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Robert Lamoureux « Viens à la maison »

LAMOUREUX Robert 1958 J'aurais aimé savoir chanterSi t’as des ennuis, si t’as des soucis
Viens à la maison
Si t’as eu d’ la peine, si t’as pas eu d’ veine
Viens à la maison
Le gosse te dira des fables d’autrefois
T’auras des chansons
Si t’as des misères, ben, viens prendre un verre
Viens à la maison
Si tu préfères la musique
Ma femme te jouera du piano
Faut aimer
Et si ça t’ rend mélancolique
Ben, moi, j’te f’rais mon numéro

Robert Lamoureux

Paroles Robert Lamoureux, Musique Henri Bourtayre. Extrait du 45 tours « J’aurais aimé savoir chanter » 1958

Ce quatre titres comprend les chansons les plus emblématiques de Robert Lamoureux, Histoire de roses (1950) écrite et composée par lui, également interprétée par Patachou ; J’aurais aimé savoir chanter, où il se moque gentiment de lui-même, façon Bourvil,  « Mais ma pauvre voix qui se voile / Me fait craindre d’effaroucher  / Et les moineaux et les étoiles » ; Viens à la maison, (version album) chanson conviviale et empathique, très bon enfant ; et enfin Qu’est-ce que tu crois, interprétée avec Michel Legrand et son orchestre, au message philosophique sur un air entraînant « On devrait dire à ces gens la, mais mon pauvre vieux qu’est ce que tu crois / Tu n’es qu’un maillon de la chaine / Tu n’es qu’un moment de la vie / Un moment de joie de misère / Et puis on t’enterre / Et puis c’est fini , youp là ! ». Trois chansons dont la musique est d’Henri Bourtayre, compositeur d’opérettes et de musiques de film et également pour Maurice Chevalier ou Tino Rossi.

Robert Lamoureux (c’est son vrai nom) né en 1920, est décédé le 29 octobre 2011 il y a juste dix ans dans sa 92eme année presque accomplie. Anniversaire qui peut passer inaperçu avec celui des 40 ans du décès de Georges Brassens.
Humoriste, acteur (il a joué quarante ans dans quelque trente films de 1951 à 1991, dont sept en tant que réalisateur ou/et scénariste, dont les kitschissimes 7ème Compagnie), auteur dramatique (quatorze comédies  drôles et satiriques, où il joue lui-même,  comme La taupe, en 1987, où l’on retrouve un certain Patrick Abrial, L’amour foot, en 1993, qui font aussi l’objet de téléfilm, Si je peux me permettre, en 1996, où il tient l’affiche jusqu’en 2000, ou la dernière, le Charlatan, en 2002) , comédien dans une trentaine de pièces dont certaines réalisées ou mises en scène par lui même, chanteur auteur-compositeur interprète, il a marqué son siècle même si son nom ne dit plus rien aux jeunes générations. Il a débuté dans une revue au Trois-Baudets en 1949 où déjà se mêlaient sketchs humoristiques et chansons. 
En l’an 2000 est paru une anthologie de 19 titres, sketchs, poèmes et chansons, sous le titre « Papa, maman, la bonne et moi », du nom d’une de ses premières chansons de 1950 

 

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