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Portfolio : La Rue Kétanou

Autre portfolio de l’ami Bruno Langevin que celui-ci, uniquement consacré à La Rue Kétanou, lors de leur concert du 12 mai dernier au Zénith de Saint-Étienne, au festival Paroles et Musiques. Le texte est extrait d’un plus vieux papier… On lira aussi les impressions de mon ami Pierre Devrieux sur NosEnchanteurs.

Des troquets où elle troquait, il y a peu, vers pour verres, à ces salles géantes qu’elle remplit à l’aise, La Rue Kétanou n’a pris que de la bouteille, pas l’once d’une grosse tête. C’est un des groupes les plus réjouissants qui soient : il suffit de voir comment ces trois-là tiennent la scène, comment un public conquis, en leur faisant fête, se donne de la joie. Tant qu’on ne parlera que de partage : La Rue Kétanou est la scène de tous, c’est flagrant, enthousiasmant. Nos trois sont manouches comme berbères, sont de Pigalle comme du Berry, sont de partout où ils caravanent. Leurs petites chansons sont grandes de par les thèmes abordés, la solidarité évidente, l’idée de combats et de conscience collective. Elles sont grandes parce qu’elles forment, un peu beaucoup, le nouveau répertoire transmissible qu’on reprend à tuetête à chaque fête, à la manière des vieux standards des Allwright, Le Forestier et Aufray, qui furent piliers de chaque feu de camp. Les flammèches de ces feux sont lucioles, les lucioles sont belles chansons : La Rue Kétanou fait dans les cigales. Et vogue la Bohème ! Cette Rue, vraie artère intérieure qui s’extériorise à chaque refrain repris par une salle bondée, est une posture d’être, rare.

Le site de La Rue Kétanou.

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