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Johnny Montreuil « Ses amours »

Johnny Montreuil 2024 ZanzibarSes amours elle les perd avant de les connaître
Comme écris à l’avance, jetés par la fenêtre
Elle ne le verra plus, elle ne le verra pas
Déçue, déçue,  par celui qui n’existait pas
Ses amours elle les rêve toute seule les nuits d’hiver
Elle leur donne des noms qui s’écrivent à l’envers
Sur leurs yeux, sur leurs lèvres elle dépose un sourire

Johnny Montreuil
©Yann Orhan
Paroles Johnny Montreuil, Musique Johnny Montreuil, Ronan Drougard, Steven Goron, Kik Liard. Extrait de l’album « Zanzibar » 2024

Premier extrait de ce nouvel album écrit pendant la pandémie, réalisé par Jean Lamoot, c’est le troisième volet de la trilogie du Narvalo. Le titre le plus énervé d’un album déjà bien déglingué, ambiance  country-folk, blues-rock, bien à l’ouest, avec la participation de nombreux invités, Bazbaz sur I heard that (pour partie en français), adaptation de la mélancolique ballade de Jimmy Davis et Hank Williams, et sur Cinq minutes ; lorgnant Vers les îles avec Rosemary Standley, (un peu de douceur dans ce monde de brutes) ou carrément vers l’Afrique vu des tours de la cité avec le malien Guimba Kouyaté pour la mythique Zanzibar ou sur l’humoristique Kik, va ranger ta chambre. Retour au campement des ferrailleurs et des tan-gis avec la poésie des terrains vagues, « Alune et ses chèvres, Alune et son souk, Alune et ses rêves, Alune veut la lune, Elle lui tend les bras ». 

Et puis cette hymne aux joies simples et à l’amour de Délicatesse, « On s’en branle de ce que les autres disent car je suis à toi (…) Je t’emmènerai voler dans la fraîcheur des pissenlits » et la confidence murmurée de Rebel Waltz et son harmonica qui pleure ou qui déchire (mais qu’est-ce que c’est beau !), la ronde des rebelles accro à la paix autour des feux de camp, « sous la lune et les fusils ».
On ne s’ennuie jamais avec Johnny Montreuil, si on sait que ça déménage, on a encore la surprise de la tendresse, de « l’herbe folle au fond d’ton verre de l’air du temps », cette ode à l’amitié du temps de la bande à Gérard Lambert, Lucien, Visions de Manu. Et pour finir, la plus belle des reprises, avec toute la troupe, pour une des plus mélancoliques de Gainsbourg, « Mes amours leur ressemblent / Il n’en reste il me semble / Que goémons »

Pas la peine de vous presser : samedi 17 février, à La Maroquinerie c’est complet. Mais il n’y a pas que Paris en France ! , par exemple Nantes au bien nommé Ferrailleur le 15 mars. 

 

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