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Fresnel « Ose absent »

FRESNEL 2025 Octobre 500x500Ose encore me troubler
Ose donc si tu m’entends
Ose m’abandonner, mon absent
Ose habiter mes nuits, et réveiller l’enfant
Tu joues et tu t’enfuis, mon absent
De tes rêves, même les fleurs ne savaient rien
Elles t’attendent où l’hiver jamais ne vient

Fresnel

Paroles et Musique Léo Pinon-Chaby (Fresnel), extrait du Cinq titres « Octobre » 2025

Le 18 avril est sorti le nouvel album de Fresnel, dont cette chanson est le premier extrait mis en image par Samir Benchikh. 

Je ne sais rien de ce chanteur, sinon qu’il a fait la première partie d’Ours au café de la danse en 2021, et de Louise O’sman à la Manufacture Chanson en janvier, qu’il est musicien, compositeur de musiques de film, que son projet musical précédent s’appelait Passagermusic, folk et rock progressif, guitare et instruments électroniques et qu’il officie également dans le trio de rock progressif Baron Crâne. 

Mais ce que je sais, c’est que ce clip est tout à fait impressionnant. La musique, une nappe électronique refluant en une vague inquiétante mais aux accents lyriques, une voix qui nuance les émotions, plonge dans l’absence en gravité, en clarté, en douceur. Quant aux images, elles resteront gravées en vous, avec ce corps emballé dans un suaire, et l’auteur qui n’hésite pas à jouer lui-même cet enfouissement, et cet enfant. Une chanson, une vidéo addictive…

Ce titre est la première vidéo illustrant cet album sorti le 18 avril, et dont il nous a déjà donné en mars en audio Une autre vie, ballade-balade intime de fin d’amour où l’électro se met au service de l’émotion, avec cette voix douce qui berce, et qui parle du temps qui passe, des occasions perdues volontairement ou non, de nos lâchetés et de nos regrets. Joliment chanté, joliment écrit aussi « J’ai craché de l’encre comme un forcené (…) j’ai joué au bourreau comme on s’ouvre les veines », s’envolant bien haut « Je t’abandonne / Et tu m’oublies / Comme je t’envie… »

Les autres titres sont tout autant séduisants… Sunshine dont seul le titre est en anglais « ton corps partout comme une fièvre », ose exploser en chœurs célestes à la manière des meilleurs titres de pop-rock alternatif des années 70, ménage des moments d’inquiétude, de repos, du grand art. Chaque titre dépasse les quatre minutes, le temps de se laisser emporter par ces atmosphères.  De ce chemin impressionniste, « qui disparaît sous les feuillages », qui laisse place à la poésie, l’émotion, les arpèges délicats de guitare, les chœurs, une beauté céleste « loin des cœurs bruns, des lunes noires, qu’on prend pour redonner l’espoir à l’histoire », à cet Entre chien et loup, cette heure incertaine où tout peut basculer. Écoutez le silence qui suit, c’est encore de la musique. 

Divine, ou plutôt humaine surprise avec ce mini album qui réconforte de sa mélancolique beauté et qui donne envie de plus… Sa page facebook, c’est ici

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