peu dérangeant dans tout ça, quand tu parles de Sarko ou d’autres (il y en a plein), c’est le cynisme. Que l’on ait pas le même point de vue politique c’est une chose, mais le mépris,  le cynisme c’est insupportable. Ils s’amusent avec ça et ils en font du business..

Et ça passe par la chanson, cette résistance au cynisme ?

On a le droit de rêver un monde meilleur avec la chanson, c’est son énorme avantage. Quand on fait de la politique c’est comme si on promettait. Dans une chanson, il n’y a pas la promesse de jours meilleurs, il y en a juste le rêve.

Il faut donc s’accaparer ce rêve ?

Exactement, c’est un départ. Si on commence à regarder les choses telles qu’elles sont, on va finir par s’interdire de rêver qu’elles aillent mieux. Tellement la pression est grande.

Ce qui est assez optimiste c’est que l’on observe un  public qui afflue dans les salles de concert pour voir des artistes défendant des valeurs humaines, de partage, de vivre ensemble, comme Les Fatals Picards, Sinsemilia, Tryo, Les Ogres et d’autres. N’y a-t-il pas finalement un paradoxe entre ce besoin de solidarité et le matraquage de la montée du FN, des peurs et de l’individualisme ? J’ai l’impression qu’il reste malgré tout une soif de solidarité.

Je suis tout à fait d’accord avec ça. C’est peut être pour ça que nous sommes d’éternels optimistes parce qu’au fond un des plus beaux cadeaux que nous ait fait la vie, c’est de faire notre métier d’artiste. Je dis un des plus beaux parce qu’on a quand même des enfants ! Depuis toutes ces années, on rencontre ces gens-là. Ils sont là, ils sont présents. En ce moment sur scène on ne manque pas de remercier les gens d’avoir éteint leur télévision pour une soirée et d’être sortis pour nous voir. Ils font la démarche, ils ne sont plus devant BFM TV. Là, ils viennent passer un moment. C’est tout simple. On est pas des chevaliers encore une fois,  mais ça joue son rôle. Depuis toujours on a rencontré partout en France des gens qui se bougent, qui tentent de faire des choses, dans leur cité, leur village, entre potes, dans un club de foot, une mairie, une association… Il est là le cynisme parce ces gens existent partout mais ils sont « invisibilisés ». Tu sais, c’est comme les artistes que tu évoques, dont vous parlez dans NosEnchanteurs. Il y a une volonté « d’invisibiliser », la seule chose dont on parle c’est ce qui fait de l’audience mais cela ne les empêche pas d’exister. Le « tout à un prix » ne fait pas partie de nos valeurs. Pour nous tout n’a pas un prix. Clairement. Après ça ne veut pas dire qu’on ne veut pas gagner nos vies, prendre l’ascenseur social. On est quand même des fils d’ouvriers, mais on est pas prêts à perdre nos valeurs pour l’argent.

Ce message vous allez le promener sur scène. Je crois que vous allez à Stains, Trappes et ailleurs ?

MG-3431b,medium_large.1475163266On fait les quartiers, les banlieues. Pour nous, quand on se retrouve dans un quartier on sait tout ce qu’il peut y avoir comme difficultés sociales mais à l’intérieur de ces quartiers, il y a des personnes qui souvent sont bien plus courageuses que ceux qui ne font que les montrer du doigt. C’est une réalité. Pour nous, aller au contact, ça nous fait aussi beaucoup de bien, de constater que ce qu’on pense est vrai. Nous étions samedi dernier à Tourcoing, au quartier la Bourgogne qui est vraiment hyper défavorisé, et on a eu un accueil incroyable. Il n’y a pas moyen d’être cynique là, de mettre tous ces gens dans le même sac avec les dealers ou les salafistes ou je ne sais quoi.

