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Loreena McKennitt, à nouveau le beau, l’excellence !

Loreena McKennitt (photo non créditée tirée de Wikipédia)

Loreena McKennitt (photo non créditée tirée de Wikipédia)

Ça fait quarante ans que cette extra-terrestre du Canada anglophone s’est posée en nos cœurs et sur nos platines, chanteuse qu’on tient avec raison pour l’une des sinon la plus grande artiste celte de la planète. Si elle a démarré en 1985, c’est six ans plus tard, avec l’album The Visit, qu’elle crève l’écran et inscrit durablement son nom dans l’exemplaire chant du monde. Chaque nouvel album (ses deux précédents, Live at the Royal Albert Hall en 2019, et Under a winter’s moon en 2022, sont des enregistrements publics) confirme l’exemplaire beauté de son chant, d’un timbre à nul autre pareil, d’un charme qui ne sait la moindre limite. Quand bien même on ne comprendrait pas la langue, et c’est mon cas, la force d’évocation est telle qu’on se love dans ses chansons et mélodies, à l’immense force évocatrice, qui font naître ou réveillent en vous une identité celte parfois enfouie.

Pour ses quarante ans, Loreena McKennitt s’offre ce nouvel opus, enregistré en public lors de quatre festivals en Ontario l’été dernier, vibrant retour sur une époque charnière de l’artiste, retour aux sources musicales de ses débuts, aux « éclats d’énergie et [de] spontanéité inspirée », de ses débuts sur la scène folk.

« Accompagnée de sa compagne musicale de longue date, la violoncelliste Caroline Lavelle et d’autres musiciens, les concerts étaient si énergisants, si pleins de spontanéité inspirée et d’un sens de la communauté qu’ils ont été capturés sous forme d’enregistrement sur le terrain ».

Loreena-McKennitt-The-Road-Back-Home-Cover-Art-Oct5-2023-RC-SMOGMoments précieux, fragiles et fort à la fois, ceux-ci témoignent d’un souvenir : celui de l’entrée en danse, presque en transcendance, de Loreena découvrant jadis, en cet endroit, la musique celte. C’est comme un pèlerinage, l’offrande à une culture, le don de soi, de son art, elle qui est devenue l’ambassadrice par excellence de la musique et des traditions celtes que, comme son confrère Alan Stivell, elle a souvent maillées, mêlées à d’autres cultures, non dans ce que le commerce nomme la world music mais comme le besoin, la nécessité de tendre la main, de recevoir et de s’offrir. Je crois profondément que cette musique, cet art de vivre, c’est ça.

Outre mon handicap linguistique, je crois que ces chansons, ces musiques se transcrivent mal par un vocabulaire journalistique savant ou non : c’est le corps en entier, la tête, les membres, qui ressentent en eux ces hymnes au beau, au plaisir d’être ensemble. Que ce soit dans son fauteuil ou, mieux encore, sur une piste de danse, l’art de Loreena McKennitt poursuit nos amours d’antan : The Bothy Band, The Clannad, The Chieftains, Stivell et tous les grands qui font vivre la tradition, qui l’amendent, l’enrichissent, la poursuivent.

Loreena McKennitt fut en concert la semaine passée à la salle Pleyel, à Paris : guichet fermé depuis des lustres, tant la communauté folk-celte est constamment à l’affût de ses rares apparitions en des salles réputées comme en de prestigieux festivals où, chaque fois, elle se retrouve logique tête d’affiche.

 

Loreena McKennitt, The road back home, QR 2024, distribution Arfolk. Le site de Loreena McKennit, c’est ici.

 

« Wild mountain thyme » : Image de prévisualisation YouTube

(introduction) : Image de prévisualisation YouTube

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