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Hexagone, ça passe ou ça cesse

Leprest Symphonique : Sanseverino, Clarika, Romain Didier et Cyril Mokaiesh (photo David Desreumaux/Hexagone)

Leprest Symphonique : Sanseverino, Clarika, Romain Didier et Cyril Mokaiesh (photo David Desreumaux/Hexagone)

Si encore cet horripilant Bernard Canetti, fils du fameux directeur artistique Jacques Canetti (eh oui, celui qui cornaqua Brel, Brassens, Béart, Reggiani, Aznavour, Jeanne Moreau, Higelin et bien d’autres ), s’était acheté une pleine page de pub* sur Hexagone pour son nauséeux et indigeste régime Comme j’aime... Ben non. N’empêche que, d’un numéro à l’autre, Hexagone vient de perdre 143 grammes, passant de 685 à 542. Cure d’amaigrissement pour le coup efficace ? Non, seulement un grammage de papier inférieur, sans nullement nuire à la qualité de cet estimable trimestriel. En terme de communication, ça peut toutefois rappeler aux abonnés de feu Chorus le funeste souvenir des n°61 et 62, bien moins épais, amputés de la moitié de leur pagination, grave alerte s’il en fut. Rappelons que Chorus disparut sept numéros plus tard.

Bon, ce n’est pas l’essentiel du changement de ce treizième numéro d’Hexagone. Au terme de trois ans d’existence, le magazine créé par David Desreumaux et Flavie Girbal fait sa première mue tout en soupesant son avenir, ses chances, affinant sa stratégie à venir pour simplement continuer d’exister.

Voilà, la rentrée est derrière nous. Ou presque. Pour Hexagone, ce n’est pas tout à fait vrai, nous bouclons tout juste notre numéro 13 qui esquisse notre quatrième année de parution de la revue. Une belle aventure, de plus en plus difficile à tenir, comme je le mentionne dans l’édito de ce numéro à paraitre le 22 septembre. Cependant, on poursuit, mais jusqu’à quand ? En effet, après trois années et douze numéros trimestriels de près de deux cents pages au compteur, la revue Hexagone s’est installée dans le paysage de la presse musicale écrite et nous pouvons nous enorgueillir de recevoir félicitations et encouragements au quotidien. Tout cela se fait au prix d’un acharnement insoupçonnable, car nous sommes bien incapables financièrement de créer les emplois (communication et administratif) indispensables au bon développement de notre activité. Le nombre d’abonnements est relativement stable mais insuffisant (il nous faudrait enregistrer un millier de nouveaux abonnés pour assurer notre avenir), quant à la régie publicitaire, ses revenus s’étiolent de numéro en numéro… Depuis le lancement de la revue, la publication papier – sous cette forme proche du livre – est notre priorité, hélas au détriment du site, nous en dressons le constat. Nous savons que l’ère du « tout gratuit » a fait d’importants ravages dans le milieu de la presse et continue de faire tomber les titres, les uns après les autres. Mais cette ère du « tout gratuit », du numérique notamment, représente la donne d’aujourd’hui et l’on ne peut s’y soustraire. Le constat que j’évoque plus avant fait apparaitre également que nous priver de publications sur le « canal numérique » met sérieusement en péril la vie de la publication papier. C’est la raison pour laquelle, nous avons décidé de reprendre une activité régulière sur le site Hexagone, en publiant certains articles issus de la revue, ainsi que du contenu inédit. Nous donnerons, sur www.hexagone.me, la priorité à l’actualité par le biais de vidéos, de brèves pour informer de sorties que l’on pense valoir le déplacement, pour notifier les parutions d’albums, etc. mais nous publierons également portraits et entretiens inédits comme nous le faisons dans la revue, avec pour le site un format plus court, adapté à la lecture en ligne. Nous espérons que ce trafic cybernétique mènera de nombreux visiteurs vers la page de la boutique afin de commander la revue dans sa version papier, seul moyen pour que l’aventure Hexagone (revue et site) continue au-delà de l’été 2020, date à laquelle nous déciderons de la poursuite ou non de l’activité. Pour l’heure, je vous invite à flâner au long de nos pages virtuelles et à apprécier les dernières publications d’albums, de reportages, d'entretiens et de portraits. Nous vous laissons découvrir notre nouveau logo, épuré à l’image de la nouvelle formule de la revue qui arrive bientôt et dont nous vous dévoilerons la couverture d’ici une dizaine de jours. Profitez de votre visite pour vous (ré)abonner si vous ne l’avez pas encore fait, c’est pile le bon moment. Nous en profitons, quant à nous, pour vous remercier de votre soutien d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Nous vous souhaitons une bonne rentrée en chanson ! David Desreumaux