En tant qu’artiste on a des convictions et on pense qu’artiste ce n’est pas un métier. Chanteur c’est un métier, comédien, sonorisateur c’est un métier… mais artiste c’est un état d’esprit, un état de fait, un état de création. Bien sûr, tu peux avoir des boulangers, des menuisiers artistes. Mais il y a la technique, et après il y a ce que tu en fais. Il y a une autre dimension, ce besoin d’inventer de créer que ce soit dans l’écriture ou dans tout.

Ca se vérifie bien chez vous. Vous avez chacun des projets. Vous vous laissez le temps ?

Nous ce qu’on aime, c’est cette expérience qu’on avait commencé avec l’album Motivés, un album de chants de luttes au début des années 2000 et ensuite avec origines contrôlées c’est l’idée de transmission. C’est fascinant avec la musique.

MG-3478b,medium_large.1475163305Quel plus beau vecteur de transmission que la musique pour faire passer les émotions et le message, la chanson…

Oui, c’est un outil incroyable et la transmission pour nous, cette idée qu’ on crée du lien culturel et générationnel. On ne dit pas que c’est la solution, mais on sait que depuis des millénaires que ça préserve un peu l’humanité. On ne parle pas d’industrie du disque là. On parle du rôle de la musique, de la chanson dans la vie de l’être humain. Le tempo, la transe, le texte, la mélodie, les voix.

Au sein de Zebda votre travail, comment s’organise-t’il ? Magyd écrit mais vous y participez collectivement aussi ?

On compose tous. Chacun amène des mélodies, des idées. Après on fait un travail d’arrangements en commun. C’est Magyd qui écrit. Mais régulièrement on retravaille sur ses textes, ou pas. On est friand du travail collectif. Hakim et moi, on aime beaucoup cet état où tu te confrontes à l’autre, un alter ego. On est un groupe, un band. On aime ça le côté tribu. Nous pensons que la musique contribue à la sécurité affective. C’est ce qui fait défaut souvent. C’est à dire comment une musique, même si elle te fait pleurer ou bouger, te réconforte.

Musique et chanson, c’est une énergie qui te construit ?

Oui, elle permet de te souvenir et de te régénérer tout simplement.

On s’est vu en 2013 à la fête de l’Huma pour un concert de Zebda, un hommage au poète chilien Victor Jara. Je crois que depuis vous n’avez pas tourné en formation Zebda. Il y a un projet avec Zebda ?

Pour l’instant non on ne sait pas trop. Rien n’est prévu.

Magyd (Cherfi) nommé pour son troisième roman au prix Goncourt, vous devez être fier de votre pote ?

On est très fier et très content pour lui bien sûr. On sait depuis très longtemps que c’est un grand auteur, principalement par ses textes de chansons qu’on a partagés. Après nous, on est pas objectifs parce que c’est pas la vérité. On le trouve dur avec les gens du quartier justement. Il en parle de façon très dure. C’est sa vérité il n’y a pas de doute sur le mérite, mais la question, c’est le fond, il est dur avec les gens avec qui il a grandi.

Ce soir, concert Origines contrôlées, vous êtes combien sur scène ?

On est sept sur scène, Jean-Luc Amestoy (accordéon), Rachid Benallaoua (mandoline et derbouka), Hakim Bournane, Ghislain Rivera (batteur), Nicolas Liorit (guitares) Hakim et moi. On propose un spectacle qui prend sa source dans l’idée qu’on se fait de la transmission et de l’appropriation, c’est important pour nous. On aime bien cette idée d’entendre et de s’approprier les choses. Quand on entend des morceaux surtout quand ils ne sont pas en français on a tendance à les chanter en phonétique.

