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Concèze : passant par Paris…

Emilie Marsh et Matthias Vincenot (photo Jean-Marie Legros)

Vingtième Théâtre, Paris, lundi 15 octobre,

A trop s’entasser dans les voitures, ils n’ont pas pu prendre avec eux ni des pommes ni des framboises, les spécialités du cru, de leur Concèze loin d’ici, près de Pompadour, pas loin des fresques de Lascaux… Mais Concèze est monté à Paris, au moins son festival DécOuvrir et son concept, mélange de poésies et de chansons, d’amitié et de bonne humeur… Pour y retrouver nombre d’artistes qui avaient fait le chemin inverse, l’été dernier, pour cette petite commune de Corrèze, pour s’y prendre une semaine de vacances, pour y vivre et s’y produire ensemble.

Matthias Vincenot est ce brillant activiste tant de la poésie que de la chanson qui, de la Sorbonne (association « Poésie et Chanson Sorbonne ») au Prix Georges-Moustaki, fait entendre d’autres portées que celles du showbizness. C’est lui aussi qui, chaque été, s’en va avec une poignée d’artistes égayer les désormais fameuses soirées de Concèze. C’est dire s’il était, ce lundi au Vingtième Théâtre, le maître de cérémonie vers qui allaient tous les hommages. Et la chanson finale déjà entonnée en août, libre adaptation d’Il est libre Max d’Hervé Cristiani.

Rien de bien surprenant pour cette soirée : des poètes, des chanteurs… Mais le tout fait scène mémorable, chacun donnant en deux ou trois titres le meilleur de lui. Côté poésie, Jean-Louis Massot, Maurice Lestieux, Matthias Vincenot et un Antoine Coesens des grands jours, ajustant sa colère à la mesure de ce monde, de ce quotidien de plus en plus déplorable où le bon sens et la solidarité, le vivre ensemble et l’élémentaire protection de notre planète sont relégués à l’accessoire. Côté chanson, Emilie Marsh, Eric Guilleton, Tomislav, Hervé Cristiani et Fabienne Thibeault, non forcément le quinté gagnant de Concèze (bien d’autres chanteurs y étaient présents) mais un plateau enviable, sans grande surprise, si ce n’est Fabienne Thibeault qui a utilisé son temps de paroles et de chants pour l’offrir à autrui, à deux de ses poulains : Carmen Goerner-Friberg, auteur et membre de son atelier de spectacles, et Sébastien Chaperon, qui tourne dans un récital consacré à Ferrat dont il nous a gratifié d’une superbe interprétationn de « La montagne ». Belle solidarité, beau cadeau s’il en est. Rien que pour ça, Fabienne est une grande dame (mais on le savait déjà…).

Retour sur cette soirée en images, celles de l’ami parisien Jean-Marie Legros, qui nous offre exceptionnellement une partie de sa moisson de clichés : Fabienne Thibeault et Carmen Goerner-Friberg, Emilie Marsh, Hervé Cristiani, Tomislav, Antoine Coesens, Eric Guilleton.

 

 

 

 

 

 

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