Voilà, la rentrée est derrière nous. Ou presque. Pour Hexagone, ce n’est pas tout à fait vrai, nous bouclons tout juste notre numéro 13 qui esquisse notre quatrième année de parution de la revue. Une belle aventure, de plus en plus difficile à tenir, comme je le mentionne dans l’édito de ce numéro à paraitre le 22 septembre. Cependant, on poursuit, mais jusqu’à quand ?
En effet, après trois années et douze numéros trimestriels de près de deux cents pages au compteur, la revue Hexagone s’est installée dans le paysage de la presse musicale écrite et nous pouvons nous enorgueillir de recevoir félicitations et encouragements au quotidien. Tout cela se fait au prix d’un acharnement insoupçonnable, car nous sommes bien incapables financièrement de créer les emplois (communication et administratif) indispensables au bon développement de notre activité. Le nombre d’abonnements est relativement stable mais insuffisant (il nous faudrait enregistrer un millier de nouveaux abonnés pour assurer notre avenir), quant à la régie publicitaire, ses revenus s’étiolent de numéro en numéro…
Depuis le lancement de la revue, la publication papier – sous cette forme proche du livre – est notre priorité, hélas au détriment du site, nous en dressons le constat. Nous savons que l’ère du « tout gratuit » a fait d’importants ravages dans le milieu de la presse et continue de faire tomber les titres, les uns après les autres. Mais cette ère du « tout gratuit », du numérique notamment, représente la donne d’aujourd’hui et l’on ne peut s’y soustraire. Le constat que j’évoque plus avant fait apparaitre également que nous priver de publications sur le « canal numérique » met sérieusement en péril la vie de la publication papier. C’est la raison pour laquelle, nous avons décidé de reprendre une activité régulière sur le site Hexagone, en publiant certains articles issus de la revue, ainsi que du contenu inédit. Nous donnerons, sur www.hexagone.me, la priorité à l’actualité par le biais de vidéos, de brèves pour informer de sorties que l’on pense valoir le déplacement, pour notifier les parutions d’albums, etc. mais nous publierons également portraits et entretiens inédits comme nous le faisons dans la revue, avec pour le site un format plus court, adapté à la lecture en ligne.
Nous espérons que ce trafic cybernétique mènera de nombreux visiteurs vers la page de la boutique afin de commander la revue dans sa version papier, seul moyen pour que l’aventure Hexagone (revue et site) continue au-delà de l’été 2020, date à laquelle nous déciderons de la poursuite ou non de l’activité.
Pour l’heure, je vous invite à flâner au long de nos pages virtuelles et à apprécier les dernières publications d’albums, de reportages, d’entretiens et de portraits. Nous vous laissons découvrir notre nouveau logo, épuré à l’image de la nouvelle formule de la revue qui arrive bientôt et dont nous vous dévoilerons la couverture d’ici une dizaine de jours. Profitez de votre visite pour vous (ré)abonner si vous ne l’avez pas encore fait, c’est pile le bon moment. Nous en profitons, quant à nous, pour vous remercier de votre soutien d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Nous vous souhaitons une bonne rentrée en chanson !
David Desreumaux

Se lancer dans une telle aventure n’est pas mince affaire et on soupçonne sans mal le poids de folie partagé par nos deux héros, eux qui ferraillent dur pour défendre cette (gigantesque) part de la chanson qu’ils estiment. Nous le savons, aussi, à NosEnchanteurs, nous qui nous battons pour la même cause, les mêmes artistes, depuis dix ans. C’est dire si nous nous sentons proches.

Hexagone s’est fait un lectorat, hélas insuffisant. Il lui faudrait au moins le double d’abonnés. Le compte à rebours est lancé : c’est au terme de cette saison que la décision sera prise quant à la poursuite de la revue et de son site éponyme. Ça passe ou ça casse, ça continue ou ça cesse. Le danger est réel. C’est bien d’encourager Hexagone ; c’est nettement plus efficace de s’y abonner.

Alors, nouvelle stratégie : on ravive le site internet d’Hexagone pour attirer des lecteurs et les amener à la page d’abonnement de la revue (lire le communiqué officiel ci-contre). On ravive aussi et surtout la revue par un nouveau look, une nouvelle formule. Le logo change et ce n’est pas rien. Fini ces couvertures intéressantes mais un rien austères, sombres, affichant chaque fois deux artistes, une rencontre. Mais un important dossier : ici sur Allain Leprest et son après. Un dossier qui acte plus encore ce qu’est Hexagone : une revue qui pense la chanson, en fait tant la promotion que l’analyse, ne reste pas en surface mais la creuse pour mieux la faire parler, la faire chanter. Ce dossier regroupe des contributions et regards de Loïc Lantoine et de Marion Cousineau, du journaliste Patrick Demailly (de Libération), de l’universitaire Stéphane Hirschi, du producteur Didier Pascalis, de Clarika, Romain Didier, Sanseverino et Cyril Mokaiesh (les quatre artistes du Leprest symphonique, dont le disque sort le 15 novembre). Et de Leprest lui-même, par un entretien resté à ce jour inédit. Dossier énorme qui ne saurait éclipser des portraits, reportages et entretiens sur, entre autres, Andoni Iturrioz, Gérard Morel, Baptiste W. Hamon, Jean Dubois, Clio, Hildebrandt et les festivals « Barjac m’en chante » et « Les Mots d’Amou ». Un numéro essentiellement écrit et illustré par l’infatigable et omniprésent David Desreumaux.

