CMS

Blanzat 2015. Le sacre du funambule Laurent Berger

Laurent Berger (photo d'archives DR)

Laurent Berger (photo d’archives DR)

En 2001, à propos d’une prestation de Laurent Berger au festival Chanson de parole de Barjac, Marc Robine écrivait sur Chorus : « Prenons date : funambule sur le fil incertain qui va de Brel à Leprest en passant par Dimey, ce type ira loin. Ou alors les amateurs de chanson n’ont plus que des curiosités frileuses… »

Ces propos prenaient hier soir, sur la scène de La Muscade de Blanzat, une résonance particulière. Deux ans après Frédéric Bobin, ce fut au tour de Laurent Berger de recevoir ce prix rare, précieux, qui n’est pas décerné automatiquement chaque année : le prix Marc-Robine. Un prix remis d’évidence à un artiste qui s’inscrit dans sa filiation, dans son presque héritage. Laurent Berger recevait ce prix, quatorze ans après avoir été presque adoubé par cette chronique restée célèbre.

Le prix lui fut remis par Alain Vannaire, créateur et directeur artistique de ce festival, symbolisé par un livre. Prise au vertige de ses pages blanches, l’Histoire se chargera de le remplir. Laurent Berger laissera le soin au public d’écrire un mot à chaque page. Autant de pages, autant de points d’ancrage de vers à venir…

Ce fut l’occasion d’un mini récital de Laurent Berger, avec la participation au piano de Nathalie Fortin. Et celle, sur un titre de Brassens, de Frédéric Bobin, précédent lauréat de ce prix.

Déjà ami de Laurent, presque frère, il s’en retrouve parrain.

 

Le site de Laurent Berger, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs a déjà dit de lui, c’est là.

Image de prévisualisation YouTube

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Archives