Malheureusement on ne maîtrise pas tous l’arabe, le berbère le kabyle…

Oui et c’est pareil pour l’anglais ! Moi j’ai fait ça sur du Bob Marley. J’ai appris tout Marley comme ça. C’est pour dire qu’il y a aussi de la musicalité qu’on va s’approprier. Comme on est quand même à la fête de Bonneuil qui célèbre les 80 ans du Front Populaire, on va mettre un peu de Motivés à la fin du spectacle parce qu’on a envie de partager cette idée progressiste. On lâche pas l’affaire de ce point de vue là. C’est pas parce que le néolibéralisme semble avoir gagné qu’il a réellement gagné. Les peuples peuvent toujours surprendre. On l’a vu dans le monde arabe. Les nouvelles générations peuvent surprendre par leur capacité à ne pas accepter certaines choses.

D’ailleurs on a l’impression d’arriver à la fin de cycle d’un système qui se fissure…

Fin de cycle, oui, fin de règne. On se prépare à cette période d’élection présidentielle qui va sentir mauvais au niveau de la parole politique et nous on se mettra de manière offensive face à ça. De façon à accompagner en tant qu’artistes musiciens. On joue notre rôle, vous faites des réunions, vous vous mobilisez, militez, prenez des coups et parfois vous vous détendez aussi. Vous buvez des coups avec vos collègues, et il faut le faire. Nous, on sera là pour faire les musiciens. Il faut le faire parce que dans toutes les luttes, tous  les combats, toutes les guerres, il y a toujours eu des mecs autour d’un feu de camp avec une guitare même si le lendemain matin ils partaient à la mort. Je fais exprès d’aller aussi loin mais notre réalité c’est celle là. Et nous, dans les mois à venir, on a envie de se positionner dans ce rôle là. Si on peut aider les gens à supporter on le fera.

Allez-vous vous engager derrière un candidat ?

Non. Pour l’instant notre démarche n’est pas de dire aux gens pour qui ils doivent voter, on en revient de ça, après tout, qu’est ce que t’en à foutre pour qui je vote ? Par contre si tu as l’opportunité, présente toi. Alors pas forcément aux présidentielles, mais allez-y présentez vous, allez au charbon. Il faut renouveler la classe politique, ce que malheureusement a très bien compris le front national en mettant des têtes nouvelles qui ne savent pas de quoi ils parlent, qui ne connaissent rien. Ils ont pris des noms. ils avaient besoin de remplir des cases et ça donne l’impression de renouveau. Les gens peuvent être tentés de voter pour eux sans être des fachos. Il faut traverser cette élection, une parole va se libérer et il ne faut pas l’accepter.

On a vu ce qui s’est passé sur la loi travail, sur les ZAD ou à Notre Dame des Landes. Des militants prêts à en découdre et c’est difficile de les juger étant donné la violence qu’il y a en face. Ce n’est pas ma nature mais quand c’est trop tu fais émerger des radicalités qui ont toute leur place. Ils refusent même ce que certains militants se voient obligés d’accepter. Eux le refusent quand même. Et ça c’est vraiment intéressant cette forme de désobéissance.

En tout cas aujourd’hui à la question « qu’est ce qu’on peut faire ? » nous, on s’est mis au service de ces logiques citoyennes en tant que chanteurs, on est pas les seuls, tu en as cités tout à l’heure. On est là pour jouer, on est les musiciens de la bande. A la fin du repas, c’est nous qui sortons la guitare, et quelque fois on fait aussi les chansons qu’on aime tous. Des chansons algériennes, du Renaud… on chante tous ensemble.

Ce qui crée le lien, la référence commune…

Tu sais, en France, il y a la réalité centraliste qui a ringardisé l’idée du folklore, « c’est folklo c’est ringard » et quand on se pose la question sur ce qu’est le folklore, après avoir échangé avec des tas d’amis qui sont dans la musique bretonne, occitane, basque… tu te rends compte en fait que c’est le répertoire partagé, pour le coup des standards, de ce qu’on est capable de chanter tous ensemble et que tous le monde connaît. On ne se connaît pas, on se met autour d’une table, on a bien mangé, on chante ensemble et ça fait du bien : c’est ça l’essentiel.

 

Le site de Mouss et Hakim, c’est ici ; l’ensemble de l’album photos Mouss et Hakim, c’est là.

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