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La Meute (rieuse) n’est que duo

« Je regarde toujours les fesses / Elles sont bien plus parlantes que les yeux », voilà pour la chanson-titre (de Fredo Burgière, des Ogres) que nous interprète Camille d’une voix franche, d’une gouaille joyeuse. On pourrait, s’il n’y avait cette voix féminine qui prédomine et personnalise ce groupe, situer cette « meute » (en fait, un duo) entre Têtes Raides et La Tordue. C’est sans doute vers la Cie du 26 Pinel qu’on trouvera plus juste comparaison. Et d’autres encore, tant le mot influence se conjugue au pluriel. Ce sont des airs d’ici, des airs d’ailleurs, parfois en occitan, et des notes légères qui frayent avec la chanson, bien sûr, avec aussi le trad’ ou, bien plus subtilement encore, le rock. La Meute rieuse, que les Ogres de Barback prennent sous leurs généreuses ailes (Sam Burgière réalise ce disque), est avant tout cette chanteuse, entre gouailleuse et gitane, qui fait de chaque titre une réussite. Qu’elle chante Baudelaire, Barbara (très belle reprise de A mourir pour mourir) ou les paroliers, nombreux, qui se pressent à son chevet, c’est le même et convaincant exercice.

La Meute rieuse, Les yeux des fesses, 2011, Irfan (le label)/asso du Bèu. Le site de la Meute rieuse c’est là. Ce billet à été publié précédemment dans les colonnes du Petit format du Centre de la Chanson.

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