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Barjac 2012 : Gilly sous le sauna du chapiteau…

Jo Gilly (photos Catherine Cour)

Au jour le jour, le carnet de route de Catherine Cour Reprenons le cours du récit où nous l’avions laissé. Nous sommes le 1er août en après-midi. Le trio Jo Gilly (lui au chant et à la guitare, Mathias Levero à la guitare et Guilhem Verger à la clarinette et à l’accordéon) s’installe à 16h30 dans le sauna du chapiteau. Le souvenir n’en sera pas impérissable…

Le chanteur a une belle gueule, les deux musiciens semblent sympathiques. Les musiques sont douces, très mélodieuses et elles sonnent bien, harmonieuses. Les textes sont bien écrits. Pas de revendications. Ce sont plutôt des histoires personnelles, intimistes, avec des pointes d’humour, parfois de cynisme : « On est beaux quand on s’aime / Et on s’aime d’être beaux / Et l’espoir que l’on sème / Nous en redonne à voir…« 

D’où vient donc mon manque d’enthousiasme ? La chaleur, la moiteur de l’air ambiant ? Certainement ! La fatigue qui commence à s’accumuler sournoisement ? Oui, aussi… Un repas trop vite pris, volé entre peu d’heures de sommeil, la projection du matin, le rituel de l’apéro au château, les files d’attente sous le soleil ? Sans doute. La saturation de spectacles qui émousse mon empathie, me rend difficile la découverte de nouveaux univers musicaux ? C’est le quatorzième spectacle en cinq jours et je réalise que je m’enthousiasme plus difficilement qu’en début de festival.

Là, c’était sûrement un « bon » spectacle. Qui, sans me lasser, ne m’a pas enthousiasmée. Sans quelques photos et mes notes (du style : « Jolies musiques, bon chanteur, belle voix… il a de beaux yeux, mais pourquoi les ferme-t-il  si souvent ? ») je serais bien en peine de me souvenir des chansons entendues.

De jolies choses pourtant dans ces notes : « Ta bouche est un appeau à l’oiseau de mon cœur / Ma belle / Un déluge du mois d’août nous surprend sur la plage / Je jalouse les gouttes qui lèchent ton visage »… « Si je vous présente mes démons / C’est pour pouvoir marcher dessus / Si j’ai du gaz dans les poumons / C’est pas que j’pète plus haut qu’mon cul ». Ou bien encore : « Le temps se fige et avec lui nos beaux discours« . Eh bien c’est un peu ça ! Les chansons se sont engluées dans la chaleur et ma fatigue… il aurait fallu plus d’humour ou de méchanceté, plus d’action pour accrocher mon attention, cette après-midi là. Désolée ! Le chanteur mérite davantage d’écoute que ce que j’ai pu lui accorder. Il me faudra le réentendre, le voir de nouveau…

http://www.myspace.com/video/vid/107321497

 

 

 

 

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