Nicolas Céléguègne « Ville natale »

(…) Il pleut sur le Panier
Dans ce café je chante 
Quelques instantanés
D’une vie de tangente
Parfois je cherche un signe
Tout à coup mes doigts saignent
Sur les cordes ou les lignes
Sans même qu’il s’en plaignent
Tu as vu débuter Montand à l’Alcazar
Rimbaud fut amputé
Extatique et bizarre
Ta fontaine aux oiseaux
Tes excès, tes extrêmes
Et ton Jean-Claude Izzo
C’est pour ça que je t’aime

Nicolas Céléguègne

Paroles et Musique Nicolas Céléguègne. Extrait de l’album « Le Kaïros » 2024, à paraître. 

Après un premier album très mélodique pour enfants en 1998, Histoires à tenir debout, dont on peux écouter plusieurs extraits sur sa chaîne YouTube, par exemple les émouvantes J’ai mis les pieds dans mon enfance ou J’espère ma maison, Nicolas Céléguègne a continué à écrire des chansons (et à chanter plus épisodiquement jusqu’en 2016), puis a été l’auteur d’une dizaine de livres. 

C’est pour lui le juste moment, le kaïros, de refaire un album, cette fois-ci tout public, dans un climat musical chaleureux, folk, jazz, latino, musiques afro-caraïbéennes. Des voyages dans l’espace et le temps, des notes impressionnistes, de sa plume et de sa composition. Avec la participation de Spyros Karageorgis pour deux poèmes, et quelques musiques de Michel Marques ou de Jean-Louis Cadoré. 

Le premier extrait de cet album, actuellement en souscription, est une chanson écrite au tournant du siècle, dédiée à sa ville natale, Marseille. Il y évoque le Panier, quartier le plus ancien de la ville, dominant le Vieux-Port, et quelques-uns de ses personnages célèbres les plus emblématiques. Outre ceux cités nommément, il y vole encore au-dessus de sa fontaine aux oiseaux l’âme légère de Jean-Michel Folon.