Numéro que nous ne vous raconterons pas par le menu, que nous ne résumerons pas non plus. Mais dont nous n’aurons de cesse de vous vanter les mérites et de vous encourager à vous le procurer. Mieux encore : de vous abonner et de faire abonner vos amis, vos connaissances, votre belle-mère et votre concierge aussi.

Nous vivons un temps où il faut se battre pour que puisse vivre une chanson non formatée, libre ; nous devons nous battre aussi pour la liberté d’une presse indépendante qui s’en fasse le relais. Quand les rares supports presse papier et les rares sites et blogs auront disparus, la chanson n’aura plus de moyens pour vous toucher, pour vous dire qu’elle existe encore.

Il faut sauver Hexagone ! S’abonner, c’est ici.

 

* L’ironie veut qu’en page 2 de couv, Hexagone publie une publicité payante des productions et éditions Jacques-Canetti, que dirige Françoise Canetti, la sœur de l’affreux de « comme j’aime ».

Le site d’Hexagone, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs en a déjà dit, c’est là.

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4 Réponses à Hexagone, ça passe ou ça cesse

  1. Evelyne GUTIERES 3 octobre 2019 à 12 h 09 min

    Bonjour à vous qui lisez tous les jours ces chroniques de nos enchanteurs!
    je voudrais vous faire partager le plaisir que j’ai lorsque je reçois « Hexagone » chaque trimestre!c’est une mine d’informations sur tout ce qui se passe autour de la chanson francophone,et où l on peut découvrir plein d’artistes que l’équipe nous fait connaitre,toujours prête à dénicher des talents qui hélas! ne sont pas du tout médiatisés!!!
    je leur dis un grand merci et bravo de nous ravir en nous « offrant » ce très bel ouvrage avec des photos magnifiques et des articles d’une pertinence toujours appréciée
    un conseil( si je puis me permettre )abonnez vous ,vous ne serez pas déçu!!!!
    Evelyne

    Répondre
  2. Tocade 6 octobre 2019 à 8 h 51 min

    N’hésitez pas à découvrir Hexagone. Pour celles et ceux qui hésiteraient ,des anciens numéros sont accessibles à l’unité : en choisissant quelques numéros avec un dossier, un article sur des artistes que j’aime particulièrement …non seulement j’ai trouvé des approches enrichissantes mais j’ai eu l’envie de découvrir des talents inconnus pour moi jusqu’alors…et je me suis abonné : un vrai plaisir à chaque nouveau numéro. Le dossier Leprest du dernier numéro est un trésor.
    De Bertin à Nicolas Jules ,en passant par Laffaille, Babx,Fersen,Vigneault,Annegarn,Loïc Lantoine,Michèle Bernard,Wally,Gérard Pierron ,Sarclo,Rémi Gary,Galure….et il faudrait en citer beaucoup d’autres, on ne peut que trouver son bonheur.

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  3. Élise T 6 octobre 2019 à 21 h 41 min

    L’hiver dans le canapé sous le plaid et sous le chat, un chocolat chartreuse fumant sur la table basse, l’été au bord de la piscine, au printemps et à l’automne dans la chaise longue (parfois aussi sous un plaid) au son des oiseaux, au son de la nature qui s’éveille ou s’endort, au son du temps qui passe.
    4 saisons. 4 revues.
    Des centaines d’artistes et de chansons.
    La chanson dite française (chantée en français quoi) ne s’est pas arrêtée à Brassens, Brel et Barbara. Ni à Goldman et Cabrel. Elle n’est pas représentée de nos jours par 3 Cafés Gourmands.
    La chanson est multiple, variée, belle, et peut s’adresser à tous. D’ailleurs en soi « la chanson », c’est vachement réducteur. Car il y a du rock, du jazz, des mélanges, des métissages, des hanches qui chaloupent, des doigts qui claquent, des sourires aux lèvres, de l’amer à la bouche, des larmes aux yeux, des frissons sur le peau, des paillettes dans les yeux, des émotions dans l’âme, des pensées plein la tête.
    Il y a des concerts, des CD, des vinyles. Des expressions d’artistes, du travail, de la virtuosité, du partage, de l’amour.
    C’est tout ça et bien d’autres choses encore qu’Hexagone nous livre chaque trimestre. Au travers de mots choisis, d’articles, des dessins, de photos, de chroniques.
    C’est de la découverte, de l’émerveillement, de la beauté, de l’intelligence.
    L’expression, les expressions, de passionnés pour éveiller notre curiosité, pour nous donner l’envie de découvrir, de nous émouvoir.
    L’abonnement vaut le détour, incontestablement.

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  4. cambie 11 décembre 2019 à 19 h 16 min

    pour avoir les infos

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